Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mémoire des Hommes de Sainte Livrade sur Lot
20 novembre 2013

PAGE 88 : CHAPELLES ET CURES DÉPENDANTES DE L'ABBAYE DE Ste LIVRADE SUR LOT

Je continue à explorer l'étendue du pouvoir conféré au Prieur de Sainte Livrade sur Lot. Le pouillé, les commentaires de Valeri, ceux de Durengues, de Marboutin et d'autres me permettent de compiler et d'offrir aux personnes désireuses d'en savoir un peu plus, une vue plus précise de l'Etat de l'Eglise Livradaise au cours des âges, après les plans de l'abbaye restitués au clair, et avant les chapelles et couvents intra-muros, voici les dépendances de l'abbaye, extra-muros. Bonne lecture!

ooooOOOoooo

 

L'EGLISE D'AGEN SOUS L'ANCIEN REGIME

"POUILLE HISTORIQUE DU DIOCESE D'AGEN POUR L'ANNEE  1789"
            ------------- ---------------------

Par l'abbé DURENGUES, membre de la Société des Sciences, Lettres et Arts d'AGEN fait en 1894.

« Je n'ai retenu que les églises directement ou indirectement rattachées à

STE LIVRADE »

 

L'EGLISE ET LE CLERGE DE STE LIVRADE:

ETAT DES LIEUX

Au point de vue paroissial, le Diocèse était divisé en :

12 Archiprêtrés.

Pour la rive droite de la Garonne, il y avait:

Le siège à AGEN et  FERRUSSAC, VILLENEUVE, TOURNON, FUMEL, VILLEREAL, MONCLAR, LAUZUN, STE FOY, MARMANDE, TONNEINS, MONTPEZAT comprenant:

. 384 cures, 181 annexes, en tous 565 clochers

. 2 chapitres, 5 abbayes, 74 prieurés, 2 commanderies de Chevaliers de St Jean de
Jérusalem, divisées en 8 préceptories (LE TEMPLE DE BREUIL et SAUVAGNAS).

Sur la rive gauche, il y avait:

135 cures et 101 annexes, soit 254 clochers,

3 chapitres, 44 commanderies et préceptories, et 41 prieurés…

 

les 20 chapelles -complet FINAL

J'ai tracé le plan des différentes cure dépendant de l'abbaye de Sainte livrade avec un numéro-légende. (Plan: Patrick Garcia)

LEGENDE DU PLAN

 0 St MARTIN DE MAUMIARD; 1 ABBAYE;2 LA ROSE ;3 VILLAMADE ;4 STE CATHERINE D'HAUTE-RIVE ;5 NOTRE DAME DE PINEL ;6 ST PAUL LE VIEUX ;7 DE CAILLADELLES ;8 ST SATURNIN DE VILLEBRAMAR ;9 bis DE CAILLAC ;9 ST PAUL LE JEUNE ;11 LENTIGNAC;12 ALLEZ ; 13 CAZENEUVE ;14 ST -CYPRIEN DE DOLMAYRAC ;15 ST ORENS DE DOLMAYRAC ;16 ST BARTHELEMY de DOLMAYRAC ;17 ST MARTIN DE LAMAURELLE ;18 ST GERMAIN ;19 NOTRE DAME DU BREUIL ; 20 ST CAPRAIS;20 bis ST GERVAIS (et ST PROTAIS) ;21 ST ETIENNE DE FOUGERES ;22 FONGRAVE .

 

oooooOOOooooo

 

P.287

« NOTRE DAME D'ALLEZ(en 1789) »

ALLEZ ABSIDE

ND d'Allez (Photo: Patrick Garcia)

 VALERI place cette paroisse dans l'Archiprêtré d'OPERE:

L'église est longue de 25 pas, large de 8, et lambrissée. 2 chapelles latérales  dont l'une est dédiée à ST BARTHELEMY, à droite, celle de gauche à STE RADEGONDE, lui donnent la forme d'une croix. Il y a un clocher en forme de mansarde au fond de l'église.

La Dîme du blé se paie au 1/12°, du vin et des menus grains à discrétion.

Le Prieur de STE LIVRADE prend 1/2 des gros grains, les religieux de Ste LIVRADE ont le1/4, le curé, l’autre 1/4. Le Prieur et les religieux se partagent le vin et donnent 4 barriques au curé. Celui-ci prend les menus grains, la dîme verte, le carnelage (Le terme de carnelage n'est usité que dans quelques provinces de droit écrit. Cette espèce de dîme comprend toutes les prestations qui sont dues au décimateur par rapport au bétail, comme le droit de prendre le dixième ou onzième agneau, ou de prendre les langues de tous les bœufs, veaux & moutons qui se tuent dans la boucherie d'un lieu, & autres prestations semblables.) et prélève sur la pile commune 23 sacs de blé pour ses novales (Dîme que les curés levaient sur les novales. Comme la dîme des terres rédigées à nouvelle culture depuis la mémoire des hommes, que l'on appelle novales, appartient, suivant le droit, aux curés, Édit, févr. 1657). Le tout ne dépasse guère la portion congrue. Il y a un petit presbytère attenant à l'église.

Le bénéfice est de la nomination du Prieur de Ste LIVRADE, mais l'Evêque lui conteste ce droit.

Il y a 210 communiants auquel le curé doit le service ordinaire.

La fête patronale est la Nativité de la Très Ste Vierge.

Le titulaire actuel (en 1789) est JEAN LAGRANGE MALATESTE LE BEAUFORT, qui refusera de prêter le serment schismatique, subira une longue détention, et ne pourra reprendre du service qu'en 1803 pour cause d'infirmités ».

 

 

P.303.

« ST PIERRE DE CAZENEUVE » (en 1789) :

CAZENEUVE INT

ST PIERRE DE CAZENEUVE (Photo: Patrick Garcia)

VALERI la place toujours dans l'Arche d'OPERE :

L'église est située au centre de la paroisse avec trois maisons auprès. Elle à 13 cannes (La canne Royale est un instrument de mesure ancien linéaire utilisée dans la construction. Sa longueur était de 555 lignes-de-roi, égale environ 1,25 mètre.) de long sur un peu plus de 3 de large. Le sanctuaire est voûté, ainsi que le commencement de la nef. 2 chapelles, ajoutées au XVI° siècle, donnent à l'édifice la forme d'une croix. Celle du côté de l’Epître est voûtée et dédiée à Notre-Dame; elle appartient au seigneur de TOMBEBOUC. L'autre en face, est seulement lambrissée, elle est dédiée à ST CLAIR et appartient à la famille de CASTELGAILLARD. Le clocher est un joli pavillon carré, voûté et recouvert de tuiles-crochet.

La dîme du blé se paye au 1/10°, du vin au 1/20°, pris dans la vigne, des menus grains au 1/14°. Anciennement, le chapitre St CAPRAIS prenait les 3/4 du blé et tout le vin. Il ne prend plus aujourd'hui que la moitié de toute la dîme hormis le carnelage qui appartient au curé. Celui-ci prend la moitié restante qui doit lui servir de pension congrue et l'indemniser de ses novales. Il y a un presbytère. Le bénéfice est de la nomination du chapitre St CAPRAIS.

Il y a 200 communiants répartis en 5 hameaux. Le curé est tenu à toutes les fonctions curiales requises de droit. Un curé a laissé pour les pauvres de la paroisse, 20 cartonats de terre, et pour les orphelins, 400 livres.

Le titulaire actuel est JEAN BAPTISTE DESCAMPS qui refusera le serment et subira la déportation. Son grand âge l'empêchera de reprendre du service après le Concordat, l'église est dédiée à ST PIERRE ès-liens. »

 

 

 

 

P 454

« ST ETIENNE DE FOUGERE » (en 1789)

ST ETIENNE DE F

ST ETIENNE DE FOUGERE (Photo: Patrick Garcia)

VALERI place la rectorie de « SANCTI STEPHANI DE FALGUERUS » dans l'Arche de MONTAUT.

Quand le Diocèse fut divisé en 12 Archiprêtrés, elle fit d'abord partie de celui de MONTPEZAT. Elle en a été détachée, puis incorporé à celui de MONCLAR par CLAUDE JOLY, vers 1670.

L'église est dans une grande plaine au milieu d'un bourg formé de 30 FEUX (Le terme feu (du latin focus, le foyer) désigne, particulièrement au Moyen Âge, le foyer, d'abord au sens strict (endroit où brûle le feu) puis figuré : le logement familial (cf. l'expression « sans feu ni lieu »), puis la famille elle-même. Très rapidement, il est utilisé comme unité de base pour l'assiette, le calcul et la perception de l’impôt, on parle alors de feu fiscal).        

Elle est faite en ovale, longue de 12 cannes, large de 3, haute de 6 et lambrissée. Le clocher est au-dessus de la porte en forme de triangle. Les huguenots ont pillés et incendiés 2 fois cette église et abattu le clocher qui était une belle et grande tour.

La Dîme du blé se paye au 1/12°, du vin au 1/20° des menus grains au 1/15°, du carnelage au 1/12°.

Le prieur de Ste Livrade prend la moitié des gros grains et du vin, les bénédictins du même prieuré 1/4 et le curé, l’autre ¼. Celui-ci prend en outre, tous les menus grains, les Dimes vertes et 20 sacs pour ses novales.

Son revenu est estimé à 1 190 livres. Il y a un presbytère. Le prieur de Ste LIV. nomme au bénéfice.

On compte 480 communiants auquel le curé doit le service ordinaire.

La fête patronale est l'Invention de ST ETIENNE.

Le titulaire actuel (en 1789) est JEAN FRANCOIS MARTIN qui mourra pendant la Révolution »…

 

 

P. 461

« ST LEGER DE FONGRAVE » (en 1789)

FONGRAVE

ST ETIENNE DE FOUGERE  (Patrick Garcia)

Le pouillé de VALERI porte: « In archipresbyteratu Montaldensi: Prior domus fonST ETIENNE DE FOUGEREtis Gravi,rector ejusdem. »

Le monastère de Fongrave, de l'ordre de Fontevrault, se prétend de fondation royale. Incendié 2 ou 3 fois par les huguenots, il a perdu toutes ses vielles archives, ce qui fait que l'on ne sait rien, ou à peu prés rien, de son histoire. De ses antiques privilèges, il a gardé la seigneurie temporelle du lieu.

A ce titre, il prélève les rentes et rend la justice dans les causes civiles.

Les criminelles relèvent du juge de MONCLAR.

NICOLAS DE VILLARS unit ce monastère à la rectorie de FONGRAVE, ce qui lui donna la totalité de la dime…

I1 est vrais qu'en 1665, sur les instances de CLAUDE JOLY, i1 dut consentir à l'érection de la paroisse en vicairie perpétuelle et abandonner au curé le 1/4 des fruits décimaux.

Il possède en outre, un certain nombre de bien-fonds d'une certaine importance.

Son revenu monte a 12 173 Livres 1 sol 3 deniers, ses charges à 6 746 livres 7 sols.

I1 y a 24 religieuses de chœur, toutes de noble extraction, et 9 sœurs converses.  Avant les troubles de la Réforme, la paroisse et le monastère avaient leurs églises séparées. La moins endommagée, sans doute, fut seule conservée.

NICOLAS DE VILLARS la réconcilia (consolida ?).

Le 27 SEPTEMBRE 1597 : les Huguenots y avaient MASSACRES PLUS DE 200 PERSONNES QUI S'Y ETAIENT REFUGIEES.

Située prés des bords du Lot, à l'extrémité d'un bourg composé de 30 feux, cette église est bâtie de briques à chaux et à sable et lambrissée. Il y a une chapelle dédiée à St ROCH où est établie une confrérie, de ce nom avec l'autorisation donnée par les vicaires capitulaires "sede vacante" 1e14 août 1663. Le monastère est contigu à l'église. Du coté de l'épître se trouvent la grille et le chœur, des religieuses dans la possession duquel elles ont été maintenues par un arrêt du grand conseil en date de 1714. Le maitre-autel, décoré d'un magnifique retable, est spécialement affecté au service du monastère.

Le service paroissial se fait à l'autel de ST LEGER, placé aussi du coté de l’Epître, au dessous du chœur et faisant face à la nef.

Le clocher est une tour carrée couverte d’ardoises. Il y a, hors de l'église, une chapelle publique qui a été bâtie par les paroissiens.

La dime, des grains se paye au 1/12°, celle du vin au 1/18° et au 1/13°, suivant qu'il est pris au chai ou à la vigne, du carnelage au 1/12°. Les religieuses prennent les 3/4 de tous les fruits, le curé l'autre 1/4, sans novales. Cela a été définitivement réglé par un arrêt du Conseil en date du 14 février 1715.

Le revenu du curé est estimé à 700 livres.

Il n'y a ni presbytère, ni gleysage, les religieuses présentent à la cure.

On compte 450 communiants. Il y a tous les dimanches et jours de fêtes 2 messes, l'une au Maître-autel, l’autre à l'autel de ST LEGER. Les vêpres des religieuses servent pour la paroisse.

On va, tous les ans, le 4° dimanche de Mai, en procession à NOTRE DAME DE LA ROSE, par suite d'un vœu de paroisse.

Il a été longtemps incertain quel était le patron de Notre DAME DE SEPTEMBRE ou de ST LEGER, évêque d'AUTUN. Un arrêt du Grand Conseil a tranché la question en faveur du dernier.

Le titulaire actuel est HIPPOLYTE PEPICHON, qui refusera le serment (sous la Révolution), subira la déportation et sera maintenu à son poste après le Concordat.

Précisions et supputations:

1- D'après M. ANDRIEU il aurait été fondé la même année que le couvent de Paravis en 1130.

2-il y a 3 métairies dans la paroisse de Fongrave, consistaient en 104 carterées de terres, prés et  vignes, bois et taillis, chènevières... ainsi que le jardin du couvent

3- Le couvent avait aussi  une tuilerie dans la paroisse de Fongrave,

4- Une métairie située au lieu de CROZAC, dans la paroisse de ST ANDRE DE MONTPEZAT, de la contenance de 42 carterées de terres (La carterée (carteyrade) de quart = ¼ de sétérée, soit  4 ares environ= 400 M2), prés et vignes.

- 5:Une métairie et un moulin à eau, le tout, situé au lieu de LABROUSSE, paroisse de ST MICHEL DE DOLMAYRAC.

- 6 : Une maison et un cartonnat (Cartonnat : Mesure agraire anciennement usitée en France, dans diverses parties de la Guienne (Lot-et-Garonne). A Agen, le cartonnat, fait 1/8ème de la Carterée, se divise en 8 picotins = 51 lattes carrées = 7776 pieds carrés =8655.52 pieds canés de Paris = 9,112258 ares. A Aiguillon et Coleignes, le cartonnat, 1/6éme de la carterée, contient 6 picotins = 72 escats = 10368 pieds carrés d'Agen = 411314.05 pieds carrés de Paris = 12,119678 ares.) de terre avec le droit de passage sur le LOT.

-7 : un pré et un atterrissement, de la contenance de 30 cartonnats le tout situé sur le bord de la Garonne, près de Marmande. Autrefois, l'église des dames était à part, mais à présent, il ne s'y connait rien. (Visite de l'Archiprêtre en 1614)

 

« NOTRE DAME DE PINEL » et son annexe « STE CATHERINE D'HAUTE-RIVE » (en 1789)

PINEL 34

 

 

 

 

HAUTERIVE 27

 

Notre Dame de Pinel en haut et Ste Catherine d'Hauterive, en bas. (Photos: Patrick Garcia)

 

 

VALERI place dans l'Archiprêtré de MONTAUT, la rectorie" de Alta Ripa et de Pinolio".

L'église de Pinel est sur le sommet d'une colline élevée. Il n'y a auprès que 4 maisons!

Elle est bâtie de pierre et de tuiles; longue de 11 cannes, large de 5, haute de 3 et lambrissée. Il y a, du coté de l'épitre, une chapelle voûtée du XV° siècle, dédiée à ST JOSEPH. Le clocher est de forme triangulaire.

Celle de Hauterive est dans le bourg de 20 feux, à 500 pas du château. Elle est longue de 20 cannes, large et haute de 4 et lambrissée. Le clocher est au-dessus du portail en forme de triangle.

Dans les 2 paroisses, la dîme du blé se paie au 1/12°, du vin au 1/31°, des menus grains au 1/15°, du carnelage au 1/12°. Le curé prend tout le revenu qui est exactement de 2 927 livres. I1 y a un presbytère dans chaque commune et à PINEL un gleysage obituaire de 8 cartonnats de prés en vigne et 2 cartonnats de prés dont le revenu est affecté aux luminaires. L'évêque nomme au bénéfice.

On compte 300 communiants à PINEL et 50 à HAUTERIVE. Les jours où on donne la bénédiction du Très Saint Sacrement en l'église de PINEL, i1 n'y a pas de vêpres à HAUTERIVE. Le curé dessert la matrice, un vicaire, l'annexe.

Le mardi de Pâques on va en procession à Notre DAME DE LA ROSE, par suite d'un vœu de paroisse.

Le titulaire actuel est louis TANCOGNE, futur constitutionnel, qui sera un instant maintenu à son poste, après le Concordat.

 

 

« ST PAUL LE VIEUX » (en 1789)

ST PAUL LE VIEUX 36

L'emplacement de l'église de St Paul le Vieux, il y existe encore les restes d'un vieux cimetière.

(Photo: Patrick Garcia)

VALERI place cette commune dans l'archiprêtré de MONTAUT(1).

L'église est champêtre dans un vallon, auprès de 8 ou 9 maisons.

Elle est longue de 11 cannes, large de 3, haute de 6.

Elle n'est pas voûtée. Le clocher est au bas de l’édifice, en forme de triangle.

La dîme des gros grains se paie au 1/10°, du vin au 1/18°, des menus grains au 1/14°.

Le curé prend tout le revenu qui atteint à peine la portion congrue. Il y a un presbytère et un gleysage de 2 cartonnats de terre labourable…

Le prieur de Ste LIVRADE nomme et présente au bénéfice(2).

On compte 80 communiants auquel le curé doit le service ordinaire.

Le patron est  ST PAUL, et il y a une fête votive le jour du 15 août.

Le titulaire actuel est ANTOINE LASSEVERIE, qui prêtera le serment, le rétractera de bonne heure, et sera nommé au LEDAT après le Concordat.

 

(1) « Nous avons, dit LABRUNIE, dans le diocèse, 2 paroisses dont l'une s'appelle ST PAUL LE VIEUX et l'autre ST PAUL LE JEUNE.... »

(1) « D'après M. MASSIP, les dîmes de ST PAUL LE VIEUX et de ST PAUL LE JEUNE étaient perçues depuis L'AN 1184 par le Prieur de  STE LIVRADE qui donnait une somme déterminée à des prêtres présentés par lui et nommés par l'évêque pour faire le service de ces paroisses. »

(2) En 1707, cette cure étant venue à vaquer, l’évêque nomma un curé, le prieur de STE LIVRADE un autre. De là conflit et procès  au parlement de Bordeaux. L'élu du prieur eut gain de cause.

L'arrêt de maintenue est fondé sur un jugement arbitral accepté le 14 avril 1258, rendu entre l'évêque d'Agen et le prieur de STE LIVRADE. D’après ce jugement, le prieur à le droit de présentation aux cures de:

- ST LIVRADE,

- ST CYPRIEN,

- ST MARTIN DE CORRELLIAT (LAMAURELLE),

- ST ETIENNE DE FOUGERES

- DE CAILLADELLES,

- DE CAILLAC (Boudy-de-Beauregard ( Lot-et-Garonne )lieu dit: St Sulpice de Caillac),

 

ST SULPICE DE CAILLAC A BOUDY 61

Boudy-de-Beauregard ( Lot-et-Garonne )l'église St Sulpice de Caillac (Photo: Patrick Garcia)

- DE ST PAUL LE VIEUX,

- ST PAUL LE JEUNE

- VILLEBRAMAR

- LENTIGNAC

LENTIGNAC 78

L'église de Lentignac, contre le hameau de Beaugas. (Photo: Patrick Garcia)

- D'ALLES

L’évêque à le droit d'institution dans les mêmes cures. Il était en outre stipulé qu'à l'exception de STE LIVRADE, ST CYPRIEN et ST MARTIN, l'évêque aurait le droit de prendre le 1/4 de la dîme des paroisses sus-énoncées et que de plus, en signe de dépendance, le prieur paierait à l'évêque, tous les ans, à la fête de l'Invention de St ETIENNE, un maraboutin d'or.

Ce maraboutin, converti en pièces de 10 sols, a été perçu par l'évêché jusqu'à la Révolution. Mais malgré les réclamations des évêques, de M. Hébert notamment, la mense épiscopale ne possède pas la fraction de dîme dont il est question dans la célèbre transaction. La même querelle au sujet de droit de nomination s'est rallumée en 1732 à LENTIGNAC. Le droit du prieur a été à nouveau reconnu (voir ST FERREOL DE LENTIGNAC, même Archiprêtré).

 

 

 

« ST SATURNIN DE VILLEBRAMAR » (en 1789)

VILLEBRAMAR

 

ST SATURNIN DE VILLEBRAMAR (Photo: Patrick Garcia)

VALERI le place dans l'Archiprêtré de BESAUME.

Il y avait un prieuré dépendant de celui de ST LIVRADE et de l'abbaye de la CHAISE-DIEU en AUVERGNE.

Il a été détruit pendant les troubles du XVI° siècle.

L'église est champêtre sur une petite éminence, auprès de 15 ou 16 maisons.

Elle a 20 cannes de long, 5 de large et 7 de haut.

Elle n'est pas voûtée. Du coté de l'Evangile, il y a une chapelle dédiée à l’Annonciation de Notre-Dame, et bâtie en 1662 par un curé de la paroisse. Le clocher est sur le mur du fond, en forme de triangle.

La dîme de tous les fruits se paie au 1/12°.

Le curé prend tous les revenus, qui sont estimés à 1810 livres. Il y a un presbytère, et la fabrique possède 2cartonnats(1) de terre. Le prieur de STE LIVRADE nomme au bénéfice.

On compte 200 communiants auquel le curé doit le service ordinaire.

ST SERNIN est le patron de la paroisse et ST COME et ST DAMIEN en sont les titulaires.

Le curé actuel (en 1789) est JACQUES VAYSSIERE qui mourra pendant la Révolution.

 

(1) Il y avait autrefois 2 religieux clercs du monastère de STE LIVRADE qui y faisaient l'office. En 1598 l'abbé de la CHAISE-DIEU nomme encore au prieuré de VILLEBRAMAR. (Voir la NOTICE DU PRIEURE DE STE LIVRADE PUBLIEE PAR M. TAMIZEY DE LARROQUE).

 

 

« ST -CYPRIEN DE DOLMAYRAC » (en 1789)

Dolmayrac St

 ST -CYPRIEN DE DOLMAYRAC , malheureusement en piteux état et sur le point de disparaître...(Photo: Patrick Garcia)

VALERI place dans l'Archiprêtre d'OPERE la rectorie de SANCTI GERVASII et SANCTI CIPRIANI.

L'annexe ST-GERVAIS a été érigée en cure indépendante par sentence de MASCARON, en date du 20 septembre 1702.

L'église est champêtre sur une colline. Il y a 2 chapelles voûtées, l’une du coté de l'Évangile, dédiée à Sainte        CATHERINE, l’autre du côté de l'Epître, dédiée à ST JEAN. Le clocher est en forme de pavillon.

La dîme du blé se paie au 1/12°, du vin au 1/30°, des menus grains et du carnelage au 1/13°.Le curé qui, pendant quelque temps avait opté pour la portion congrue, prend comme auparavant, les 5/8° des gros grains, le 1/2 du vin, tous les menus grains et les novales. Le prieur et les religieux de STE LIVRADE prennent le reste. Le prieur de STE Livrade nomme au bénéfice.

On compte 200 communiants, répartis en 7 hameaux, dont le plus rapproché de l’église est à 500 pas.

ST CYPRIEN est le patron, mais la grande fête locale est le 15 Août.

En 1640,1'église possédait 2 reliquaires d'argent, dont l'un possédait une sainte épine, l’autre, des reliques de ST CYPRIEN, ST JEAN, ST BLAISE, ST LOUP, ST FERREOL et STE RUFFINE.

Le titulaire actuel est François PONS, qui prêtera le serment, le rétractera, subira la déportation et sera nommé à ST CAPRAIS DU TEMPLE après le Concordat.

 

 

« ST GERVAIS (et ST PROTAIS) » (en 1789)

TEMPLE ÉGLISE ST GERVAIS 8

St Gervais est à présent propriété d'un particulier. (Photo: Patrick Garcia)

VALERI place, dans l'Archiprêtré d'OPERE la rectorie de SANCTI GERVASII et SANCTI CYPRIANI.

ST GERVAIS était en effet, annexe de ST CYPRIEN. Elle a été érigée en cure par sentence de MASCARON, en date du 20 décembre 1702.

L'église est bâtie de briques, prés du Lot. Elle est longue de 20 pas, large de 12 et lambrissée. Il y a une chapelle de chaque côté. Il y avait une porte, à la fin  du XVII° siècle, qu'on appelait la porte des «LADRES ».     

La dîme du blé se paie 1/12°, du vin, à, discrétion.

Le chapitre ST ETIENNE, l’abbé de CLAIRAC, et le commandeur du TEMPLE se partagent les revenus.

Le curé, qui autrefois, prenait le 1/4, est aujourd'hui à la portion congrue. Le droit de nomination a été longtemps contesté au prieur de STE LIVRADE. qui a cependant fini par triompher.

On compte 90 communiants et 30 huguenots obstinés.

Le curé est tenu au service ordinaire.

Le titulaire actuel est BERTRAND RIVAUD BLEY, qui prêtera serment, refusera la succursale de DOLMAYRAC, après le Concordat, pour prendre un emploi laïc. Il se convertira ensuite et se remettra à la disposition de l'évêque en 1815.

 

 

« ST MARTIN DE LAMAURELLE » (en 1789)

LAMAURELLE EXTERIEUR

 

ST MARTIN DE LAMAURELLE (Photo: Patrick Garcia)

VALERI la place dans l'Arch. D’OPERE, la rectorie de MAURELLE (1)

L'église est située hors du bourg. Elle est longue de 9 cannes et demi, large de 3 et entièrement  voûtée. Il y a 2 chapelles voûtées, l’une du coté de l'Epitre dédiée à ST ROCH, l'autre du coté de l'Evangile, dédiée à ST CLOUD. Le clocher de forme quadrangulaire, est au-dessus du portail.

On voit, à 200 pas de l'église, à « LAS CALONGIES », les ruines d'une chapelle, dite de STE CATHERINE ou de LAMAURELLE. Elle avait été fondée en 1514 par noble ANTOINE DE COURS (de CURTIBUS) recteur et coseigneur de LAMAURELLE (2).

Ce prêtre y attacha 2 chapellenies et un de ses parents,  JEAN DE COURS, une autre par son testament le 22 juillet 1522.

LE DROIT DE PRESENTATION fut donné au seigneur de LAMAURELLE et celui de collation au prieur de STE LIVRADE. S'il faut en croire la tradition, cette chapelle fut en grande partie, détruite par CALVIN lui-même, du consentement de la dame du lieu qui s'était faite huguenote.

Quoiqu'il en soit, au début du XVII° siècle, il ne restait que le sanctuaire formant un petit édifice voûté de 6 pas au carré, mais tout couvert et dans un si mauvais état qu'on y cesse tout service dès 1630.

Les maisons des chapelains furent rasées pendant les guerres de religions. Leur bien consiste en 3 pièces de terre, exemptes de taille et de rentes, une de 12 cartonnats, située prés de l'église (aussi), et la 3° de 4 cartonnats près du château.

Ils ont droit à une rente foncière de trois cartons de froments pour un Libéra qui doit se chanter le dimanche à l'issue de la messe, ainsi qu'au 2/5° de la dîme de la paroisse. Depuis très longtemps, le seigneur du lieu perçoit l'entier revenu et donne au chapelain une somme ronde de 100 livres, dont il faut soustraire 38 livres pour les décimes.

Le service est actuellement une messe tous les jeudis dans l'église paroissiale.

Les titulaires, qui prennent le titre de chanoines de LAMAURELLE, et dont aucun n'y réside, sont (en 1789): JOSEPH CARRIERE, curé de ROQUEFORT, au diocèse de CONDOM, qui sera nommé chanoine de la cathédrale de SCANDAILLAC, et BERNARD DURAND, prébendier de ST CAPRAIS (3).

La dîme se paie au 1/10°, du vin au 1/20°, des menus grains au 1/13°. Autrefois, le prieur de STE LIVRADE était gros décimateur et payait la portion congrue au curé.  Il y a déjà longtemps qu'il a fait abandon à celui-ci de tous ses droits, voyant qu'il y avait avantage.

Le curé prend donc les 3/5° de tous les fruits et les novales, le seigneur du lieu les 2/5°, comme substitué aux chapelains.

Le revenu du curé est estimé à 650 livres. Le prieur de STE LIVRADE nomme au bénéfice.

On compte 220 communiants répartis dans le bourg et 7 petits hameaux. Le curé est tenu au service ordinaire.

I1 y a une procession, par vœu de paroisse, le 1° mai.

Le titulaire actuel est BENOIT FRAISSENGUES; futur assermenté et abdicataire qui mourra pendant la Révolution.

 

(1) L'ancien nom de la paroisse est CORILLAS, LAMAURELLE est celui de la juridiction il a prévalu.

(2) Dans son testament, ANTOINE DE COURS demande à être enterré au-devant de 1'autel de STE CATHERINE, i1 veut 100 prêtres à sa sépulture, à l'office du lendemain, à la neuvaine, et 200 à la quarantaine, et fixe leurs honoraires à 10 ardits (ou Liard. Ce mot vient de li ardit. Le liard [ardit] valait 3 deniers. Des lettres patentes du 4 juillet 1658, réduisit la valeur de cette monnaie à 2 deniers, mais l'ancien cours fut repris en 1694) avec le dîner.

(3) Il avait été pourvu (pour cause de dévolu) de la prébende que possédait MATHIEU LAPORTERIE avec lequel il était encore en litige en 1789 au parlement de Bordeaux.

 

 

 

 

« NOTRE DAME DU BREUIL» 

ou du TEMPLE et ses annexes:

 

« ST CAPRAIS » et « ST GERMAIN » (en 1789)

 

TEMPLE SUR LOT 00

 

NOTRE DAME DU BREUIL au Temple (Photo: Patrick Garcia)

 

Le pouillé de VALERI porte: "In archipresbyteratu de Opére:Rector domûsmilitie Templi, Praeeeptor ejusdem."

« La Commanderie, après avoir appartenu aux Templiers, passa aux Hospitaliers au commencement du XIV° siècle et dépend du grand prieuré de Toulouse(1). Elle a plusieurs membres dans le diocèse qui sont :

Ste QUITTERIE d'AGEN, SAUVAGNAS, SAINTE-FOI DE JERUSALEM, ST SULPICE de RIVELEDE et ST JEAN DE L'HERM son annexe, DOMINIPECH, LA CHAPELLE DE ST-JEAN DE FERRAN prés de MARMANDE etc. (2)

Le commandeur est ici haut justicier (=seigneur), il prélève les dîmes et les rentes et possède un château (3) et une belle métairie que l'on estime à 45 000 livres. L'ensemble des biens de la Commanderie, dans le diocèse, est affermé 16 336 livres, par contrat du 19 janvier 1788. Le commandeur, ou plutôt l'administrateur actuel, est le chevalier MARIET DE BLEIN DE POT (4).

L'église de la matrice est à l'extrémité du bourg, adossée au mur méridional du château. Elle est bâtie presqu'entièrement de briques, longue de trente pas, large de 15, y compris la chapelle. Cette chapelle, qui est du côté de l'Epitre,  est dédiée à St JEAN. La voûte est divisée en 5 travées égales dont 2 appartiennent à la chapelle. Le clocher est sur le mur du fond de la nef, en forme de triangle.

 

TEMPLE SUR LOT ST CAPRAIS 04

St Caprais du Temple et sa curieuse cloche sur 4 pieds. (Photo: Patrick Garcia)

Celle de ST CAPRAIS est champêtre sur une éminence, à environ 1/4 de lieue du TEMPLE. Elle est bâtie de pierre, longue de 10 pas, large de 6 et lambrissée. Le clocher est sur le mur du fond, en forme de triangle.

Celle de ST GERMAIN est longue de 20 pas, large de 8 et aux 2/3 lambrissée.

Dans les 3 paroisses, la dîme du blé se paie au 1/10°, du vin au 1/20°, des menus grains, dime verte et carnelage au 1/13°.

Le Commandeur prend tout et paie une pension au curé (5) et au vicaire.

Le presbytère est attenant au château vis a vis le fond de l'église. Il ya, aussi, adossé à l'église, une petite maison pour le vicaire. Le curé possède un jardin hors les murs et un gleysage de 3 cartonnats, situé derrière l'église à ST GERMAIN. Le Commandeur  nomme au bénéfice.

On compte 600 communiants environ dans les 3 paroisses. Le curé dessert la matrice, un vicaire dit la messe de 15 en 15, alternativement, dans les deux annexes, et les vêpres le jour du patron seulement.

Il n'y a de fond baptismaux et de registres qu'au TEMPLE.

L'antique confrérie de ST JEAN, dont les membres, la veilles et le jour de la ST JEAN, suivait la procession un cierge à la main, n'est plus aujourd'hui qu'un souvenir, de même celle du St SACREMENT qui célébrait, le 2 Août, la fête de l'Adoration, de même celle de la Charité, instituée pour secourir les pauvres malades: toutes les deux fondées sous M. DELBENE.

On va toujours en procession à NOTRE DAME DE LA ROSE, le jour de l'Ascension.

La fête patronale du Temple est le 15 Août.

Le titulaire actuel est SIMON-JOSEPH PAUTE (6), futur assermenté et abdicataire, qui se rétractera et sera maintenu à son poste après le Concordat.

 

(1)M. THOLIN définit ainsi le rôle des Chevalier de Malte dans notre pays:

« Ils avaient pour mission de protéger et d'héberger les voyageurs. Leurs Maisons Fortes étaient doublées d'une hostellerie... Leurs grands établissements étaient à proprement parler un gîte d'étape, le plus souvent établi sur les grandes routes, avant eux mal défendues contre les brigandages. Ils, étaient ouverts à tous, au baron lui-même, exposé malgré son escorte. Aux petits marchands colporteurs sans défense, aux pèlerins, aux pauvres. Tous y trouvaient la table et le logis; le criminel y était même protégé par le droit d'asile ».

(2) On cite encore les commanderies de ST ANTOINE DE FICALBA, de STE FOY SUR DORDOGNE, appartenant primitivement aux Antonins et cédées dans le cours du siècle (de celui-ci?), aux Chevaliers de ST JEAN, de ST FELIX sur DORDOGNE, appartenant primitivement aux Antonins et LE TEMPLE DE CARISAILLE que VALERI place dans l'Arch. de BESAUME, mais qui est depuis longtemps inconnu,

ST-PIERRE DE MERENS, ancienne annexe de ST CAPRAIS D'AGEN....

LE TEMPLE DU PORT STE MARIE appartient aux religieuses du PARAVIS, depuis

1312 environ, par suite d'un échange avec la cure d'ARGENTENS (diocèse de CONDOM). Les Chevaliers de Maltes, dit LABRUNIE, avaient prés du château du BEDAT, une église dont on voit encore un reste des murs dans l'enclos. La croix de pierre dans la côte de MONBRAN, abattue depuis 25 ans environ, s'appelait la croix de ST JEAN, patron de ces Messieurs de Malte qui sont seigneurs de presque toutes les terres en descendant vers COLAYRAC.

(3) Voir une belle description de ce château dans l'article déjà cité de M.G. THOLIN

(5) Cette pension du curé était en 1745 de 25 sacs de blé, 5 barriques de vin 14 livres en argent et le 1/14 de la dime verte.

 

 

«ST ORENS DE DOLMAYRAC » et son annexe «ST BARTHELEMY »   (en 1789)

ST ORENS DE DOLMAYRAC ANCIENNE 87

 

ST BARTHELEMY DE DOLMAYRAC 94

 En haut, tout ce qui reste de l'église matrice, St Orens, de Dolmayrac. En bas, la chapelle annexe, du château, St Barthélémy, devenu St Orens, la nouvelle, après la destruction de l'église matrice. (Photos: Patrick Garcia)

 

La rectorie de DOLMAYRAC est placée par VALERI dans l'archiprêtré d'OPERE. L'église matrice est située dans un vallon, à 1 500 pas du bourg. Elle est bâtie de pierre, longue de 12 cannes, large de 3,5. Elle n'est pas voûtée. Il y a 2 chapelles, celle du coté de l’Epître dédiée à ST JEAN BAPTISTE, l’autre à ST ANTOINE. Le clocher est au bas de l'église en forme de triangle.

Celle de ST BARTHELEMY, qui n'est pas à proprement parler, une annexe, mais une succursale, était originairement la chapelle du seigneur.

Elle est située dans le bourg, sur le penchant d'une colline. Elle est longue de 8 cannes et demie et large de 4, à moitié voûtée, à moitié plafonnée en berceau. Il y a deux chapelles du coté, de l'Epitre, la première en rentrant dédiée à STE CATHERINE, 1’autre dite de NOTRE-DAME, bâtie par le sieur REGADE, par permission de MASCARON, en date du 14 août 1682.Le clocher de forme rectangulaire, est le mur du fond prolongé. Il est couvert de tuiles canal.

La dime se paie au 1/10°,  des menus grains et du carnelage au 1/13°, du vin pour ainsi dire à discrétion.

L'abbé de PERIGNAC prend les 3/8, 1e curé le 1/4 restant, tous les menus grains et les novales. Il habite dans le bourg, un presbytère obituaire chargé de 3 messes par mois. Il ya un jardin, également obituaire, de 2 cartonnats, chargé de 3 messes par an et un gleysage de 4 cartonnats.

Les chapelains de MONTPEZAT sont tenus de dire ou de faire dire le SALVE REGINA, tous les samedis, dans la chapelle de DOLMAYRAC. Un revenu de 2 sacs de blé est affecté à cette fondation.

Un curé a laissé 3 cartonnats de terre à la fabrique.

Malgré quelques prétentions de l'abbé de PERIGNAC, c’est l'évêque qui nomme au bénéfice.

On compte 250 communiants.

Le curé dit la messe, de 15 en 15, dans les 2 églises, mais tout le reste du service se fait dans la chapelle du bourg pour la plus grande commodité des paroissiens.

La fête patronale se célèbre le 1° mai, jours de ST ORENS.

Le 5 février, jour  de STE AGATHE, on se rend processionnellement à une croix assez rapprochée du bourg, qui est dédiée à cette sainte et qui passe pour très ancienne.

Ste Agathe 514

La croix de Ste Agathe lieu d'un pélerinage. (Photo: Patrick Garcia)

Le mardi de la Pentecôte, i1 y a aussi une procession à LA ROSE, par suite d'un vœu de paroisse.

Le titulaire actuel est JEAN FARSIT, il prêtera le serment, sera néanmoins détenu à AGEN en 1794 et mourra pendant la Révolution.

 PATRICK GARCIA

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Mémoire des Hommes de Sainte Livrade sur Lot
  • Blog de PATRICK GARCIA pour les amoureux de notre belle région : la GUYENNE, nommée quelques fois, MOYENNE GARONNE en particulier, mais aussi le récit de mes balades en France dans des lieux typiques et historiques. Me joindre? autostar47@outlook.fr
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 811 527
Derniers commentaires
Mémoire des Hommes de Sainte Livrade sur Lot
Publicité