Le pays de Gourdon, ou Bouriane, n’est pas seulement connu pour ses foies gras et son art du bien vivre, mais aussi, pour ses monuments et son histoire. Et juste à côté, décrite plus bas, l'Abbaye Nouvelle, si belle et romantique à souhait...
Le trajet pour s'y rendre...
Gourdon (46): Impressionnante et visible de partout: St Pierre! (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Pas la moindre venelle qui ne soit à l'ombre de St Pierre. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Une église fortifiée, comme celle de Beaumont du P. ou de St Avit Sénieur... (Photo: Patrick Garcia, excusez le contre-jour)
Comme Penne, Bourg de Visa ou Lauzerte, Gourdon, petite sous préfecture du Lot, se reconnait de loin, grâce aux deux tours-clochers de son église, plantée sur un pic qui vit un des plus importants castels de la région, rasé par Louis XIII. Du plateau, culminant à 284 mètres, s’offre à nous, une splendide vue à 360 degrés sur plus de 50 kms…
Gourdon (46): Riante et accueillante.... (Photo: Patrick Garcia)
Et c’est vrai que Gourdon est belle, Gourdon est impressionnante quand on arrive de la route de Fumel. Face au centre commercial, le giratoire propose comme déco, aux automobilistes, la reproduction du château de Pons de Lauzières de Themines détruit sur l’ordre du souverain Louis XIII. Il avait fière allure, si la maquette est exacte !
Après bien des kms dans le causse, on ne s’attend pas à trouver, dans un endroit aussi excentré, une telle densité de mouvements et d’animations commerciales, au détour d’un virage. Passé le giratoire, j’arrive dans une rue assez étroite où l’on a du mal à se croiser, mais elle conduit au « périphérique gourdonnais » qui dessert en sens unique, toute la cité dans le sens des aiguilles d’une montre.
Je suis place de la Libération et file à droite pour aller trouver une place de parking « au Foirail ». Je sors du véhicule au moment où les cloches de St Pierre sonnent à la volée pour appeler le fidèle. Je traverse le boulevard Mainiol, qui comme tous les autres, se situent sur les fossés comblés de la ville. Sous un chaud soleil, les murs de Gourdon sont comme des charbons ardents, la pierre jaune ou ocre irradie sous le ciel d’azur.
Gourdon (46): Ici tout monte vers St Pierre, sans jeu de mot... (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Partout de belles rues moyennageuses avec maisons à arcades... (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Mêmesouvent remodelées, les maisons sont charmeuses... (Photo: Patrick Garcia)
Je pénètre dans la citadelle par la rue du « Corps Franc Pommies » qui grimpe comme la rue « bombecul » de Penne d’Agenais, c'est-à-dire, à 30% !!! Malgré tout, des voitures se risquent à emprunter cette rue étroite et « dangereuse » pour aller stationner sur le petit parking qui jouxte le chevet de St Pierre. Après tout, ils ont l’habitude de ces rues pentues et étroites, ce qui ne m’empêche pas de me précipiter sur les paliers des maisons dès que l’une d’entre-elles vrombit… Les maisons sont toutes anciennes, « dans leur jus », mais parfaitement entretenues. A ma droite, « La Bastidette », un quartier de la ville, qui pour se protéger davantage, disposait d’une porte fortifiée pour rentrer dans la place dont les maisons faisaient remparts. Fenêtres à meneaux, portes d’entrées gothiques ou classiques très décorées, on trouve de tout dans les ruelles et les venelles de Gourdon.
Gourdon (46): D'étroites ruelles permettent de voyager dans le temps. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Ici, rien n'a vraiment changé depuis des siècles. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Des devantures et des portes séculaires. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Beauté des formes, pierres polies par le temps et des portes en ogives partout... (Photo: Patrick Garcia)
J’arrive enfin dans les abords de l’église, d’immenses verrières gothiques, étroites mais très hautes, habillent le chevet. Je longe pour, enfin, avoir une vue globale de la façade. St Pierre est une église fortifiée, signe de ces temps où, même les églises, n’étaient pas le refuge ultime que l’on était en droit d’attendre. Une belle couronne de mâchicoulis crénelée défend la galerie qui court entre les deux tours. Sous elle, une rosace du plus bel effet ! Enfin, un grand portail gothique accroche l’œil par ses nombreuses voussures sans décoration, si ce n’est un bandeau sculpté de végétaux qui court horizontalement telle une série de chapiteaux alignés…
Gourdon (46): Sous le crénelage, une grande rosace. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Faites le tour de St Pierre, admirez les hautes verrières. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): La bretèche au-dessus du portail d'entrée. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): L'entrée de St Pierre. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Sur les pieds-droits des voussures, des feuillages... (Photo: Patrick Garcia)
J’entre, je suis tout de suite saisi par la grandeur de ce vaisseau de quatre travées et de croisées d’ogives terminées par un chœur polygonal. Les grandes verrières du chœur diffusent une belle lumière qui permet de « déguster » tous les détails du riche mobilier que nous offre le lieu de culte.
Gourdon (46): Quelle oeuvre d'art!!! (Photo: Patrick Garcia)
Sur le côté Nord, un beau bénitier daté en façade de 1634 possède un pied qui est un personnage habillé d’une toge et aux traits juvéniles avec des cheveux longs.
Plus loin, la chapelle du Sacré Cœur, avec de nombreux placards vitrés renfermant des objets de culte ouvragés et anciens.
Gourdon (46): Une belle collection d'objets anciens. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Tous ces objets ont un charme, souvent celui de la naïveté. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): (Photo: Patrick Garcia)
Ici aussi, on retrouve des bas-reliefs en bois dorés du 17ème siècle, œuvres des sculpteurs gourdonnais Tournier.
Gourdon (46): Lutrin des frèress Tournier. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Différentes vues du choeur réalisé par les frères Tournier. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Colonnes et boiseries superbes. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Quand l'ébénisterie confine à ses sommets.... (Photo: Patrick Garcia)
Dans un angle, un superbe lutrin. Le chœur est à la hauteur de sa réputation. Ici, les frères Tournier ont donné libre cours à leur imagination. Des colonnes, des panneaux en trompe l’œil, des tableaux en relief, dorés, présentant des scènes de la vie de la Vierge et de Jésus…
Gourdon (46): De nombreuses et hautes verrières modernes, éclairent largement l'intérieur de l'édifice. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Un éclairage dû au gothique rayonnant qui permet d'alléger les murs par des fenêtres bienvenues. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Le choeur, vu depuis l'entrée. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46) (Photo: Patrick Garcia)
Du grand art pour ce retable flamboyant où le baroque trouve son épanouissement complet. Difficile d’imaginer, de l’extérieur, une telle foison dans l’art du rococo et du baroque. Tout est luxuriant, que cela soit l’autel orné de nombreux personnages dorés, ou les faux marbres des colonnes… Le tout, chapeauté par les croisées d’ogives à plus de 21 mètres de haut ! Sur le côté sud, dans la chapelle du Saint Sacrement, des niches avec des tenues vestimentaires religieuses et quelques autres reliques… mais aussi un autre retable baroque des Tournier.
Gourdon (46): Dans une chapelle, un rétable possède un superbe tableau. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Gros plan du tableau avec description ci-dessous. (Photo: Patrick Garcia)
Nouveau retable dans la chapelle Saint François. Logé en son sein, un tableau représente la mort du saint qui reçoit le viatique. Ses mains et ses pieds sont marqués des stigmates, comme les plaies du seigneur. Dans le ciel, la Vierge, entourée d’anges, vient l’accueillir. A gauche, un cartouche représente une ville, certainement Assise.
Gourdon (46): Autre bénitier. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Scènes bibliques en style rococo des Tournier. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Détail de la Piéta. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Sous la rosace, un bel orgue. (Photo: Patrick Garcia)
Enfin, la chapelle d’accès au clocher.
Gourdon (46): La porte d'accès au clocher. (Photo: Patrick Garcia)
La porte séculaire d’accès au clocher est encadrée par une triple voussure où l’on peut voir cinq têtes. Elle est dominée par un personnage aux mains jointes. On trouve sur les chapiteaux, deux corps de bœufs à une seule tête, un écu présenté par deux lions, un personnage ailé qui domine un oiseau de nuit, enfin, un oiseau aux ailes déployées.
Au-dessus de moi, entre les deux clochers, sous la rosace, un orgue du plus bel effet. En 1987 l'église Saint-Pierre a retrouvé ses orgues aménagées en 1887 par les frères Stolz dans un beau buffet baroque en chêne.
Gourdon (46): L'hôtel de ville. (Photo: Patrick Garcia)
Au-dehors, la place St Pierre, engorgée de voitures en stationnement, est envahie par les visiteurs qui mitraillent en rafales l’hôtel de ville dont les bases sont du 13ème siècle, les cornières, mais aussi, entre-autre, la maison d’un conventionnel.
Gourdon (46): La magnifique porte du conventionnel Cavaignac. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Détail. Explications ci-dessous. (Photo: Patrick Garcia)
En effet, sur le côté Nord de l’église, une belle demeure ancienne, une maison noble, a vu naitre (le 23 février 1762) et grandir, le futur « Montagnard » Jean-Baptiste Cavaignac. La porte est magnifique. La femme à la balance symbolise la justice. A noter que le père de Cavaignac fut maire de la ville et que la descendance fut illustre aussi, notamment avec le général de Cavaignac qui se distingua au 19ème siècle.
Pour en revenir à cette place centrale, les quatre rues d’origine de la ville y convergent toujours. C’est le cœur de la cité médiévale. Je conseille de suivre les différents circuits de visite qui sont fléchés le long des murs, circuits qui vous sont proposés avec de nombreux documents à l’O.T de Gourdon, au bas de la rue la plus connue et qui part de la place St Pierre : la rue Majou. Cette rue qui descend comme toutes celles qui partent de St Pierre, nous propose un éventail de vieilles demeures toutes aussi charmantes les unes que les autres. La maison du Sénéchal, à gauche, offre sa façade à meneaux. Ici siégeait le représentant du roi de France, le Sénéchal. A l’intérieur, des fresques du 15ème siècle et des plafonds « à la française » du 17ème siècle montrent la richesse passée de ses résidents.
Gourdon (46): Partout de vieilles demeures et des fenêtres à meneaux.... (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Ou des maisons à colombages et en torchis! (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Mais toujours de magnifiques portes ouvragées! (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46) (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Ici, on a tout gardé! cela confère un charme certain à la ville. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Au détour d'une rue, un manoir... (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Combien de personnages, souvent illustres, ont franchi cette entrée??? (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Dans la pénombre une entrée blasonnée. (Photo: Patrick Garcia)
Après l’O.T., sous les restes de la porte du Majou, se trouve une chapelle de style ogival dédiée à la vierge.
Gourdon (46): Près de la porte fortifiée, la chapelle, description plus bas. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): La dédicace papale. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Autre vue. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Un intérieur tout en bois doré. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Détail. Explications en dessous. (Photo: Patrick Garcia)
Construite au 16ème contre le rempart, elle fut ruinée lors des guerres de Religion. Restaurée au 19ème, elle possède, depuis, une plaque au-dessus de la porte. Il y est écrit que c’est un « Autel privilégié, indulgence perpétuelle de sept ans et de sept quarantaines accordée le 7 mai 1863 par S.S. Pie IX, à tous ceux qui viendront prier dans cette chapelle pour la conversion des pêcheurs, le triomphe de la Sainte Eglise et l’intention du souverain Pontife ». J’y entre, elle est bien petite mais à l’intérieur, tout n’est que dorures et statuaire en bois. Trop rococo pour moi….
Gourdon (46): La plus ancienne église de la ville, l'église des Cordeliers, face avant. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Vue du chevet. (Photo: Patrick Garcia)
D’ici, je suis sur la place de la Libération, près de l’église des Cordeliers, la plus ancienne de la ville (13ème siècle). Elle jouxte encore une partie des bâtiments conventuels de l’Ordre franciscain et abrite de très beaux fonts baptismaux du 14ème siècle. Malheureusement, elle n’est ouverte qu’au moment des expositions qui y sont organisées. Juste à côté, un kiosque à musique donne un cachet romantique à la placette… Je décide de remonter par la rue du Majou et d’aller voir l’esplanade du château.
Gourdon (46): Pour monter à l'esplanade du château, on bénéficie de beaux paysages. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Le chemin qui va à l'esplanade, longe St Pierre à son début. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Une vue panoramique s'offre à nous. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): A quasiment 300m de haut, la vue porte à 100 kms par temps clair... (Photo: Patrick Garcia)
Derrière l’église, un long chemin permet d’atteindre l’esplanade. A droite, le passage d’un train se répercute sur toutes les vallées. Enfin un peu d’air, me dis-je, car la température avoisine les 32 degrés et cette brise aérienne et soutenue, me fait du bien. Je suis à 284 mètres de haut et ma vue porte à 360 degrés, et à plus de 50 kms. Une table d’orientation donne les principaux repaires. En redescendant, j’aperçois une belle demeure dans le plus pur style Quercynois avec une tour centrale. J’en profite pour suivre le topo-guide de l’O.T. qui propose des balades dans les rues de la citadelle. Derrière la mairie, la rue des Consuls me permet d’accéder aux « Jardins du Sénéchal ».
Gourdon (46): Les beaux jardins médiévaux de Gourdon. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Le jardin présente aussi les plantes et les simples utilisés dans les temps anciens. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46) (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Un beau papillon rafraichissant avec ses fontaines. (Photo: Patrick Garcia)
Gourdon (46): Le cadre se prête à la méditation. (Photo: Patrick Garcia)
Cette très ingénieuse initiative permet aux visiteurs de parcourir des jardins créés comme on les disposait au moyen-âge. Des potagers de variétés anciennes plantés hors-sol dans des bacs en châtaigniers tressés. Tandis que plus loin, un jardin des simples nous offre une variété des plantes médicinales et aromatiques, elles aussi en hors-sol. Plus bas, un Rosarium, petit espace consacré aux roses qui servent à parfumer et embellir le jardin, deux vertus curatives à cette époque. Enfin, un verger de variétés anciennes permet d’apprécier, par exemple, la taille en cordon des pommiers, qui permet d’accélérer la mise en fruit et la récolte des pommes.
Cet espace est délicieux, et quand j’arrive par l’escalier du haut, je suis frappé par le motif central du jardin en forme de papillon, ailes déployées. Quatre petites fontaines disposées tout autour, donnent un petit clapotis rafraichissant…. Les maisons nobles qui entourent ce précieux outil pédagogique sont superbes. A signaler que ces jardins sont réalisés par une association de bénévoles, « Vertus Vertes », en partenariat avec la ville de Gourdon.
Gourdon (46): Les vieux quartiers qui enserrent la butte sont à visiter impérativement. (Photo: Patrick Garcia)
Je continue ma balade. Les venelles succèdent aux ruelles pentues. En bas de la butte, la noria des autos et camions est ininterrompue. Dans ces passages qui tiennent presque de l’androne, comme la rue Sourde, je trouve des façades qui ont gardé tout leur cachet, il y a de quoi ravir les photographes et les peintres, ici.
Je passe des heures à visiter la ville, heureux d’avoir la chance de fouler un sol chargé d’histoire dont les témoins sont encore si présents.
L’ABBAYE NOUVELLE :
L'Abbaye Nouvelle près de Gourdon (46): Même ruinée, les vestiges sont splendides! (Photo: Patrick Garcia)
En repartant sur la route de Salviac/Fumel, je m’arrête regarder les restes de l’Abbaye Nouvelle, à Léobard, à 8kms de Gourdon. Cette ancienne abbaye cistercienne fondée au 13ème siècle par les moines de l’abbaye corrézienne d’Aubazine a reçu le coup de grâce à la Révolution. Bien amoindrie par les Anglais, martyrisée par les guerres de religions, il n’y a plus que l’église d’intacte en 1790. Elle a servi de carrière et les restes qui nous sont parvenus, permettent de dire qu’elle devait être très belle.
L'Abbaye Nouvelle près de Gourdon (46): des moignons malgré tout romantiques. (Photo: Patrick Garcia)
L'Abbaye Nouvelle près de Gourdon (46): De beaux restes. (Photo: Patrick Garcia)
Je fais le tour du grand squelette offert à tous les vents. Des travaux de consolidation ont bien eu lieu sous l’égide d’une Association de Sauvegarde, mais il reste tant et tant à faire….
L'Abbaye Nouvelle près de Gourdon (46): On distingue encore l'emplacement des étages grace aux trous de boulins. (Photo: Patrick Garcia)
L'Abbaye Nouvelle près de Gourdon (46): L'endroit est reposant et bucolique. (Photo: Patrick Garcia)
L'Abbaye Nouvelle près de Gourdon (46): Dommage.... Non? (Photo: Patrick Garcia)
L'Abbaye Nouvelle près de Gourdon (46): L'été, de jeunes "Jacquaires" couchent à la belle étoile ici-même. Je l'ai constaté. (Photo: Patrick Garcia)
L'Abbaye Nouvelle près de Gourdon (46): Après avoir fait le tour, retour vers l'entrée. (Photo: Patrick Garcia)
Et ce qui a été dispersé est à jamais perdu, mais revit dans les maisons alentours…. La promenade tout autour est très agréable et attire de nombreux touristes en quête d’un cliché différent, et « Rome-antique » (lol). Je suis sûr que vous aussi, vous laisserez tenter par la chasse à la photo qui finira sa vie sous forme de poster sur un mur de votre chambre…
L'Abbaye Nouvelle près de Gourdon (46): L'entrée cactuelle de l'église. (Photo: Patrick Garcia)
L'Abbaye Nouvelle près de Gourdon (46): La date au-dessus de la porte n'est-elle pas de 1669? (Photo: Patrick Garcia)
Ainsi s’achève cette belle promenade en Bouriane, entre Gourdon et Léobard… Vous m’en direz des nouvelles à votre tour…
PATRICK GARCIA
ECHOS DE L'ASSOCIATION DES ARCHEOLOGUES
DE LOT ET GARONNES
Bulletin d’information n°24 mars 2015
Site internet : Archeo-47.fr
Cette photo illustre un des grands RDVS, celui de Molières en Dordogne, ici la"Maison du Bayle" (Photo de Patrick Garcia)
UN NOUVEAU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Après la tenue d’une Assemblée Générale Extraordinaire le 28 novembre 2014, et un Conseil d’Administration le 23 janvier 2015,
le nouveau Conseil d’Administration est le suivant :
Présidente : Françoise PAUL Vice-président : Anthony COMFORT
Trésorier : Pierre GUNDELWEIN Secrétaire : Jean-François GARNIER 06 10 15 48 43
Secrétaire Adjoint : Georges-René FOUQUE
Membres :
Bernard ABAZ, Yannick BREARD, Marius DAYNAC, Claude GRAS,
Guy JOUY, Jean-Luc MORENO, Rosée MANSUY, Angela MURRAY-RICHARDS,
Romain RAPHAEL-LEYGUES, Alain REGINATO, Patricia RICHARDSON,
Francis STEPHANUS, Jean TAQUET, Michel TRAN, Yannick ZABALLOS
Nous reprenons l'édition des DALG (Documents d'Archéologie du Lot-et-Garonne) qui devraient paraître pour notre journée archéologique du 21/06. Nous avons rencontré le Directeur de la culture au Conseil Général du Lot-et-Garonne au sujet des subventions attribuées à l’association, et nous allons rencontrer dans le mois la Conservatrice régionale de l'archéologie d'Aquitaine au dépôt départemental à Aiguillon.
Les recherches sur le tracé des voies romaines se poursuivent sous la direction de Anthony COMFORT pour le trajet Eysses – Périgueux, Angela MURRAY-RICHARDS pour le trajet Agen – Cahors.
ACTUALITES
CASTILLONNES,
Dépôt monétaire de la fin du XVI° siècle découvert par M. et Mme WHETTON.
Angela MURRAY-RICHARDS est entrée en relation avec les heureux inventeurs de cette
cachette de la période des Guerres de Religion.
M. et Mme WHETTON ont accepté de recevoir les membres de l’association le samedi 21
mars à 14h30. Nous pourrons visiter l’ensemble des lieux en cours de réhabilitation et où
le dépôt a été découvert.
INSCRIPTION OBLIGATOIRE auprès de J.F. Garnier : 06 10 15 48 43
Le lieu de rendez-vous sera communiqué directement aux personnes qui se seront inscrites.
A INSCRIRE DANS VOTRE AGENDA
JOURNEE ARCHEOLOGIQUE DEPARTEMENTALE
DIMANCHE 21 JUIN 2015. EYSSES Salle paroissiale
Communications. Assemblées Générale extraordinaire et ordinaire. Repas. Visite du complexe monumental en cours de fouilles, sous la direction du Responsable, Alain BOUET, Professeur d’Histoire romaine à l’Université de Toulouse. Le programme détaillé de cette journée vous sera communiqué ultérieurement.
Cette manifestation s’inscrira dans le programme des JOURNEES NATIONALES DE L’ARCHEOLOGIE 2015, les 19, 20, et 21 juin, pilotées par l’INRAP, en partenariat avec la Société d’Archéologie et d’Histoire de Villeneuve-sur-Lot.
MANIFESTATIONS ET CONGRES
ECOLE NORMALE SUPERIEURE DE PARIS, 45, rue d’Ulm, 75005 Paris, Thème
des recherches pour 2014-2015 : Dépôts et stockage en Europe au 1er millénaire avant
notre ère. Dans ce cadre : vendredi 6 mars 2015, 10h-13h, Florence VERDIN, (CNRS,
UMR 5607 Ausonius, Pessac) : La question des dépôts en puits : un puits sans fond ?
Cette photo illustre un des grands RDVS, celui de Molières en Dordogne, ici l'église. (Photo de Patrick Garcia)
Cette photo illustre un des grands RDVS, celui de Molières en Dordogne, ici un "manoir visiblement à l'abandon. (Photo de Patrick Garcia)
MOLIERES, Dordogne, Salle des Fêtes : l’Association les Amis de la Bastide de Molières
inaugure le mercredi 11 mars 2015 à 17h30, une exposition sur le thème :
« Quoi de neuf
chez les Pétrucores ? 10 ans d’archéologie gallo-romaine en Périgord » , visible du 10 au 14
mars de 14h à 18h.
Conférence de Christian CHEVILLOT : Périgord, pays des Pétrucores, Leur cadre de vie
à la lumière des nouvelles découvertes. Le samedi 14 mars à 20h30. Un véhicule est susceptible de se rendre à la visite de l’exposition suivie de la conférence de Christian Chevillot. Faites vous connaître auprès de J.F. Garnier 06 10 15 48 43 (4 places)
UNIVERSITE DE TOULOUSE – Jean JAURES, Pavillon de la Recherche, 11 au 14
mars 2015, Congrès ayant pour thème :" L’or de l’âge du Fer en Europe celtique : société,
technologie et archéométrie."
BAYEUX, Calvados, salle de l’Auditorium, 28 – 30 mai 2015. L’objet au Moyen Age et à
l’époque moderne : fabriquer, échanger, consommer et recycler. XI° Congrès
international de la Société d’Archéologie Médiévale, Moderne et Contemporaine,
Programme détaillé et inscription : http://sam2015.sciencesconf.org
PUBLICATIONS
VOLATRON Jean-Pierre," Le télégraphe Chappe en Lot-et-Garonne, 1834 – 1853."
Format : 21x29,7, 320 pages, 348 illustrations. Un document qui fait le point sur les
derniers vestiges du début de la communication à distance.
En commande chez l’Auteur, M. VOLATRON Jean-Pierre, 371, route de Cléry, 45370
DRY, prix : 39€ plus 10€ par exemplaire pour frais d’envoi et conditionnement.
BERDOY Anne : "Des potières et leurs maris : Histoire d’un artisanat en Béarn (XIII°-
XX°S.)", 356 p. environ, ill., 16x24 cm.
Ouvrage à réserver avant le 29 mai 2015: chèque à MonHélios, 1 rue d’Aquitaine, 64000
PAU, prix : 20€ plus 5€ de frais de port.