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Mémoire des Hommes de Sainte Livrade sur Lot
30 avril 2020

PAGE 237: MENDE, REINE DU GÉVAUDAN ET SA FLAMBOYANTE CATHÉDRALE DU PAPE URBAIN V (48)

MENDE FACADE PAPE 796 copie

Blasonnement:

Mende_1475_COA

Ancien: Les armes de la ville en 1475, actualisées en l'honneur du roi Louis XI, et qui perdurent jusqu'au XVIe siècle: "d'or, à une fasce de gueules, surmontée de deux fleurs de lys d'azur." (Wikipédia)

800px-Blason_Mende

Actuel: « d'azur à la lettre M onciale d'or surmontée d'un soleil du même. » Sa devise est : « Tenebræ eam non comprehenderunt” (Les ténèbres ne m'ont pas envahie). La symbolique du blason, aussi appelé « le soleil rayonnant », ainsi que la devise illustrent toutes deux la fidélité de Mende envers la foi catholique durant les heures sombres des guerres de religion. (Wikipédia)

TRAJET MENDE

 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : trajet depuis Ste Livrade 47110  

 SITUATION DE MENDE

 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : Implantation de Mende au sein du Gévaudan. (Photo : SERVICE DU PATRIMOINE DE LOZERE)

CARTE DU GÉVAUDAN OÙ SÉVIT DE 1764 À 1767, LA TERRIBLE BÊTE DU GÉVAUDAN 

PEREGRINATIONS DE LA BETE DEFINITIF LEGENDE

Qui ne connait l’histoire de la « Bête du Gévaudan ». Un loup énorme, ou un animal hybride y sévit de juin 1764 au 19 juin 1767, soit 3 ans, presque jours pour jours, dans les provinces auvergnates du Gévaudan, de la Margeride et de l’Aubrac. Afin de mieux lire cette carte, téléchargez-la sur votre PC, elle est libre de droit. (Pour en savoir plus, lisez l'article en cliquant sur le lien suivant:

SAUGUES (43) OU L’ÉNIGME DE LA BÊTE DU GÉVAUDAN. ou http://memoiredelivrade.canalblog.com/archives/2017/11/30/35915287.html   

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Une gravure d'époque

LA BETE

 Reconstitution de la Bête par un spécialiste, d'après les 31 mesures faites lors de l'exament mortuaire par le médecin légiste en présence d'un nombreux public.

CHEMIN DE RANDONNEE URBAIN V

de Nasbinals à Avignon.

chemin Urbain V sur la partie Nasbinals- Mende

Voici le tracé du chemin de randonnée-pélerinage Urbain V en l'honneur de ce pape natif du Gévaudan. Ici c'est la partie Nasbinals - Mende. Pour le voir en totalité, cliquez sur le lien suivant https://www.google.com/maps/d/u/1/viewer?ll=44.56588857396457%2C3.2636656127930337&z=11&mid=1DDmPvsAVpip1OkSF733zWEWVq7A 

 LES ORIGINES

 Mende-coeur-de-Lozère

 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : ici le Lot qui passe à Mende, il est né  à quelques dizaines de kms de là à 1 300 mètres sur le versant de la montagne du Goulet (Photo du net)

Mende s’élève dans un vallon charmant sur le bord du Lot, au pied de montagnes d’où jaillissent un grand nombre de sources qui s’en vont serpentant à travers les jardins et les prairies des bastides éparses autour de la ville. Rien de plus agréable que l’aspect de ces petites maisons blanches au milieu de campagnes fertiles et de riants vergers. Vue de loin avec sa forme triangulaire, ses clochers et ses toitures en ardoises, Mende charme les regards du voyageur. Son église est assez remarquable. Bâtie d’abord dans le quartier dit des Claustres, à cause du cloître qui y était adossé, elle fut bientôt trop petite pour un clergé nombreux et la population de la ville, qui allait toujours croissant. Il fallut songer à faire construire un vaisseau plus grand.

MENDE PREFECTURE 786 copie

 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : la jolie préfecture de Lozère, adjacente à la cathédrale. (Photo : Patrick Garcia)

MENDE RUE 683 copie

 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : dans les quartiers anciens. (Photo : Patrick Garcia)

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 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : un très joli trompe l'oeil à l'entrée des quartiers anciens. (Photo : Patrick Garcia)

Mende est une ville ancienne, sur la rive gauche du Lot, capitale de la Lozère. C’était autrefois le chef-lieu d’un comté, siège d’un évêché et d’un bailliage, dépendant du parlement de Toulouse et de la généralité de Montpellier ; Mende possédait plusieurs édifices religieux: collège, séminaire, couvents de cordeliers, carmes, capucins, ursulines, etc. 

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 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : il y a de très nombreuses fontaines, diverses et variées dans la ville... (Photo : Patrick Garcia)

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 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : il y a de très nombreuses fontaines, diverses et variées dans la ville... (Photo : Patrick Garcia)

MENDE FONTAINE 821 copie

  Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : il y a de très nombreuses fontaines, diverses et variées dans la ville... (Photo : Patrick Garcia)

  MENDE FONTAINE 823 copie

 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : il y a de très nombreuses fontaines, diverses et variées dans la ville... (Photo : Patrick Garcia)

Au 4ème siècle, cette ville n’était qu’un petit bourg (viculus), composé d’habitations éparses le long de la rive gauche du Lot, au-dessous du mont Mimat, qui lui a donné son nom, au milieu d’un pays abondant en laitage et en mines d’argent. Après la destruction de Gabalum et le siège de Grèzes (Castrum Gredonense) par les Vandales (376), saint Privat, apôtre des Gabales, s’était réfugié dans une grotte voisine de ce bourg, sur le mont Mimat. Surpris par les barbares, il refusa de sacrifier à leurs idoles. Alors, dit la légende, ils placèrent le saint dans un tonneau garni de faux tranchantes et le firent rouler jusqu’au pied de la montagne ; mais des âmes pieuses recueillirent secrètement le corps du martyr et l’ensevelirent.

L'ORIGINE DU POUVOIR TEMPOREL DES EVÊQUES DE MENDE

Après le départ des Vandales, on bâtit une église sur son tombeau. Bientôt célèbre par les miracles que ses reliques y opéraient, ce lieu qui, suivant le chroniqueur Adon, n’était qu’un mas (un hameau), se peupla et se couvrit d’habitations, et insensiblement il se forma à l’entour une ville si considérable que celle de Gabalum fut tout à fait abandonnée. Mende hérita de la puissance de l’antique cité des Gabales : elle devint la capitale du Gévaudan, et le siège épiscopal, qui était auparavant à Javoux, y fut transféré. Cette translation eut lieu d’une manière solennelle ; on plaça dans l’église les reliques de saint Privat. Depuis, le siège épiscopal est toujours resté dans cette ville ; il a été suffragant de la métropole de Bourges jusqu’à l’érection de l’archevêché d’Albi. Raymond de Saint-Gilles, comte de Toulouse et du Gévaudan, céda, dit-on, aux évêques de Mende ses droits sur ce pays.

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 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : La ville de Mende au 16ème siècle. (Photo du Net)

Adalbert, qui occupait ce siège en 1161, fit élever des murailles autour de Mende, qui de bourg devint alors cité. Adalbert ayant fait hommage de ses droits au roi Louis VII, en obtint une bulle d’or. Le roi dit dans cette charte :

« Qu’on n’avoit vu de mémoire d’homme aucun évêque de Gévaudan venir à la cour des rois de France, ses prédécesseurs, pour leur jurer fidélité, parce que ce pays de difficile accès avoit toujours été au pouvoir des évêques, qui y exerçoient l’autorité temporelle et spirituelle ; qu’Adalbert, sachant que la justice royale appartenoit à l’autorité royale, estoit venu reconnoître, en présence des principaux barons du royaume, que son évêché dépendoit de la couronne de France, et que, se soumettant à la personne du roi, il lui avoit prêté serment de fidélité. »

Le roi « déclare aussi que cet acte ne préjudicie en rien aux droits dont les évêques gabalitains avaient toujours joui, et il accorde à Adalbert et à ses successeurs l’évêché des Gabali, avec les droits régaliens. Il veut enfin que celle église soit libre et exempte de toute exaction. »

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 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : Mende en perspective. (Photo du Net )

Telle est l’origine du pouvoir temporel dont les évêques de Mende jouirent jusqu’à la Révolution. Ils étaient seigneurs haut justiciers de la ville et avaient le droit de battre monnaie. Ils prétendaient même à la souveraineté du pays. On rapporte que ces prélats, officiant pontificalement, faisaient mettre devant eux auprès de l’autel un sceptre d’or ; l’un d’eux, Guillaume de Peyre, ne se contenta point de faire la guerre au roi d’Aragon, mais à ses propres vassaux (1223) ; ceux-ci se révoltèrent, chassèrent l’évêque, qui ne tarda pas à rentrer, mais pour recommencer ses menées. Il céda, en 1225, le Gévaudan à Jacques, roi d’Aragon ; ses successeurs n’en revendiquèrent pas moins leur droit sur ce pays ; mais déjà la royauté avait grandi, et de toutes parts les seigneurs féodaux comptaient avec elle. Se sentant trop faible pour lui résister, l’évêque de Mende consentit, en 1306, à partager avec Philippe le Bel la seigneurie et la justice du Gévaudan. D’après ce traité, l’évêque fut reconnu comte et le roi souverain de ce pays.

MENDE FACADE PAPE 795 copie

 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : Le pape Urbain 5 sur le parvis de la cathédrale. Natif des environs, à Grizac en 1310, il fut le 6ème pape en Avignon au 14ème siècle. (Photo : Patrick Garcia)

 Avant 1789, on y rendait encore la justice en leur nom. Quand c’était le tour du roi, elle se rendait à Marvejols, et à Mende quand c’était le tour de l’évêque ; ce dernier présidait, en outre, les états du Gévaudan. Parmi les sièges épiscopaux de France, celui de Mende n’est pas le moins illustre :

il compte soixante-douze évêques, dont cinq au rang des saints ; un pape, Urbain V, et six cardinaux.

Dans la guerre de Charles VII et de Louis XI contre les d’Armagnac, les habitants de Mende se déclarèrent pour la royauté. Aussi Louis XI, pour récompenser ses consuls et ses habitants, en 1479, leur permit d’ajouter à leurs armes deux fleurs de lis au chef de l’écu ; il fit plus, il nomma, en 1475, Jean Petit, évêque de Mende, son lieutenant général en Languedoc, et leur octroya divers privilèges. L’évêque de Mende, seigneur de la ville, s’opposa à l’exécution des lettres du roi qui passa outre et ajouta aux armes qu’il avait accordées aux consuls et habitants de Mende un « L » couronné entre les deux fleurs de lis qui étaient au chef de l’écu (1475).

LES GUERRES DE RELIGIONS 


Au XVIe siècle, Mende eut à souffrir des guerres de religion. Assiégée et prise en 1562 par les protestants, qui n’y laissèrent qu’une faible garnison, elle avait été reprise par les catholiques, quand, dans la nuit de Noël 1579, pendant que les habitants étaient dans les églises, le capitaine Merle, à la tête d’une bande de calvinistes, l’escalada et s’empara de la grande place avant que les habitants puissent se rassembler. Le gouverneur voulut la défendre, mais il fut tué, et quelques soldats qui s’étaient réfugiés dans une tour furent obligés de se rendre.

pillage 3

 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : Mende eut fort à souffrir lors des guerres de religions, comme ici, ce fut souvent le petit peuple qui en subit l'horreur. (Gravure de Callot)

Il y eut un grand nombre de catholiques égorgés, et la ville fut brûlée et rasée en grande partie. Alors la noblesse catholique du Gévaudan, du Velay, de l’Auvergne et du Vivarais, s’assemble à Chanac, et sous les ordres de Saint-Vidal et de Christophe d’Apcher entreprend de chasser de Mende les religionnaires.

   Saint-Vidal et d’Apcher envoient sommer le capitaine Merle de rendre la place. Merle répondit qu’il les attendait, et que, s’ils ne venaient pas à lui, il irait les chercher. Il tint parole. Sorti de Mende à la tête de cent gens d’armes et de deux cents arquebusiers à cheval, il arrive secrètement de nuit à Chanac, en force les portes, et, faisant main basse sur les gardes, entre dans la ville, d’où il ne sort que chargé de butin et emmenant avec lui deux cents chevaux de bataille pris aux catholiques (1580). Châtillon, qui commandait dans le bas Languedoc pour le roi de Navarre, engagea le capitaine Merle à sortir de Mende, sous prétexte qu’il avait besoin de son secours pour le siège d’une place, — en réalité pour l’éloigner d’une ville où il compromettait la cause de la Réforme par ses excès. Merle ayant donné dans le piège, Châtillon s’empara de Mende et y mit garnison ; mais, furieux d’avoir été joué, le capitaine huguenot surprend la ville, la met à contribution et chasse en partie les habitants qui lui étaient suspects. S’il évacua la place dans la suite, ce fut volontairement, en vertu d’un traité dont il dicta les conditions (1581). Alors Mende renfermait plusieurs églises très riches. On rapporte que les calvinistes emportèrent de Mende plus de deux cents quatre-vingts marcs d’argent en vases sacrés et en reliquaires. Ils fondirent la grosse cloche de la cathédrale pour en faire des canons. A la fin du XVIe siècle, en 1595, Mende tomba au pouvoir du duc de Joyeuse. Celui-ci y fit construire une citadelle, qui fut rasée en 1597, Henri IV ayant réduit la ville sous son obéissance.

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 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : Gravure contemporaine des faits (1589) où l'on voit Mathieu Merle, le boucher Huguenot en compagnie de la Mort, qui ne le quittait jamais. (Photo du Net)

Le capitaine Mathieu Merle, ce qu’en dit l’Histoire
Mathieu Merle est né à Uzès en 1548. A 24 ans, il est intendant au château d'Astorg de Peyre (Gévaudan) lorsque celui ci est assassiné la nuit de la St Barthélémy. Sa veuve Marie de Crussols l'aide alors à recruter une troupe solide. Le vengeur du baron de Peyre va devenir le maître du Gévaudan et l'un des grands chefs protestants du Languedoc. Génial capitaine, il engagera une guerre cruelle et sans merci aux catholiques. Merle s'emparera de Mende dans la nuit de Noël en 1579, pillera la ville et détruira sa cathédrale.

guerre de religion

 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : scène classique d'un épisode de la guerre de religion. (Photo du Net)

Merle ne fut pas un vulgaire aventurier. Il fit la guerre pour le parti huguenot, sous la direction d’Henri de Navarre. Il la fit de manière efficace et ses cruautés s'expliquent, en partie, par les mœurs barbares de cette époque. A son départ, le Gévaudan semblait sortir d'un tremblement de terre : villes, forteresses, églises, cathédrale, tout était en ruines.

Après son démantèlement, cette ville ne prit aucune part aux guerres civiles ou religieuses, qui éclatèrent dans le pays sous Louis XIII et sous Louis XIV. 

LA CATHÉDRALE

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 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : la cathédrale ND et St Privat: la façade, avec ses deux clochers, à gauche, celui de l'Evêque, et à droite, celui des Chanoines. (Photo : Patrick Garcia)

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 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : la cathédrale ND et St Privat: la façade, avec ses deux clochers, à gauche, celui de l'Evêque, et à droite, celui des Chanoines. (Photo : Patrick Garcia)

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 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : la cathédrale ND et St Privat: le magnifique auvent de ND dominé par une belle rosace. (Photo: Patrick Garcia)

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 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : la cathédrale ND et St Privat: une dentelle de pierres... (Photo: Patrick Garcia)

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Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : la cathédrale ND et St Privat: Vue latérale de la nef et les deux clochers. (Photo: Patrick Garcia)

A cet effet, le roi Charles V ordonna en 1364, à la prière du pape Urbain V qui avait été évêque de Mende, le dénombrement des feux du Gévaudan, taxés chacun à un florin ; et, en 1366, les travaux commencèrent. Ce n’est qu’en 1467 que cette reconstruction fut achevée. Au XVIe siècle, cette église était très riche en ornements, vases d’église, châsses, or, vermeil et argent, qu’elle devait à la munificence du pape Urbain V ou de ses évêques ; mais les guerres de religion l’en dépouillèrent. Restaurée en 1620, mais assez mal, quoique son clergé comptât plus de cent bénéficiers, c’est encore aujourd’hui un vaste et majestueux édifice.

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 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : la cathédrale ND et St Privat: une des gargouilles. (Photo: Patrick Garcia)

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  Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : les dentelles de pierre de ce clocher  sont magnifiques. (Photo : Patrick Garcia)

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  Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : on voit bien la différence entre les deux clochers, à gauche "les Chanoines" et à droite "l'Evêque". (Photo : Patrick Garcia)

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MENDE LES FLECHES 810 copie

  Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : jolie perspective sur le clocher de "l'Evêque".  (Photo : Patrick Garcia)

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  Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : sympathique ce portail Nord! (Photo : Patrick Garcia)

 

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Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : à l'opposée, le portail Sud. (Photo : Patrick Garcia)

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  Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : grande et magnifique rosace au-dessus de l'auvent du portail d'entrée. (Photo : Patrick Garcia)

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  Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : l'ombre d' Urbain V plane sur Mende, mais aussi sur tout le Gévaudan, il y aussi une randonnée doublée d'un pélerinage passant par Nasbinals, nommée le "Chemin d'Urbain V". (Photo : Patrick Garcia)

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  Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : Urbain V veille sur "sa" cathédrale. (Photo : Patrick Garcia)

 Bâtie dans le style gothique, elle est divisée en trois nefs et surmontée de deux clochers, dont le plus haut passe pour un chef-d’œuvre d’art. Rien de plus élégant et de plus hardi que sa structure, ses ornements dentelés, ses colonnes effilées, ses galeries et l’élévation de sa flèche. Il faut monter deux cent quarante et une marches pour parvenir à la quatrième galerie, où se trouve l’horloge. Sa flèche est octogone, et présente, à l’extrémité, dans l’intérieur, des ouvertures oblongues comme celles des minarets. Avant les guerres du XVIe siècle, il y avait là une grosse cloche dite la nonpareille. C’est cette cloche que les calvinistes, en 1579, convertirent en canons. Un dôme ou chapiteau en forme de cône renversé, qui en représente, dit-on, les dimensions, couronne la tour de l’escalier. Après les Cent-Jours, le préfet de la Lozère et le maréchal Soult furent enfermés dans ce clocher ; mais là se bornèrent heureusement les excès de la réaction royaliste à Mende.

PLAN CATHE

 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : plan de ND (Photo : Wikipédia)

 

COUPE AXONOMETRIQUE DE ST PRIVAT

Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : Coupe axonométrique de ND. (Photo : SERVICE DU PATRIMOINE DE LOZERE)

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  Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : Dans l'un des collatéraux de la cathédrale. (Photo : Patrick Garcia)

CHARPENTE AU DESSUS DES VOUTES DE MENDE

 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : entre toiture et voûtes de ND. (Gravure : SERVICE DU PATRIMOINE DE LOZERE)

 MENDE DEAMBULATOIRE 849 copie

  Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : dans le déambulatoire. (Photo : Patrick Garcia)

MENDE NEF 860 copie

  Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : l'immense nef de ND. (Photo : Patrick Garcia)

MENDE BATTANT 857 copie

  Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : le battant de la cloche "Non Pareille" détruite par les huguenots est exposée en comparaison d'une porte et montrer l'énormité de ce bourdon... (Photo : Patrick Garcia)

MENDE BATTANT 858 copie

 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : en gros plan, l'énorme battant de la "Non Pareille". (Photo : Patrick Garcia)

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 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : parmi les tapisseries d'Aubusson. (Photo : Patrick Garcia)

MENDE TAPISSERIE 647 copie2

MENDE TRESORS 855 copie

 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : dans la "salle du Trésor". (Photo : Patrick Garcia)

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 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : autre vue de la salle du Trésor. (Photo : Patrick Garcia)

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 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : crypte et tombeau de St Privat. (Photo : Patrick Garcia)

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 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : la Vierge Noire de Mende date du 11ème siècle, en bois d'olivier, fut rapportée des croisades et est l'objet d'une intense vénération, comme toutes ses consoeurs d'Auvergne. (Photo : Patrick Garcia)

MENDE VIERGE NOIRE 655 copie

 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : la Vierge Noire de Mende date du 11ème siècle, en bois d'olivier, fut rapportée des croisades et est l'objet d'une intense vénération, comme toutes ses consoeurs d'Auvergne. (Photo : Patrick Garcia)

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Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : parmi les oeuvres d'art exposées dans ND.  (Photo : Patrick Garcia)

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Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : Un joli retable. (Photo : Patrick Garcia)

MENDE TABLEAU 835 copie

 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : parmi les oeuvres d'art exposées dans ND.  (Photo : Patrick Garcia)

MENDE TABLEAU CRYPTE ST PRIVAT 835 copie

 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : parmi les oeuvres d'art exposées dans ND.  (Photo : Patrick Garcia)

Il y avait autrefois dans cette ville un couvent de cordeliers, fondé, vers l’an 1220, par saint Antoine de Padoue. Pillé et saccagé par les huguenots, il fut rétabli par la bienfaisance des hauts barons du Gévaudan, dont les armoiries étaient au-dessus du portail de l’église et les tombeaux autour du parvis. Il parait que ces seigneurs, qui n’habitaient pas Mende et qui avaient des sépultures dans les églises paroissiales de leurs terres, préféraient être enterrés dans cette église.

Il y a plusieurs années, en la dépavant, on y trouva des ossements et un anneau sur le chaton duquel on avait gravé des armes dans un écusson. On croit qu’il appartenait à l’un de ces barons, qui, suivant l’usage d’alors, ne sachant ni lire ni écrire, se servait de son anneau pour sceller ses actes, comme d’autres le faisaient avec le pommeau de leur épée.

MENDE DE NOS JOURS

 

Depuis, Mende tend à s’embellir. Son boulevard, ses nouvelles rues sont bordés d’assez beaux édifices. Son palais de justice, sa fontaine des Griffons, sa place d’Urbain V où s’élève la statue de ce pape fondateur de sa cathédrale, son hôtel de ville, son ancien palais épiscopal, l’hôtel de la préfecture, sa bibliothèque, un musée, de vastes casernes, telles sont, avec sa cathédrale, les seuls monuments remarquables que cette ville possède.

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Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : Une série de magnifiques portes séculaires à travers la ville ancienne. (Photo : Patrick Garcia)

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 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : Une série de magnifiques portes séculaires à travers la ville ancienne. (Photo : Patrick Garcia)

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 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : Une série de magnifiques portes séculaires à travers la ville ancienne. (Photo : Patrick Garcia)

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Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : Une série de magnifiques portes séculaires à travers la ville ancienne. (Photo : Patrick Garcia)

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 Mende, capitale de la Lozère et du Gévaudan : Une série de magnifiques portes séculaires à travers la ville ancienne. (Photo : Patrick Garcia)

Sur la pente rapide et dépouillée du mont Mimat, qui la domine, se trouve l’ermitage de St Privat, taillé en partie dans le roc. Cet ermitage est à 200 mètres au-dessus de la ville : on y monte par un sentier où s’élèvent de distance en distance des stations pour les fidèles qui s’y rendent en pèlerinage.

Il se faisait à Mende un commerce considérable de draps communs connus sous le nom de serge de Mende, et que l’on expédiait dans les départements et à l’étranger. Une grande partie du peuple tirait sa subsistance du produit de sa fabrique. L’habitant de Mende est doux, affable et prévenant.

(Tiré de : http://mende48.free.fr/histoire.htm)

PATRICK GARCIA

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