Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mémoire des Hommes de Sainte Livrade sur Lot
30 mai 2020

PAGE 239: VISITE D'« OMAHA BEACH », DU MUSÉE « OVERLORD », DE STE MÈRE L’ÉGLISE, DES CIMETIÈRES CANADIEN ET AMÉRICAIN

 DSCN0031 copie

    Je poursuis ma découverte des plages et monuments du débarquement sur les côtes normandes, un pèlerinage émouvant que je rêvais de réaliser depuis mes tendres années. J’ai commencé par la ville martyre de Falaise, théâtre d’affrontements terribles, que je raconterai prochainement,  et je file vers les plages du débarquements avec leurs cortèges d’actes de bravoure, d’abnégation et de sacrifice… Je vous emmène avec moi. C’est parti !

plages du debarquement copie


CIMETIÈRE MILITAIRE CANADIEN DE BRETTEVILLE SUR LAIZE À
  CINTHEAUX

 

DSCN9864 copie

Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le cimetière canadien de Cintheaux: "Venus de si loin..." (Photo : Patrick Garcia)

   En quittant la ville martyre de Falaise, où de nombreux soldats canadiens sont tombés, j’avais lu que les dépouilles de près de 3 000 d’entre eux, tombés lors de la Bataille de Normandie, dans les premières semaines, étaient rassemblées à Cintheaux dans un mémorial. C’est un petit village pas facile à trouver, même avec un GPS, à mi-chemin de la route de Caen.  

    Pour cette visite de quelques lieux de mémoire, le temps est dans le ton, brouillard épais et crachin, morose quoi, la toussaint deux mois à l’avance. Enfin, j’arrive à l’extérieur du Cimetière Canadien de Bretteville sur Laize, mais curieusement situé sur la commune de Cintheaux.

DSCN9849 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le cimetière canadien de Cintheaux: une immense feuille d'érable, emblème du Canada. (Photo : Patrick Garcia)

DSCN9859A copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le cimetière canadien de Cintheaux. (Photo : Patrick Garcia)

   Je gare mon Pépère sur un grand parking peint aux armes du drapeau canadien, une immense feuille d’érable rouge de plus de 10 mètres,qui  trône en son centre. Sur ce parking, un panneau site le nom des villes à proximité et le nom des cimetières et mémoriaux les plus proches, dont celui d’Urville-Langannerie où reposent les dépouilles de nombreux soldats polonais, nation très touchée aussi dans ce secteur, en particulier.

   A l’extérieur, une stèle en forme d’érable est dressée, dénommée « Place Gérard Doré ». Sur cette stèle, au centre de la feuille d’érable, dans un cercle représentant la France, une colombe avec un rameau d’olivier, et au-dessus, un cartouche : « GÉRARD DORÉ, engagé volontaire à 15 ans. Bataillon des Fusiliers de Mont-Royal- R.C.I.C. CANADA. –Mort le 23 juillet 1944 à 16 ans à Verrières. »

Gérard_Doré

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le cimetière canadien de Cintheaux. Le jeune Gérard Doré, un héro! (Photo : Patrick Garcia)

DSCN9854 copie copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le cimetière canadien de Cintheaux. Le jeune Gérard Doré, un héro! (Photo : Patrick Garcia)

  C’est un village situé à 10 kms de là. L’histoire d’un gosse né au Québec, qui veut s’engager à tout prix et triche sur son âge.  Il est considéré comme le soldat le plus jeune des forces alliées, tombé sur le front Ouest. Quel courage et quel exemple face à la barbarie de ceux qui ont préféré trahir leur peuple et parfois s’enrichir...

   Sans citer certains, qui ont retourné leur veste à la Libération ! L’abnégation de cette jeunesse fauchée dans la fleur de l’âge est résumée ici, sous mes yeux émus.

    Je me dirige vers l’entrée du mémorial. Un portique à 8 colonnes avec une sorte de chapelle de chaque côté, surmontées chacune d’un mât avec les drapeaux canadien et français. Ce qui frappe, en ce jour, c’est le silence, troublé par le croassement des vols de corbeaux dans le ciel lourd et triste. Sous le portique, des explications sur la Bataille de Normandie, une carte et le dénombre des victimes qui reposent ici : 2 872 Canadiens, 80 Britanniques, 4 Australiens, 1 Néo-Zélandais et 1 Français, unis pour l’éternité.

   Dans ma jeunesse j’avais visité, lors de mon service militaire, les cimetières autour de Verdun et Douaumont... Je retrouve ici la même émotion devant l’injustice de tous ces jeunes décimés par la folie des hommes. Que l’on se sent petit devant tant de victimes innocentes. Et ce sera pire un peu plus tard, à Colleville-sur-Mer, où 10 000 autres jeunes hommes reposent pour leur dernier sommeil.

DSCN9863 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le cimetière canadien de Cintheaux. Les héros canadiens sont alignés impeccablement et dans un écrin parfaitement entretenu.   (Photo : Patrick Garcia)

DSCN9867 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le cimetière canadien de Cintheaux. Au centre du cimetière, comme un phare sur cette mer de tombes blanches, une très grande croix flanquée d'un glaive....Photo : Patrick Garcia)

    Ici pas de croix, des plaques de marbre blanc immaculé, bien sûr parfaitement alignées et fleuries, le grand terrain impeccablement  entretenu, est encadré d’arbres, sorte de haie d’honneur pour préserver un peu d’intimité et de recueillement vis à vis des champs et des fermes alentours.

   Au beau milieu de ces alignements et du tapis gazonné impeccable, une croix érigée sur un socle à gradins eux aussi immaculés. Au coeur de cette croix, ce qui me semble être un glaive dans le style des chevaliers du Moyen-âge.

Sans titre-1 copie copie copie

Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le cimetière canadien de Cintheaux. 3 types de tombes avec motifs différents. (Photo : Patrick Garcia)

   La lecture des noms et surtout leurs âges respectifs sont édifiants, de 18 à 25 ans, souvent... Une feuille d’érable pour les fantassins, un serpent entrelacé sur une baguette pour le « caducée » des services médicaux-infirmiers, un aigle royal ailes écartées pour les aviateurs du Royal Canadian Air Force.... Je n’ai pas su trouver les stèles des marins, dont souvent les corps disparaissent à jamais dans l’abîme. Pour chacun, la religion est indiquée par son attribut...

    Que d’émotion, quand je repars avec mon véhicule en direction des plages du débarquement, et en particulier vers Colleville-sur-Mer. Je tiens à y visiter Omaha Beach, le Mémorial Américain et je vais commencer par le Musée Overlord et son impressionnante reconstitution scénographique.

L’OVERLORD MUSEUM *OMAHA BEACH*

« L’HISTOIRE A TAILLE RÉELLE »

DSCN0091a copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia)

DSCN9916a copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia)

DSCN9918 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia)

DSCN9982A copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia)

DSCN9906 copie

Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord : 2 Sherman côte à côte, le premier a un blindage soudé, le second, un blindage moulé... (Photo: Patrick Garcia)

DSCN9889A copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord : le célèbre canon allemand anti-aérien.

DSCN9890A copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord : ( Photo : Patrick Garcia)

DSCN9891AB copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia)

DSCN9929 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia)

  Ce musée, est, je crois, un de ceux qui m’ont le plus impressionné parmi les centaines que j’ai visités. Situé auparavant à Falaise, il est venu s’installer au plus près des plages du Débarquement, sur une grande surface gazonnée où sont exposés des modèles de véhicules militaires (parait-il) tous en état de marche ! Au milieu de ce parc, un nouveau grand hall d’exposition qui ressemble étrangement à....un énorme bunker. Et tout autour, en visite libre, chars, canons, casemate à mitrailleuse, et, même des épis métalliques ou en béton anti-débarquement ! On ne peut manquer ce musée entouré de plusieurs grands axes et dont les grands parkings sont toujours pleins.

    Je fais le tour des modèles en visite libre à l’extérieur avant d’aller visiter le musée proprement dit où plus de 10 000 pièces sont exposées. Il y a quand même du « matos », me dis-je. Ici un canon allemand Flak 36 de 88mm d’une portée de 10 à 15 kms pouvant percer 84mm de blindage à 2km ! Juste derrière, une des casemates « mobiles » nommées « Tobrouk », puisqu’elles furent utilisées la première fois en A.F.N…

DSCN9913a copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia)

DSCN9923a copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia)

DSCN9911 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia)

DSCN9895b copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia)

Ces fortifications seront les plus utilisées sur tout le Mur de l’Atlantique, équipées, principalement, des redoutables MG 34 et MG 42. Enterrées, elles constituaient des cibles difficiles à atteindre pour les alliés. Il y en avait pas moins de 16 à Omaha.

   Durant ma visite, un convoi exceptionnel arrive avec une grue pour en installer une seconde ! Les 29 tonnes de béton viennent compléter le parc des curiosités, et sont déposées délicatement par une énorme grue autoportée. Plus loin, un tank TRV de dépannage monté sur un pont mobile, l’ensemble « flambant neuf »...

   Juste à côté un canon automoteur « Sexton » armé d’un canon de 25 livres... Puis, très proches, deux chars en parfait état : un « M10 Tank Destroyer » et un « M4 Médium Tank Sherman », le char emblématique américain. Le « M10 » au puissant blindage 112 à 51mm et au canon de 76mm fut transformé pour le jour « J » avec un canon de 17 livres en char « Achilles ». Son agilité et sa rapidité (48km/h) lui permettent de surprendre et détruire les chars ennemis.

   Quand au « Sherman », tout en rondeur avec sa coque moulée, il est reconnaissable entre tous. 49 000 en furent construits, j’en verrai partout ensuite lors de mon périple, dans les musées, mais aussi dans les monuments aux morts.... Sa conception simple, sa fiabilité, sa rapidité (42km/h), sa facilité d’entretien en font un char très apprécié des équipages et mécaniciens. Son canon de 76mm, faiblement blindé, (76mm à la tourelle et 51mm pour le reste), ne permet pas de lutter contre des chars lourds allemands  (Panther-Tigres), mais ses points faibles seront compensés par sa supériorité numérique, par le ravitaillement efficace et la rapidité de remplacement des véhicules détruits...

LA VISITE DU MUSÉE

  Vu l’investissement, le billet à 10 euros est presque bon marché, combien de temps et d’énergie a-t-il fallu à Michel Leloup (1929 - 2011) (fondateur des collections) pour rassembler et remettre en état, valoriser et monter les scénographies qui illustrent ce musée (Voir l’article plus en détail en fin de mes notes) ! La première partie est consacrée à établir la situation du pays et de la région au moment du débarquement à l’aide de cartes, de photos, d’objets...

 

DSCN9934A copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia)

DSCN9941A copie

Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia)

DSCN0011 AB copie

Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia)

DSCN9942a copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia) Cette moto chenille allemande est ici récupérée par des soldats américains.

DSCN9944 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia)

DSCN9965a copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia) Le fameux véhicule de débarquement immortalisé par le "Jour le plus Long".

DSCN9971a copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia) Lautre véhicule de débarquement amphibie.

DSCN9978a copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia) Section de Panzergrenadiers de la "Hitlerjugend".

   Très vite on tombe dans le dur... Des reconstructions de scènes avec des mannequins aux visages et au teint parfaitement réalistes, habillés avec le plus grand soin, équipés et armés fidèlement, représentant des situations d’actions dont nous avons tous entendus parler. Mais ici, nous pouvons les « vivre » sans risque aucun, face à des vitrines d’instants de vie, de combat, ou de mort... Céans des maquisards écoutant les ordres de « Radio-Londres », là, des parachutistes synchronisant leur montre avant l’assaut. Plus loin des fantassins à l’assaut des plages et des défenses passives métalliques, où un L.C.V.P. (barge de débarquement) chargé de victimes portées par des brancardiers...

DSCN0001-DSCN0022a copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia) 

Le SdKfz 161 Panzerkampfwagen IV, PzKpfW IV, ou Panzer IV, est un char moyen allemand utilisé lors de la Seconde Guerre mondiale. Conçu comme char d'appui-feu armé d'un canon de 7,5-cm court KwK 37 L/24 (destiné aux tirs anti-infanterie, pour les Panzer IV Ausf. A / B / C / D / E / F), il est réarmé avec un canon long antichar 7,5 cm KwK 40 L/43 à partir de mars 1942 (Panzer IV Ausf. F2, puis canon L/48 pour les versions G / H / J).

Le PzKpfW IV fut le char le plus utilisé par la Panzerwaffe avec 9 000 exemplaires produits. Son châssis fut utilisé pour plusieurs véhicules spéciaux et chasseurs de chars. Ses équivalents alliés furent le M4 Sherman américain produit à 50000 exemplaires, et le T-34 soviétique produit à 60000 exemplaires.

DSCN0001-DSCN0052 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia) 

Le SdKfz 161 Panzerkampfwagen IV, PzKpfW IV, ou Panzer IV, est un char moyen allemand utilisé lors de la Seconde Guerre mondiale. Conçu comme char d'appui-feu armé d'un canon de 7,5-cm court KwK 37 L/24 (destiné aux tirs anti-infanterie, pour les Panzer IV Ausf. A / B / C / D / E / F), il est réarmé avec un canon long antichar 7,5 cm KwK 40 L/43 à partir de mars 1942 (Panzer IV Ausf. F2, puis canon L/48 pour les versions G / H / J).

Le PzKpfW IV fut le char le plus utilisé par la Panzerwaffe avec 9 000 exemplaires produits. Son châssis fut utilisé pour plusieurs véhicules spéciaux et chasseurs de chars. Ses équivalents alliés furent le M4 Sherman américain produit à 50000 exemplaires, et le T-34 soviétique produit à 60000 exemplaires.

DSCN0001-DSCN0086b copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia) 

Le SdKfz 161 Panzerkampfwagen IV, PzKpfW IV, ou Panzer IV, est un char moyen allemand utilisé lors de la Seconde Guerre mondiale. Conçu comme char d'appui-feu armé d'un canon de 7,5-cm court KwK 37 L/24 (destiné aux tirs anti-infanterie, pour les Panzer IV Ausf. A / B / C / D / E / F), il est réarmé avec un canon long antichar 7,5 cm KwK 40 L/43 à partir de mars 1942 (Panzer IV Ausf. F2, puis canon L/48 pour les versions G / H / J).

Le PzKpfW IV fut le char le plus utilisé par la Panzerwaffe avec 9 000 exemplaires produits. Son châssis fut utilisé pour plusieurs véhicules spéciaux et chasseurs de chars. Ses équivalents alliés furent le M4 Sherman américain produit à 50000 exemplaires, et le T-34 soviétique produit à 60000 exemplaires.

DSCN0002 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia) 

Le SdKfz 161 Panzerkampfwagen IV, PzKpfW IV, ou Panzer IV, est un char moyen allemand utilisé lors de la Seconde Guerre mondiale. Conçu comme char d'appui-feu armé d'un canon de 7,5-cm court KwK 37 L/24 (destiné aux tirs anti-infanterie, pour les Panzer IV Ausf. A / B / C / D / E / F), il est réarmé avec un canon long antichar 7,5 cm KwK 40 L/43 à partir de mars 1942 (Panzer IV Ausf. F2, puis canon L/48 pour les versions G / H / J).

Le PzKpfW IV fut le char le plus utilisé par la Panzerwaffe avec 9 000 exemplaires produits. Son châssis fut utilisé pour plusieurs véhicules spéciaux et chasseurs de chars. Ses équivalents alliés furent le M4 Sherman américain produit à 50000 exemplaires, et le T-34 soviétique produit à 60000 exemplaires.

DSCN9991 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia) Contrôle routier par une unité de Feldgendarmerie.

  Dans une autre salle, un poste de commandement. Des gradés penchés sur une carte au milieu des véhicules arrêtés, dirigent une opération, guidés par un avion de reconnaissance au-dessus d’eux. Cet avion, arbore par ailleurs, les fameuses 3 bandes blanches alternant avec deux bandes noires de reconnaissance des avions alliés lors du débarquement.

   Mais de l’autre côté on n’est pas en reste ! Dans la rue d’un village reconstitué, devant la quincaillerie « G. Daniel-Radiguet », une patrouille de la « Feldgendarmerie » équipée d’une automitrailleuse et de plusieurs hommes, contrôle les passagers des voitures... Dans une autre scène, un équipage d’un « Panzer » est au repos et devise tranquillement coude appuyé sur le char impressionnant ! Une autre scène représente une patrouille de « Panzer grenadiers SS » lourdement équipés surveillant anxieusement du côté où doit arriver l’ennemi.

DSCN9952A copie

Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia)

DSCN0042A copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia)

DSCN0035a copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia)

DSCN0040a copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia)

DSCN9987 copie copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia) Un char lourd Panther déchenillé.

Ailleurs c’est un véritable atelier de réparation de chars « Panther » qui est mis en place, costumes de mécanos, grues appropriées, pièces détachées, outillages divers... Je ne compte pas les véhicules blindés légers avec leurs équipages qui transportent officiers ou patrouilles...

    Je suis surtout frappé par le réalisme des mannequins, superbement équipés et figés dans des poses criantes de sincérité, comme ce regard inquiet et dur à la fois, de ce fantassin anglais qui longe un camion de transport chenillé ; ou cette scène : un « MP » anglais sur sa motocyclette, arrête un soldat allemand les bras en l’air, entouré de soldats alliés, circonspects, il n’en mène pas large...

DSCN9993bc copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia)

DSCN0051ab copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia)

DSCN0016a copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia)

DSCN0045a copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord :  (Photo : Patrick Garcia)

    Au niveau des véhicules, c’est un foisonnement. Bien sûr, il n’y a pas de « Tigre », il n’en reste que 7 unités jalousement gardées dans le monde entier (dont 2 en France, 1 à Saumur et 1 à Vimoutiers). Mais à part cela, on trouve de tout, parfois des engins monstrueux. Exemple le « FAMO » le plus gros tracteur d’artillerie semi-chenillé allemand, 16 tonnes à vide, 10,8 litre de cylindrée à essence pour 280 CV, utilisé en tandem pour dépanner les chars lourds allemands de 57 tonnes pour le « Tigre »....

DSCN0018 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord : Scènes reconstituant la libération des plages et de la Normandie. (Photo : Patrick Garcia)

DSCN0031 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord : Scènes reconstituant la libération des plages et de la Normandie. (Photo : Patrick Garcia)

DSCN0059 copie copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord : Scènes reconstituant la libération des plages et de la Normandie. (Photo : Patrick Garcia)

DSCN0089 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord : Scènes reconstituant la libération des plages et de la Normandie. (Photo : Patrick Garcia)

DSCN9949 copie

Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord : Scènes reconstituant la libération des plages et de la Normandie. (Photo : Patrick Garcia)

DSCN9968 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord : Scènes reconstituant la libération des plages et de la Normandie. (Photo : Patrick Garcia)

DSCN9973 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord : Scènes reconstituant la libération des plages et de la Normandie. (Photo : Patrick Garcia)

DSCN9975ab copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Musée Overlord : Scènes reconstituant la libération des plages et de la Normandie. (Photo : Patrick Garcia)

    On ressort de tout cet ensemble d’objets historiques avec la tête pleine d’images et le sentiment contrasté de la valeur historique de tous ces objets.

  Mais ces objets historiques, souvent très rares, n’amenaient que l’enfer et ont servi à réaliser une des plus grandes boucheries de l’Histoire.... A preuve, l’étape suivante, à quelques centaines de mètres de là, le « Normandy Américan Cemetery and Mémorial ».

 

 LE CIMETIERE-MÉMORIAL AMÉRICAIN DE COLLEVILLE-SUR-MER

 DSCN0097 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Cimetière-Mémorial Américain de Colleville/Mer: (Photo : Patrick Garcia)

DSCN0110 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Cimetière-Mémorial Américain de Colleville/Mer . (Photo : Patrick Garcia)

  Nouvelles émotions, 500 mètres plus bas, j’arrive devant un immense parking qui accueille des dizaines de cars de tourisme, et des centaines de voitures venues de tous les pays... De partout, des colonnes de gens tissent un filet humain qui va s’épaississant, au fur et à mesure que la toile se rapproche du goulot d’entrée. Ce cortège devient un flot curieusement muet, une foule dont une grande partie va entrer dans le « Bâtiment des visiteurs » proprement dit où des vigiles américains fouillent les bagages et passent tout au détecteur.... Sécurité, sécurité....

  Des photos de visages souriants ou anxieux, dans des barges qui vont déverser leur contenu de chair humaine face à la mitraille et aux obus des allemands qui vont eux aussi dérouiller.... Quel gâchis !!!!

    Je ressors et je longe l’allée qui mène au-dessus « d’Omaha Beach ». L’allée, spacieuse, bordée de résineux et d’un long mur à droite, dominant la plage bien plus bas... A gauche, même rangée de résineux, puis d’immenses « semis » de croix blanches.... Une multitude... 10 000 suppliciés dorment ici. Cela donne le tournis, avec, des alignements impeccables que l’on regarde dans tous les sens, il n’y a pas le début d’un quart de millimètre d’écart de la première à la dernière.... Un gazon pareil à un tapis. Malgré les arbres, pas une feuille ne vient dégrader ce bel ordonnancement ; d’ailleurs, les équipes de jardiniers sont là et s’activent sur un des « carrés ».

DSCN0099 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Cimetière-Mémorial Américain de Colleville/Mer . (Photo : Patrick Garcia)

DSCN0101 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Cimetière-Mémorial Américain de Colleville/Mer . (Photo : Patrick Garcia)

DSCN0104 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Cimetière-Mémorial Américain de Colleville/Mer.

OMAHA aujourd’hui si calme, petit retour en arrière avec les clichés extraits du film : « Le jour le plus long ». (Photo : Patrick Garcia)

OMAHA- 00

Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Cimetière-Mémorial Américain de Colleville/Mer.

OMAHA aujourd’hui si calme, petit retour en arrière avec les clichés extraits du film : « Le jour le plus long ». (Photo : Patrick Garcia) "Ils arrivent!"

OMAHA- 0

Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Cimetière-Mémorial Américain de Colleville/Mer.

OMAHA aujourd’hui si calme, petit retour en arrière avec les clichés extraits du film : « Le jour le plus long ». (Photo : Patrick Garcia) "Ils sont là!"

OMAHA- 1

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Cimetière-Mémorial Américain de Colleville/Mer.

OMAHA aujourd’hui si calme, petit retour en arrière avec les clichés extraits du film : « Le jour le plus long ». (Photo : Patrick Garcia) Débarquement sur Omaha.

OMAHA-2

Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Cimetière-Mémorial Américain de Colleville/Mer.

OMAHA aujourd’hui si calme, petit retour en arrière avec les clichés extraits du film : « Le jour le plus long ». (Photo : Patrick Garcia) Débarquement sur Omaha.

OMAHA-4

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Cimetière-Mémorial Américain de Colleville/Mer.

OMAHA aujourd’hui si calme, petit retour en arrière avec les clichés extraits du film : « Le jour le plus long ». (Photo : Patrick Garcia) Débarquement sur Omaha.

OMAHA-5

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Cimetière-Mémorial Américain de Colleville/Mer.

OMAHA aujourd’hui si calme, petit retour en arrière avec les clichés extraits du film : « Le jour le plus long ». (Photo : Patrick Garcia) Débarquement sur Omaha.

OMAHA-6

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Cimetière-Mémorial Américain de Colleville/Mer.

OMAHA aujourd’hui si calme, petit retour en arrière avec les clichés extraits du film : « Le jour le plus long ». (Photo : Patrick Garcia) Débarquement sur Omaha.

OMAHA-7

Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Cimetière-Mémorial Américain de Colleville/Mer.

OMAHA aujourd’hui si calme, petit retour en arrière avec les clichés extraits du film : « Le jour le plus long ». (Photo : Patrick Garcia) Débarquement sur Omaha.

 DSCN0109 copie copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Cimetière-Mémorial Américain de Colleville/Mer . (Photo : Patrick Garcia) Notez la statue de 7 mètres de haut symbolisant l'Esprit de la Jeunesse Américaine s'èlevant au dessus des vagues.

   Il y a malgré tout dans ce lieu de recueillement, une ambiance familiale. De jeunes enfants courent au milieu des tombes et cherchent en « jouant » avec leurs parents, la tombe d’un de leur grand-père... Cette « joyeuse et gracieuse insouciance » en fait un lieu tout autant de vie, que de recueillement. Au-delà de la tristesse, on sent chez ces familles qui souvent ont franchi les océans pour aller à la rencontre d’un vétéran, la fierté et la reconnaissance. Et la mort ainsi présentée aux enfants, parait moins redoutable, une belle leçon de vie et d’Histoire.

    Enfin, j’arrive sur une esplanade, un belvédère qui offre une vue sur le théâtre des opérations symbolisé par une carte indiquant les directions des différentes attaques alliées. Une table d’orientation resitue dans notre tête, inconsciemment, les images terribles « Du Jour Le Plus Long », ce film qui retrace le débarquement. Et bien, cette mer, cette plage, c’était là... Sur des kilomètres, la mer et le sable étaient rouges et le fracas des bombes et des cris n’avait qu’un nom : Enfer.

 DSCN0130 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Cimetière-Mémorial Américain de Colleville/Mer. (Photo : Patrick Garcia) Dans la chapelle du Mémorial.

DSCN0132A copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Cimetière-Mémorial Américain de Colleville/Mer. (Photo : Patrick Garcia) Dans la chapelle du Mémorial. Les deux faces de la voûte peinte de la chapelle.

DSCN0132B copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Cimetière-Mémorial Américain de Colleville/Mer. (Photo : Patrick Garcia) Dans la chapelle du Mémorial. Les deux faces de la voûte peinte de la chapelle.

E DSCN0115 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Cimetière-Mémorial Américain de Colleville/Mer. (Photo : Patrick Garcia) Les héros sont couchés, ici, au-dessus d'Omaha.

E DSCN0118 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Cimetière-Mémorial Américain de Colleville/Mer. (Photo : Patrick Garcia) Les héros sont couchés, ici, au-dessus d'Omaha.

E DSCN0129 copie

Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Cimetière-Mémorial Américain de Colleville/Mer. (Photo : Patrick Garcia) Les héros sont couchés, ici, au-dessus d'Omaha.

E DSCN0135 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Cimetière-Mémorial Américain de Colleville/Mer. (Photo : Patrick Garcia) Les héros sont couchés, ici, au-dessus d'Omaha.

E DSCN0141 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Le Cimetière-Mémorial Américain de Colleville/Mer. (Photo : Patrick Garcia) Les héros sont couchés, ici, au-dessus d'Omaha.

    Je marche au milieu des tombes, visite le « Mémorial » qui abrite une statue colossale de 7 mètres, un homme, visage et bras levés vers le ciel... Il symbolise « l’Esprit de la jeunesse américaine s’élevant des vagues ». Cette réalisation est enchâssée devant un grand portique semi-circulaire qui domine un immense bassin, un symbole certainement de la mer, puisque les Libérateurs sont arrivés par là...

    A la croisée des principales allées, la Chapelle. La mosaïque du plafond représente l’Amérique bénissant ses fils partant au combat par air ou par la mer, et la France reconnaissante déposant une couronne de lauriers sur la tête des morts...De chaque côté de l’autel de marbre noir des drapeaux français, américain, britannique et canadien. Sur l’autel sont gravés ces mots :

« Je leur donne la vie éternelle et ils ne périront jamais. »

 Pour en savoir plus, lisez la notice officielle du « CIMETIERE-MÉMORIAL AMÉRICAIN DE COLLEVILLE-SUR-MER » en suivant, vous aurez tous les chiffres de fréquentation, la manière de rechercher un nom et comment trouver la tombe, et l’histoire de ce Mémorial.

 L’HISTOIRE DU PARACHUTISTE JOHN MARVIN STEELE ACCROCHÉ AU CLOCHER DE STE MERE L’ÉGLISE

      Quant à moi, je rentre dans mon véhicule la tête en ébullition de tant et tant de sensations et de sentiments contradictoires. Demain, j’irai visiter « Ste Mère l’Église », pour clôre ce chapitre, et retrouver une autre image obsédante, celle de John Marvin Steele (1912-1969) un parachutiste américain de la Seconde Guerre mondiale, connu pour être resté accroché au clocher de l'église de Sainte-Mère-Église dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, la nuit précédant le débarquement de Normandie.

DSCN4982 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Ste Mère l’Église. (Photo : Patrick Garcia) Monument sur la place de l'église.

DSCN4985 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Ste Mère l’Église. (Photo : Patrick Garcia) La fameuse église où se déroule la fameuse scène du massacre des parachutistes américains

DSCN4987 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Ste Mère l’Église. (Photo : Patrick Garcia)  Le mannequin représentant le parachutiste John Marvin Steele, est toujours là pour commémorer ce fait d'arme.

     Le lendemain, je suis de bonne heure dans ce petit village et je réalise un vieux rêve, même si ce n’est qu’un mannequin, je photographie le parachutiste, toujours accroché à son clocher. Mais ici, on dit que pour les touristes, on a changé le mannequin de côté pour faciliter les photos. N’empêche, « Il » est là ! Entouré des fantômes de ses camarades fusillés pratiquement tous à bout portant alors qu’ils étaient en l’air...  

John Marvin Steele

 Le parachutiste John Marvin Steele 

LES DETAILS DE L’HISTOIRE DE JOHN MARVIN STEELE

STE MERE -1

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Ste Mère l’Église, petit retour en arrière avec les clichés extraits du film : « Le jour le plus long ».  Le martyre des parachutistes au-dessus du village.

STE MERE -2

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Ste Mère l’Église, petit retour en arrière avec les clichés extraits du film : « Le jour le plus long ». L'image du film,  John Marvin Steele, accroché au clocher, alors que sonne le tocsin, voit tous ses camarades se faire massacrer sous ses yeux…  

Vers 1 h du matin, la place du village est bien éclairée et remplie de soldats allemands et de villageois. C'est à ce moment que deux bataillons de parachutistes largués par erreur sur Sainte-Mère-Église tombent du ciel.

Dans la clarté de l'incendie, les parachutistes sont des cibles faciles. Les impacts de balles sont encore visibles dans les murs de pierre de l'église.

John Marvin Steele est l'un des seuls rescapés des deux bataillons. Son parachute se prend dans le clocher de l'église du village. Il reste suspendu au toit et assiste impuissant au carnage. Blessé, il fait le mort avant que les Allemands ne le fassent prisonnier.

Il s'évade et rejoint sa division lorsque les troupes américaines attaquent Sainte-Mère-Église.

Pour ces actions et ses blessures, John Marvin Steele a obtenu le Bronze Star for Valor et le Purple Heart.

Le soldat Steele, jusqu'à sa mort, a continué de venir à Sainte-Mère-Église.

Voici un court extrait du fil le « Jour le plus long » et la fameuse scène mythique ou John Marvin Steele est accroché.

 https://www.youtube.com/watch?v=elwNOiCaRIs&feature=youtu.be

DSCN4990 copie

Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Ste Mère l’Église.  (Photo : Patrick Garcia) Là aussi, il y a de nombreux musées. Ici un char Sherman, la "Vedette américaine" de la libération.

 DSCN4991 copie

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Ste Mère l’Église.  (Photo : Patrick Garcia) Devant ce musée, un canon antiaérien.

« Jean Quétier, maire de Sainte-Mère-Eglise, raconte :

Rudolf May a détaché John Marvin Steele du parachute et l’a fait prisonnier. Il avait dissuadé le soldat allemand de garde avec lui en haut du clocher, de tirer sur John, par peur d’être repérés par les GI’s américains. Il a sauvé la vie de John. Ils l’ont fait prisonnier et ont rejoint Fauville. Trois jours plus tard, sans que l’on sache vraiment s’il a été libéré ou s’il s’est échappé, John a retrouvé les troupes américaines. » 

L’anecdote et le mythe

Depuis des décennies, le mannequin à son effigie est l’icône la plus photographiée par les touristes. 

Jean Quétier remarque:

Lorsqu’il a tourné Le jour le plus long, le réalisateur a préféré installer le parachute du côté de la place de l’église parce que c’était plus simple pour l’image. Nous avons fait pareil, pour coller, mais dans la réalité, il est resté accroché de l’autre côté de l’église, avec vue sur la rue Koenig. »

 Info trouvée dans « LA PRESSE DE LA MANCHE »

https://actu.fr/normandie/sainte-mere-eglise_50523/75e-d-day-veritable-histoire-john-steele-parachutiste-accroche-clocher-sainte-mere-eglise_24915375.html

FB_IMG_1575272438259

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Ste Mère l’Église.  (Photo : du Net)

FB_IMG_1575272484383

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Ste Mère l’Église.  (Photo : du Net)

FB_IMG_1575272500081

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Ste Mère l’Église.  (Photo : du Net)

FB_IMG_1575272524499

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Ste Mère l’Église.  (Photo : du Net)

Et voilà, mon pèlerinage » principal est terminé, mais tout au long de mon périble en Normandie et en Bretagne, je vais encore entrouvrir le grand livre du « D-Day ».

 FB_IMG_1575272554892

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Ste Mère l’Église.  (Photo : du Net)

FB_IMG_1575272607927

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Ste Mère l’Église.  (Photo : du Net) John Marvin Stelle, le héros qui resta accroché au clocher, revint très très souvent à Ste Mère où il s'était fait de nombreux amis.

FB_IMG_1575272674333

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Ste Mère l’Église.  (Photo : du Net)

FB_IMG_1575272679831

 Pèlerinage sur les plages du Débarquement : Ste Mère l’Église.  (Photo : du Net) Tous les ans, des parachutistes commémorent le saut de leurs aînés.

DOCUMENTATION COMPLÉMENTAIRE :

« LE CIMETIERE CANADIEN DE CINTHEAUX (CALVADOS) »

    Le 10 septembre 1939, après le vote de son parlement, le Canada déclare la guerre à l'Allemagne. Petit pays de 11 millions d'âmes, son armée ne rassemble que 4 500 hommes, 6 destroyers et 20 avions de guerre. Cependant, afin de défendre la démocratie, les Canadiens vont se mettre à l’œuvre de manière exponentielle : les usines passent de 627 000 ouvriers en 1939 à 1 263 000 en 1944. En 1943, l'armée peut compter sur 245 000 combattants. Certains défendent le ciel d'Angleterre avec la Royal Canadian Air Force, d'autres participent à la campagne d'Italie pendant que la marine ferraille dans l'Atlantique. Quatre régiments sont francophones : le régiment de la Chaudière, le 22e Royal Régiment, les fusiliers du Mont Royal et le régiment de Maison-Neuve. Durant la Bataille de Normandie, 5 000 Canadiens perdront la vie pour notre liberté. Outre leur débarquement sur le secteur Juno, ils auront grandement contribué à la fermeture de la Poche de Falaise.

    Début août 1944, les alliés décident de passer la vitesse supérieure et de chasser les allemands de la Normandie. A l'Est, le Général Patton poursuit avec sa 3rd US Army sa cavalcade vers la Bretagne et perce à Avranches. A l'Ouest, Montgomery a réussi à forcer le verrou de Caen mais piétine ensuite.

   Le but est maintenant de piéger les allemands dans une nasse dont le cœur sera la ville de Falaise. Hitler sent que l'étau se resserre sur ses troupes et ordonne une contre-attaque à Mortain le 7 août. Le jour même à 23h, le Général Simonds lance son 2nd Canadian Corps dans la deuxième phase de l'opération Totalize au Sud de Caen. La 8th USAAF bombarde les villages du périmètre, dont fait partie Cintheaux. 3 500 tonnes de bombes ouvrent la voie aux troupes anglo-canadiennes.

   Cependant le 8 août certains largages sont mauvais et touchent des éléments de la 3rd Canadian Infantry Division, dont le Général Keller lui-même. 300 canadiens et polonais comptent parmi les pertes. Côté allemand, la 12. SS-Panzerdivision du SS-Oberführer Kurt Meyer échappe aux pilonnages et se met en position défensive dans le village face aux 4th Canadian et 1st Polish Armored Divisions. Les combats entre blindés sont acharnés. Michael Wittmann, as des chars allemands, est tué avec son équipage dans l'explosion de son Tigre. Le vent tourne ensuite pour l'occupant. Le 29th Armored Reconnaissance Régiment (South Alberta) et les fantassins du 2nd Battalion The Argyll & Sutherland Highlanders attaquent et forcent les allemands à se replier, libérant ainsi Cintheaux.

   Aujourd'hui, la commune comporte en bordure de la nationale N158 un cimetière militaire Canadien, ou reposent 2 958 combattants (2 872 canadiens, 80 britanniques, 4 australiens, un néo-zélandais et un français). A 15 kilomètres au Sud de Caen, cette nécropole est une preuve indélébile du sacrifice et de l'engagement de nos lointains cousins d'outre-Atlantique.

( http://www.plagesdu6juin1944.com/accueil/sword/itineraire-n-1/le-cimetiere-militaire-canadien-de-cintheaux.html )

 

DOCUMENTATION COMPLÉMENTAIRE :

"L’OVERLORD MUSEUM OMAHA BEACH"

Michel Leloup (1929 - 2011) (fondateur des collections)

Né en 1929 dans la petite ferme familiale près de L'Aigle dans l'Orne, et le plus jeune d'une fratrie de 3 enfants, il travaille très tôt à la ferme. A 15 ans, il vit la bataille de Normandie comme une succession d'évènements avec les avions de chasse qui tournoient dans le ciel, les mitraillages aériens, les crashs d'avions, les parachutages de tracts, le bombardement de L'Aigle, l'écoute de Radio Londres avec le poste à galène caché à l'intérieur d'un fût de cidre, les épaves de chars et véhicules militaires jonchant la campagne dès fin Août 1944.


Il se passionne pour la forêt puis se lance juste après-guerre dans l'exploitation forestière et le commerce du bois. La reconstruction de la Normandie créé d'énormes besoins en bois. En 1947, il démarre sur la ferme familiale un chantier de stockage de bois et monte une petite scierie : la scie est entrainée par un groupe électrogène de char Panzer IV allemand ; le transport du bois se fait avec un Chevrolet F60 canadien acheté aux domaines puis transformé et préparé en plateau pendant son service militaire.


En 1949, pour débarder et transporter les grumes de bois, il achète un semi-chenillé allemand Sd Kfz 251 neuf en châssis nu aux établissements Lefebvre d'Argentan, spécialisés dans le négoce des matériels militaires (société ayant fait acquisition par canton, de lots d'épaves autour d'Argentan). Le chenillé allemand sera utilisé en gazobois jusqu'à usure complète puis sera ferraillé au début des années 60.


Au début des années 70, Michel Leloup découvre dans une scierie de Normandie, une épave d'auto-chenille Sd Kfz 251 remisée au fond du chantier sous les ronces. Ayant passé une partie de sa jeunesse à travailler en forêt avec cet engin, Il l'achète pour le restaurer. C'est le début d'une collection et d'une passion qui ne le quitte plus. En 1987, Michel Leloup expose une partie de sa collection dans des locaux dont il fit acquisition à Falaise : le Musée Août 44 / bataille de la Poche de Falaise était né ; il n'y avait alors rien qui relatait l'encerclement de la 7ème armée allemande et la fin de la Bataille de Normandie.


Pour mieux mettre en valeur les collections, il fallait construire un projet d'envergure, destiné à un large public. Il disparait en 2011 sans connaitre la réalisation d' «Overlord Museum Omaha Beach ».

Collections permanentes

La collection Leloup s'est construite sur près d'un demi-siècle de recherches, de sauvegarde et d'acquisitions de pièces historiques des champs de bataille normands : avion de reconnaissance, bombe volante, blindés, véhicules et canons, des centaines d'objets personnels, affiches et documents témoins des combats sont présentés aux visiteurs.

Les restaurations de blindés et véhicules ont demandé des milliers d'heures de travail accomplies par des spécialistes. Certains de ces engins développés pour la guerre sont uniques et proviennent de marques disparues, illustrant ainsi la volonté de conservation de ce patrimoine technique recherchée par l'Overlord Museum Omaha Beach. Des uniformes retrouvés sur les lieux mêmes des combats représentent l'ensemble des belligérants durant les principales phases de la campagne de Normandie et complètent les expositions.

L'Overlord Museum Omaha Beach, de par le volume, la diversité et la qualité du matériel exposé, est d'une richesse inégalée à ce jour.

 

LES DATES CLÉS

1948 

Michel Leloup, exploitant forestier, scieur dans le Sud de la Normandie, utilise des épaves de la bataille de Normandie et des matériels de surplus des armées alliées pour le débardage et le transport du bois, destiné à la reconstruction de la Normandie.

1971

Michel Leloup retrouve en Normandie dans une scierie,
un semi-chenillé allemand identique au modèle
qu'il utilisa après-guerre pour travailler.
C'est le début d'une collection qui ne le quittera plus
pendant 40 ans. 

1987

Une partie de la collection est exposée dans une ancienne fromagerie à Falaise ;
il n'y avait alors rien qui relatait l'encerclement
de la 7ème armée allemande et la fin de la Bataille de Normandie. 

2008

Acquisition de terrains à Omaha Beach, dans l'objectif
de conserver les collections en Normandie,
leur lieu de provenance et d'en exposer la majeure partie au plus grand nombre. 

2010

Travaux de terrassement et de viabilisation des terrains en vue d'une construction dédiée et adaptée à recevoir les collections.
Réalisation d'avant-projets de conception d'Overlord Museum.

2012

Construction d'Overlord Museum Omaha Beach avec 1 400m2 d'exposition.
Conçu avec la muséographie adoptée et la volonté de rendre hommage aux acteurs de l'époque, le bâtiment sobre, minéral, d'aspect institutionnel garantit une intégration parfaite avec l'environnement du projet. 
Implanté suivant le relief du terrain et entouré d'un écrin de verdure, dans lequel se trouvent des pièces d'histoires en hommage à nos libérateurs (chars d'époques aux couleurs des régiments qui ont combattu, borne de la voie de la Liberté, drapeaux des nations qui ont participé à la Bataille de Normandie...), Overlord Museum se veut ainsi un lieu de mémoire, de sauvegarde du patrimoine historique et technique, solennel et propice à la réflexion. 

2013

Ouverture d'Overlord Museum le 5 juin 2013 par les vétérans, présents pour l'occasion.
Puis inauguration par les autorités civiles et militaires le 20 juin 2013.  

2014

70ème anniversaire du débarquement et de la bataille de Normandie.
Accueil des vétérans.
Rassemblement des différents types de chars du conflit, avec présence du char « Fury » ayant participé au tournage du film éponyme avec Brad Pitt, sur la 2nd US Armored Division. 

2015

2ème anniversaire de l'ouverture, le 5 juin 2015 et à l'occasion du 71ème anniversaire :
Overlord Museum reçoit 18 acteurs de la série américaine Band of Brothers (série « Frères d'armes » en France), avec la présence de vétérans, pour une grande soirée de gala sur réservation. Les profits collectés pendant la soirée avec près de 1 000 participants, sont reversés en totalité à la World War II Fundation qui travaille à préserver la mémoire de la guerre et à soutenir les vétérans.

(Extrait du site du musée)

  DOCUMENTATION COMPLÉMENTAIRE :

LE CIMETIERE AMÉRICAIN DE COLLEVILLE-SUR-MER

 ILS REGARDENT TOUS LEUR TERRE

  Les croix sont toutes orientées à l’Ouest, vers le pays natal. L’alignement parfait des tombes sur la pelouse vert émeraude merveilleusement entretenue et l’omniprésence de la mer inspirent un sentiment inoubliable de paix et de sérénité. À la croisée des allées principales disposées en forme de croix latine, la Chapelle abrite un autel de marbre noir portant l’inscription : “Je leur donne la vie éternelle et ils ne périront jamais”. Dans le Jardin du souvenir, derrière le Mémorial, les noms de 1 557 disparus dans la région sont gravés sur un mur en arc de cercle.

JUSTE AU-DESSUS D’OMAHA-LA-SANGLANTE

   Le cimetière américain de Colleville-sur Mer (« Normandy American Cemetery and Memorial ») est situé juste au-dessus de la plage dite d’Omaha Beach, sur l'un des sites du débarquement allié du 6 juin 1944N qu’il domine de toute sa longueur sur environ 1 km pour une superficie de 70 hectares (172,50 acres). Le littoral est ici protégé.

   Inauguré officiellement en 1956 avec son mémorial, ce cimetière honore les soldats américains morts pendant la bataille de Normandie lors de la Seconde Guerre mondiale et compte parmi les 25 sites funéraires permanents des États-Unis sur sol étranger.

   Le territoire du cimetière est une concession perpétuelle faite par la France aux États-Unis, comme il est d'usage pour tous les cimetières militaires relatifs aux deux guerres mondiales. 

   Le cimetière est géré par l'American Battle Monuments Commission, agence indépendante du gouvernement américain créée dans les années 1920

   Si les allées de services permettent d'accéder au cimetière en de multiples endroits, les accès principaux guident généralement le visiteur à entrer par la face Est et son mémorial d'où se dresse une statue en bronze de sept mètres de haut, œuvre de Donald De Lue, qui occupe le centre d'une colonnade semi-circulaire honorant les troupes aéroportées et leur rôle de bouclier qu'elles ont assuré aux deux extrémités du front du débarquement amphibie lors de l'opération Neptune. Orientée vers l'ouest, son regard embrasse les nombreux alignements de sépultures. Elle symbolise « L'esprit de la jeunesse américaine s'élevant des flots ».

LE JARDIN DES DISPARUS 

  Depuis le mémorial, s'éloignent en forme de rayons plusieurs allées qui scindent en le traversant, le « Jardin des Disparus ». Le jardin est bordé d'un long mur en arc de cercle, constitué d'une multitude de plaques de pierres sur lesquelles sont inscrits, séparés par des feuilles de laurier, les noms, le grade, l'unité et l'État d'origine des 1 557 disparus. Ils sont classés par ordre alphabétique, ce sont des combattants dont les restes n'ont pu être identifiés ou simplement retrouvés comme plus de 800 hommes de la 66e division d'infanterie qui ont péri lors du torpillage en 1944 du paquebot Belge Léopoldville alors qu'il faisait route vers Cherbourg.

Au-dessus des longues listes de noms est inscrit :

« Sur ce monument sont gravés les noms des combattants Américains qui, ayant fait à leur patrie le don de leur vie, reposent en des lieux inconnus.
Ici leur monument, la Terre entière est leur sépulcre.
Compagnons d'armes dont la dernière demeure est connue de Dieu seul.
 »

LA CHAPELLE

   Depuis le mémorial, passé le bassin aux nénuphars symbole de la plage, le sentier nous guide jusqu'à une intersection centrale où se trouve la chapelle.

On peut lire sur le flanc extérieur de la chapelle :

« Cette chapelle a été élevée par les États-Unis d’Amérique en souvenir reconnaissant de leurs fils qui tombèrent au cours des débarquements sur les plages de Normandie et pendant la libération de la France septentrionale. Leurs tombes sont le symbole éternel de leur héroïsme et de leur sacrifice à la cause commune de l’humanité. »

À l’intérieur de la chapelle, des drapeaux français, américain, britannique et canadien encadrent un autel sur lequel sont gravés ces mots :

« Je leur donne la vie éternelle et ils ne périront jamais. »

L'autel est surmonté d'un vitrail orné d'étoiles symbolisant les états composant les États-Unis, ainsi que d'une étoile de David en son centre.

AMITIÉ FRANCO-AMÉRICAINE

À l'extrémité ouest du cimetière, deux statues de granit veillent un petit espace semi circulaire agrémenté de bancs propices à la méditation et au souvenir. La première, Columbia, porte un aigle et représente les États-Unis tandis que l'autre, Marianne, porte un coq et représente la France. Ces deux allégories, tenant chacune une branche d'olivier, symbolisent l'amitié franco-américaine.

SÉPULTURES

  Dix blocs, séparés par l'allée centrale en deux groupes de cinq, forment l'espace dédié aux tombes où reposent les corps de 9 388 personnes, dont 307 inconnus et quatre femmes. Ces personnes sont principalement décédées le jour du débarquement ou dans les semaines suivantes en Normandie, principalement au combat. 14 000 dépouilles, d'abord inhumées en Normandie, ont été rapatriées aux États-Unis, à la demande de leurs proches.

  Les stèles de marbre blanc sont en forme de croix latine ou d'étoile de David. Chaque année, lors des commémorations du 6 juin 1944 ainsi que du Memorial Day, deux drapeaux américains et français sont plantés au pied de chacune d'entre elles tandis que des associations se chargent de fleurir les tombes afin de faire perdurer la mémoire intergénérationnelle.

Trois titulaires de la « Medal of Honor », décédés lors de la bataille de Normandie, reposent à Colleville :

  • le général Theodore Roosevelt Junior (1887-12 juillet 1944) (le fils ainé du président des États-Unis Theodore Roosevelt et lointain cousin du président Franklin Roosevelt) (bloc D, rangée 28, tombe 45) ;
  • le premier lieutenant Jimmie W. Monteith (en) : le 6 juin 1944, il guide, sans se soucier de sa propre sécurité, des blindés alliés à travers un champ de mines, puis à la tête de son unité enlève le WN 61 et tient sa position malgré un feu ennemi nourri (bloc I, rangée 20, tombe 12) ;
  • le sergent Frank D. Peregory (en) : le 8 juin 1944, il prend seul d'assaut un réseau de tranchées menant à un nid de mitrailleuse ennemi et obtient la reddition de plus de 30 Allemands, permettant à son unité de libérer le village de Grandcamp (bloc G, rangée 21, tombe 7).

Autres personnages notables :

  • le général Lesley McNair (bloc F, rangée 28, tombe 48) ;
  • le brigadier général Nelson M. Walker (bloc B, rangée 23, tombe 47) ;
  • Quentin Roosevelt, plus jeune fils du président des États-Unis Theodore Roosevelt et frère du général Theodore Roosevelt Junior (bloc D, rangée 28, tombe 46) ; aviateur lors du premier conflit mondial et abattu en juillet 1918, c'est à la demande de la famille Roosevelt, que son corps a été exhumé de Chamery et transporté à Colleville afin qu'il repose aux côtés de son frère cité précédemment ;
  • Deux des frères Niland (Preston et Robert), dont l'histoire a inspiré Steven Spielberg pour écrire le scénario du film Il faut sauver le soldat Ryan, sont aussi enterrés ici (bloc F, rangée 15, tombes 11 et 12) ;
  • Roy U. Talhelm, parachutiste de la 101st Airborne, tué le 8 juin à Carentan, âgé de seulement 17 ans. Il avait modifié son certificat de naissance pour s'engager (bloc C, rangée 9, tombe 32)....
LE VISITOR CENTER

    Construit de septembre 2005 à mai 2007, il est inauguré le 6 juin de cette même année lors du 63e anniversaire du débarquement.

 «  Notre dette envers les héroïques hommes et courageuses femmes servant notre pays ne pourra jamais être remboursée. Ils ont gagné notre gratitude éternelle. L’Amérique n'oubliera jamais leurs sacrifices. »  President Harry S. Truman, United States of America

  Situé à l'entrée du site, face aux parkings, il conte les événements du jour « J » au travers d'une multitude d'histoires personnelles illustrées par des documents sonores et autres objets ayant appartenu aux acteurs du débarquement.

  La sortie de la salle principale s'effectue par un couloir débouchant dans une lumineuse et large rotonde dont le mur est orné de portraits de femmes et d'hommes et leurs histoires pendant la guerre. En fond sonore, une voix égrène en un flot continu les noms de ces hommes tombés au combat tandis qu'au centre de la pièce, un fusil M1 Garand planté à la verticale dans un lit de galets et surmonté d'un casque, symbolise le sacrifice ultime du soldat américain.

« NOUS N'OUBLIONS PAS, NOUS N'OUBLIERONS JAMAIS, LA DETTE D'INFINIE GRATITUDE QUE NOUS AVONS CONTRACTÉE ENVERS CEUX QUI ONT TOUT DONNÉ POUR NOTRE LIBÉRATION.
René Coty, Président de la République Française »

L’ACCES A LA PLAGE D’OMAHA BEACH

  Même si les personnes reposant dans ce cimetière ne sont pas toutes tombées sur Omaha Beach le 6 juin 1944, il n'en demeure pas moins que le choix de ce site est associé à la forte mémoire collective véhiculée par la plage qui lui fait face. Outre l’âpreté et la longueur des combats, la prégnance des clichés mondialement connus de Robert Capa ont terminé de symboliser le D-Day par Omaha Beach.

  Dans sa partie haute, un autre sentier bifurque sur la droite et débouche sur un belvédère permettant de mieux s’imprégner de la position et la vue qu'avaient les allemands face aux troupes alliées qui ont, pour beaucoup, dû s'extraire de la marée avant même de pouvoir fouler le sable. Une table d'orientation rappelle les différentes opérations amphibies menées le 6 juin 1944. De petites plaquettes hexagonales bordent la totalité de la table et indiquent par des flèches la direction dans laquelle se trouvent les différents sites clés du débarquement allié et de la bataille de Normandie qui suivit.

L'accès depuis la plage est fermé depuis 2015 pour raison de sécurité.

FREQUENTATION ET TOURISME

  Le cimetière accueille environ un million de visiteurs par an et est le cimetière américain le plus visité. De par son emplacement devant Omaha Beach et les nombreux soldats qui y reposent, beaucoup sont morts le jour « J », le lieu revêt une symbolique particulière.

Tous les présidents américains en exercice depuis Jimmy Carter se sont rendus au cimetière de Colleville (sauf George H. W. Bush qui n'y a effectué qu'une visite privée en 1995.

(Tiré de Wikipédia)

PATRICK GARCIA

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Mémoire des Hommes de Sainte Livrade sur Lot
  • Blog de PATRICK GARCIA pour les amoureux de notre belle région : la GUYENNE, nommée quelques fois, MOYENNE GARONNE en particulier, mais aussi le récit de mes balades en France dans des lieux typiques et historiques. Me joindre? autostar47@outlook.fr
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 811 784
Derniers commentaires
Mémoire des Hommes de Sainte Livrade sur Lot
Publicité