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Mémoire des Hommes de Sainte Livrade sur Lot
8 février 2021

PAGE 246 : NARBONNE (11), "FILLE AÎNÉE DE ROME", ET SES MULTIPLES TRÉSORS

 NARBONNE CATHEDRALE VOUTES-152 copie

     J’ai quitté ce matin le Larzac, à 800 mètres de haut, par un temps frisquet (12°, nous sommes le 5 mai) et j’arrive une heure  plus tard, à Narbonne, au niveau de la mer, où il fait 24°C … Ce qui fait une sacrée différence en si peu de temps.

     A l’approche de l’antique cité, j’aperçois la cathédrale St Just qui reflète le soleil, et malgré la distance, l’édifice semble énorme en rapport des quartiers alentours.

    Je vais me garer en face le « Palais des Expositions », tout contre le stade de rugby, où sont parqués les campings cars, et où mon vieux « Pépère », dont j’égaye l’arrière du blason des villes visitées,  parait une antiquité en rapport des vaisseaux blancs immaculés modernes…

NARBONNE

Blasonnement : « Parti, au premier de gueules, à une clef d'or forée en pal ; au deuxième aussi de gueules, à une double croix d'or posée d'argent, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or. »

— Malte-Brun, la France illustrée (1882)

"La clef symbolise les portes de la Cité représentée par les Consuls, la croix archiépiscopale représente le siège des archevêques de la province et les trois fleurs de lys représentent son attachement au royaume de France. La couleur bleue du blason est celle des vicomtes de Narbonne"

NARBONNE TRAJET

  Narbonne (Aude) la cathédrale St Just : Trajet de Narbonne 11100 à Ste Livrade sur Lot 47110

NARBONNE PLAN DE VILLE

Narbonne (Aude) la cathédrale St Just : Plan de la ville, à télécharger pour être plus lisible.

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Narbonne (Aude) la cathédrale St Just : Les fameuses navettes gratuites de Narbonne. (Photo : Patrick Garcia)

   Nous serons à l’abri des rencontres inopportunes de cette grande ville que je ne connais absolument pas ! A 2 kms du centre ville, le parking, cet emplacement à l’avantage est à 200 mètres d’un arrêt de la navette gratuite, avantage que j’avais fort apprécié en son temps à Bayonne et qui permet de découvrir sans se fatiguer et surtout en allant directement aux monuments choisis sans se tromper.

     Je quitte donc le stationnement, je longe le stade à ma droite qui à l’honneur de voir évoluer le « Racing Club de Narbonne Méditerranée ». J’arrive au théâtre, qui est sur ma gauche, et où se loge, sur le parking arrière, l’arrêt de la fameuse navette. Grâce à elle, je vais pouvoir visiter en toute quiétude, cette ville aux nombreuses curiosités.

    En trois minutes je suis devant la cathédrale St Just tout près de l’O.T. où je me précipite avant toute chose. Muni de mes topoguides, plans et autres brochures décrivant les très nombreuses curiosités de cette région qui fut dans l’antiquité, la petite sœur de Rome.

        «  Les Romains y fondèrent en 118 av. J.-C. une colonie romaine du nom de « Colonia Narbo Martius ». Ce nom reprend peut-être le toponyme celte ou ibère Narbo signifiant « habitation proche de l'eau » et le nom de Mars, dieu romain de la Guerre invoqué pour la protection de la nouvelle cité.

     Elle était située sur la « Via Domitia », la première route romaine en Gaule, qui permettait de relier l'Italie et l'Espagne. Avant cette période, Narbonne était un comptoir commercial, rattaché à l’oppidum celte de Montlaurès, à quatre kilomètres au nord de la ville actuelle), la capitale des Élisyques, un des peuples de la Celtique méditerranéenne.

      En 45 av. J.-C., Jules César installa à Narbonne les vétérans de la Xe légion. En 27 av. J.-C., Auguste rendit visite à la ville, et en 22 av. J.-C., il en fit la capitale de la province romaine de la Gaule narbonnaise. Elle fut jusqu'à la fin de l'Antiquité romaine l'une des villes les plus importantes de la Gaule ; Strabon dit même qu'elle était la première.

      Le port antique de Narbonne est considéré comme le deuxième port de l’Empire romain en Méditerranée nord-occidentale après Ostie, le port de Rome. Durant les deux premiers siècles de l'ère chrétienne sa superficie avoisinait 100 hectares, ce qui a amené à estimer sa population aux alentours de 35 000 habitants. Après sa destruction en 145 par un incendie accidentel, Antonin le Pieux fit reconstruire Narbonne en 160 et étendit le réseau routier de la Narbonnaise. »

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just : Le donjon et le palais des Archevêques. (Photo : Patrick Garcia)

   Je reviens quelques mètres vers l’énorme donjon « Gilles Aycellin » accolé au « Palais des Archevêques », le second ensemble archiépiscopal de France après Avignon où se logent la mairie et le musée archéologique et le musée d’art.

  L'ancien palais des archevêques:

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 Narbonne (Aude) le Palais des Archevêques : Ici la cour intérieure de ce palais. (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) le Palais des Archevêques :  A droite, l'extérieur du palais. (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) le Palais des Archevêques : La porte fortifiée du palais avec ces multiples meurtrières. (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) le Palais des Archevêques : Les vantaux de la porte du Palais. (Photo : Patrick Garcia)

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Narbonne (Aude) le Palais des Archevêques : L’ancre du passage de l’Ancre du Palais, Cette ancre symbolisait les droits reçus par l'archevêque sur la marée. (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) le Palais des Archevêques : Le tympan superbement décoré. (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) le Palais des Archevêques : la Louve Capitoline, offerte par Rome pour les 2 100 ans de Narbonne et qui se trouve aujourd’hui au pied de l’escalier monumental du Palais des Archevêques. (Photo : Patrick Garcia)

Il se signale par plusieurs tours, donjon Gilles Aycelin (fin XIIIe - début XIVe s), tours Saint Martial et de la Madeleine (XIIIe s), comprend le palais Vieux d'origine romane et le palais Neuf de style gothique remanié aux XVIIe et XVIIIe siècles. 
Il accueille depuis le XIXe siècle l'hôtel de Ville, le musée d'Art et d'Histoire (anciens appartements), le musée archéologique (aile du palais Vieux). Justement, le Palais Vieux, appuyé sur l’arrière du donjon, est flanqué de deux tours identiques, demi-rondes crénelées, toujours à bossages. On sent que cette aile se poursuivait vers le cloître…  
Il s'appuie sur la première enceinte de Narbonne, à l'arrière de laquelle s'étend le jardin de l'archevêché.

 Donjon Gilles Aycellin :

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 Narbonne (Aude), le Donjon Gilles Aycellin : A gauche l'impressionnant donjon. (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude), le Donjon Gilles Aycellin : inclus dans la maçonnerie, des bas-reliefs antiques. (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) le Palais des Archevêques : Vue arrière contigüe au donjon.  (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude), le Donjon Gilles Aycellin : inclus dans la maçonnerie, des bas-reliefs antiques. (Photo : Patrick Garcia)

Haute de 42 mètres et couronnée d’échauguettes, cette puissante tour carrée, construite de 1295 à 1306 par l’Archevêque Gilles Aycelin à l’angle sud-est du Palais Neuf, offre un point de vue exceptionnel sur la ville. Ses murs renferment quatre salles desservies par un escalier à vis de 162 marches : salle hémisphérique, salle dite du Trésor, chambre du roi et salle de défense. Les murs de ce donjon sont à bossages arrondis parsemés de sculptures antiques en réemploi. Le donjon est assez impressionnant, austère, à l’inverse du palais des archevêques assez flamboyant, tout comme la cathédrale St Just et St Pasteur.

 « Jardin du Palais » 

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 arbonne (Aude) le Palais des Archevêques : adjacent au palais, la belle promenade du Jardin du Palais avec un beau cadran solaire - fontaine.   (Photo : Patrick Garcia)

    Je décide de commencer la visite par le « Jardin du Palais » qui jouxte le « Vieux Palais ». Ce jardin, parfaitement entretenu, aux roses multicolores et parfumées, possède en son sein une fontaine peu banale. En fait, il s’agit d’un cadran solaire ! Le « style », qui est la tige inclinée dont l’ombre sur le muret circulaire du bassin de la fontaine où sont gravées les heures solaires… Je constate avec la montre de mon Smartphone que l’heure de la « fontaine » est « pile-poil », les maçons ont très biens travaillé et cette horloge solaire est du plus bel effet ! De la vue de ce jardin, la vue est très belle sur les tours de la cathédrale, en particulier sur la niche du clocher Sud qui abrite deux forts belles statues de St Paul et son glaive, à gauche, et de St Pierre à droite, tenant les fameuses clés de la Terre et du Ciel, lui donnant le pouvoir de « lier et de délier » que beaucoup confondent avec les clés du Paradis….

 Le Cloître: 

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, le cloître : Voici les 4 galeries du monument. (Photo : Patrick Garcia)

    J’entre dans le cloître contigüe, assez bien conservé, il est plutôt « austère » : pas de colonnades frêles, avec chapiteaux historiés, mais des arcades gothiques aux piliers carrés, et des voûtes ogivales assez simples dans le déambulatoire. Le jour de ma visite, le jardin de ce cloître était en chantier, puisque deux employés munis d’un tractopelle déracinaient un immense « yuca » qui trônait en son centre…. Peut-être pour  réorganiser ce jardin un peu laissé à l’abandon… Mais aussi pour que le public puisse admirer ce modeste cloître dans son intégralité.

   Ce lieu possède quand même quelques curiosités, des pinacles et de belles gargouilles le dominent sur sa périmétrie. Des gisants, des morceaux de statues, des inscriptions mortuaires, le « blason des Abbesses » etc…

   De cet endroit, les colonnades, la vue est très belle sur les verrières et les tourelles de la cathédrale adjacente….

 L'extérieur de la cathédrale Saint Just:

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’extérieur : Il n'y a quasiment qu'un immense chevet et la nef est toute "riquiqui" puisqu'elle fut limitée par les remparts que l'on refusa de déplacer. (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’extérieur : Le magnifique chevet gothique de St Just. (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’extérieur : Notez les superbes gargouilles de ce monument. (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’extérieur : (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’extérieur : Il n'y a quasiment qu'un immense chevet et la nef est toute "riquiqui" puisqu'elle fut limitée par les remparts que l'on refusa de déplacer. (Photo : Patrick Garcia)

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Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’extérieur :  De la vue de ce jardin, la vue est très belle sur les tours de la cathédrale, en particulier sur la niche du clocher Sud qui abrite deux forts belles statues de St Paul et son glaive, à gauche, et de St Pierre à droite, tenant les fameuses clés de la Terre et du Ciel, lui donnant le pouvoir de « lier et de délier » que beaucoup confondent avec les clés du Paradis….(Photo : Patrick Garcia)

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Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’extérieur : Depuis le jardin du cloître, dont on aperçoit une des galeries, une belle vue sur le chevet extraordinaire. (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’extérieur : Belle série de gargouilles. (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’extérieur : Une jolie gargouille. (Photo : Patrick Garcia)

 L'intérieur de la Cathédrale St Just:  

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, les très belles voûtes d'ogives dominent le sol de plus de 40 mètres. (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, l'admirable symétrie des voûtes...  (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, l'admirable sanctuaire de St Just, et le foisonnement des élancements gothiques ...(Photo : Patrick Garcia)

     J’entre, je suis juste au niveau du chœur. Tout de suite, je suis estomaqué par la hauteur incroyable  de la nef, 41 mètres de haut ! La 3ème plus haute de France, après celle de Beauvais (48m) et d’Amiens (42m)… Cette cathédrale était partie pour être la plus grande de France, mais lors de la construction, les autorités municipales interdirent de détruire une partie des remparts pour élever totalement la nef qui était prévue à l’origine. Si ce choix fut judicieux, car les anglais n’arrivèrent pas à investir la ville grâce à ces mêmes remparts, lors de la Guerre de 100 ans, il fut préjudiciable à la poursuite des travaux tels qu’ils avaient été décidés initialement.

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, pour couronner le chevet, des immenses verrières des 14 au 16ème siècle. (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, pour couronner le chevet, des immenses verrières des 14 au 16ème siècle. (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, l'admirable sanctuaire de St Just, et le foisonnement des élancements gothiques ...(Photo : Patrick Garcia)

    Le chœur, l’élément saint de l’édifice étant finalisé, on décida de limiter la nef à la portion comprise à l’intérieur des remparts.

   Résultat : une hauteur extraordinaire et une nef à collatéraux un peu « riquiqui ».

« le grand orgue »

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Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, le superbe "Grand Orgue" (Photo : Patrick Garcia)

La nef ce termine par un mur plat où est installé « le grand orgue », un engin énorme, magnifiquement ouvragé. « De tous les buffets d'orgues français du XVIIIe siècle, celui de la cathédrale de Narbonne est sans conteste un des plus beaux. De dimensions impressionnantes (hauteur : 23 m, largeur : 12 m, tribune à 14 m du sol), l'orgue est accroché au mur du fond en porte-à-faux au-dessus des stalles. Construit par Christophe Moucherel, facteur d'orgues originaire de Toul, il a été terminé en 1741 puis régulièrement entretenu par la suite, notamment par Jean-François L'Épine entre 1766 et 1770 puis par Théodore Puget entre 1856 et 1858.

Le buffet se compose de trois parties: en bas le gigantesque piédouche, sur lequel semblent reposer le positif de dos et la balustrade, enfin " le grand corps " de l'orgue dominant l'ensemble. L'instrument comprend 67 jeux répartis sur 4 claviers et un pédalier. En 2001, « l'association des amis des orgues de Narbonne » finance intégralement l’installation sur l’orgue d’un combinateur.

Le chapitre cathédral de Narbonne entretenait au XVIIIe siècle un important corps de musique. À la veille de la Révolution il était formé par 2 organistes, 5 chanteurs adultes, 8 enfants de chœur et 4 instrumentistes pour l’accompagnement des voix (serpent, basson et 2 violoncelles), dirigés par le maître de musique et compositeur Pierre Maris, qui avait également à charge l'entretien et la formation des enfants de chœur. Ces musiciens chantaient et jouaient pendant les principaux offices religieux au centre du chœur de la cathédrale.

Aujourd'hui, les Petits Chanteurs de Narbonne, chœur de garçons formés d'enfants de 8 à 14 ans, reprennent la vocation liturgique et musicale de l'ancienne et prestigieuse maîtrise la cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur. Le chœur est dirigé par Cécile Capomaccio, diplômée du Conservatoire de Toulouse. »

    J’en profite pour admirer l’intérieur, les voûtes soutenues par des gerbes de colonnades graciles…

    Les vitraux, qui sont pour la plupart des 14ème au 16ème siècle, mais surtout l’énorme sanctuaire aux 4 colonnes de marbre rose…

     Le maître-autel:

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, Le maître-autel : Imposant baldaquin, soutenu par six colonnes monolithes en marbre incarnat de Caunes Minervois (Aude), réalisé en 1694-95, sous la direction de l’architecte-sculpteur narbonnais François Laucel, d’après les dessins de Jules Hardouin-Mansart..(Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, Le maître-autel : Imposant baldaquin, soutenu par six colonnes monolithes en marbre incarnat de Caunes Minervois (Aude), réalisé en 1694-95, sous la direction de l’architecte-sculpteur narbonnais François Laucel, d’après les dessins de Jules Hardouin-Mansart..(Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, Le maître-autel : Imposant baldaquin, soutenu par six colonnes monolithes en marbre incarnat de Caunes Minervois (Aude), réalisé en 1694-95, sous la direction de l’architecte-sculpteur narbonnais François Laucel, d’après les dessins de Jules Hardouin-Mansart..(Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, l'admirable sanctuaire de St Just, et le foisonnement des élancements gothiques du déambulatoire ...(Photo : Patrick Garcia)

Il est imposant ce baldaquin, soutenu par six colonnes monolithes en marbre incarnat de Caunes Minervois (Aude), réalisé en 1694-95, sous la direction de l’architecte-sculpteur narbonnais François Laucel, d’après les dessins de Jules Hardouin-Mansart.

     Des lustres inondent de lumière la nef tout en donnant des couleurs acajou à la ceinture de stalles qui garnissent le pourtour du chœur. Aménagée en 1780, disposition en « U » sur deux niveaux, 131 sièges témoignant de l’importance du Chapitre cathédral de Narbonne jusqu’à la Révolution. Ces stalles sont superbes et dans un excellent état, elles ne sont pas aussi ouvragées que parfois, pas de tête sculptée, de scène biblique, ou de faune, mais des lignes géométriques, des moulures, des volutes…

 HISTOIRE ET DESCRIPTION DE LA CATHEDRALE ST JUST  ET ST PASTEUR

PLAN CATHEDRALE DE NARBONNE

    La construction débute officiellement le 3 avril 1272. Les travaux suivent un bon rythme et le chœur est achevé dans les années 1330. Malheureusement, le chantier est interrompu vers 1345, à la suite du déclenchement de la guerre de Cent Ans, les consuls de Narbonne refusant, en ces temps troublés, de déplacer le rempart de la Cité, pour continuer les travaux du transept.

     Par la suite, plusieurs tentatives de continuation du chantier ont vu le jour, notamment au début du XVIIIe siècle (murs et chapelles du transept) et vers 1840- 1842 (parties hautes du transept). Malgré cela, la cathédrale de Narbonne se limite essentiellement à un chœur grandiose, encadré par deux clochers jumeaux, de plan carré.

Dédié aux deux frères et martyrs espagnols Just et Pasteur (fin du IIIe siècle), c’est l’un des plus remarquables monuments de l’art ogival français des XIIIe et XIVe siècles. Il est construit dans le style gothique rayonnant et a succédé à au moins deux sanctuaires plus modestes qui s’élevaient, en partie, à l’emplacement du cloître actuel : l’église de l’évêque Rusticus (milieu du Ve siècle) et celle de Théodard (IXe et XIIe siècles).

      Le chœur de la cathédrale de Narbonne, tout en verticalité, en impose par ses dimensions hors du commun : 48 m de large, 55 m de long, un peu plus de 40 m de hauteur sous voûtes !

      En élévation, on retrouve la division tripartite propre à beaucoup d’églises gothiques : baies élancées du premier niveau, triforium aveugle, grandes verrières supérieures. En plan, le vaisseau principal, flanqué de deux bas-côtés et d’un déambulatoire, est entouré par 13 chapelles, toutes pentagonales, dont 5 rayonnantes et d’aspect monumental.

     A la Révolution, l’archevêché de Narbonne est supprimé et en 1803, l’évêché ayant été définitivement transféré à Carcassonne, la cathédrale devient une simple église paroissiale.

Eléments remarquables

A - Le maître-autel : Imposant baldaquin, soutenu par six colonnes monolithes en marbre incarnat de Caunes Minervois (Aude), réalisé en 1694-95, sous la direction de l’architecte-sculpteur narbonnais François Laucel, d’après les dessins de Jules Hardouin-Mansart.

 B - Le grand orgue : Monumental instrument de 23 m de haut, plaqué contre le mur ouest du chœur, conçu par Christophe Moucherel et réalisé entre 1739 et 1741, en remplacement d’un instrument plus ancien, détruit en 1727 lors d’un incendie ; complété vers 1770, par Jean-François Lépine ; 68 jeux, immense buffet en bois sculpté, aux armes du chapitre (d’argent à la croix de gueules) ; En couronnement, la Vierge en Assomption, encadrée par les martyrs Just et Pasteur et des anges musiciens.

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, plus de 140 stalles du 17ème siècles témoignent de l’importance du chapitre de St Just. (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, plus de 140 stalles du 17ème siècles témoignent de l’importance du chapitre de St Just. (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, plus de 140 stalles du 17ème siècles témoignent de l’importance du chapitre de St Just. (Photo : Patrick Garcia)

C – Les stalles du chœur : Aménagées en 1780, disposition en U sur deux niveaux, 131 sièges témoignant de l’importance du Chapitre cathédral de Narbonne jusqu’à la Révolution.

LES CHAPELLES :

1 - chapelle Saint-Etienne : La lapidation de saint Etienne, toile peinte par Jacques Gamelin (1738-1803) ;

Mise au tombeau en pierre de Beaucaire polychrome, réalisé vers 1520.

2 - entrée sud :

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, parmi le mobilier, un beau bénitier ... (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, parmi le mobilier, un baptistère superbe... (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, parmi le mobilier, un superbe tableau ... (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, parmi le mobilier, une jolie pietà ... (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, parmi le mobilier, la Vierge d'Afrique. (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, parmi le mobilier, une "Mise au Tombeau" polychrome. (Photo : Patrick Garcia)

Transfiguration de Raphaël, copie par Pierre Nicolas Brisset, en remplacement de l’original, destiné à Narbonne par Jules de Médicis (archevêque non résident de cette ville de 1515 à 1523) mais resté inachevé et demeuré à Rome ;

Bénitier en marbre poli et sculpté, d’époque romane ;

En face, oratoire en marbre daté de 1525, abritant une vierge à l’enfant dite « Notre-Dame du Pont », située à l’origine au-dessus du canal (la Robine de Narbonne), sur le dos-d’âne du pont Sainte-Catherine ou de la Chaîne, et placée dans le bas-côté sud en 1889.

3 - deux chapelles servant de sacristie : Contre le mur, deux tapisseries d’Aubusson (Fin du XVIIe siècle ?) : La visite de la reine de Saba au roi Salomon et La victoire de David sur Goliath ;

En face, crédence en fer forgé et tableau représentant le Christ en croix entre la Vierge, saint Bernard et saint Barthélémy (XVIIe siècle)

4 - chapelle Saint-Michel :

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, parmi le mobilier, de très belles tapisseries... (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, parmi le mobilier, de très belles tapisseries... (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, parmi le mobilier, de très belles tapisseries... (Photo : Patrick Garcia)

La chapelle a été entièrement restaurée en 2012. L’autel a été consacré en 1295 par Guillaume Durand, évêque de Mende et ancien chanoine de Narbonne. Les vitraux, offerts par le chapitre, datent des XIVe et XVe s.

Tableau d’Antoine Rivalz (1667-1735) : Combat de saint Michel contre les anges rebelles ;

Deux tapisseries de la Savonnerie ou des Gobelins, don de Louis de Vervins, archevêque de Narbonne de 1600 à 1628 : l’Annonciation et l’Adoration des bergers ;

En face, fastueux tombeau à baldaquin de l’archevêque Pierre de la Jugie (1347-1375), en marbre et en calcaire peints, mutilé en 1793.

5 - salle du Trésor (accès par la chapelle Saint-Michel) :

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, salle du trésor: tableau : (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, salle du trésor (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, salle du trésor: Vierge à l'Enfant. (Photo : Patrick Garcia)

 Située au-dessus de l’ancienne salle capitulaire, salle surmontée d’une calotte de briques lui conférant ses remarquables propriétés acoustiques ; Accueille, depuis les années 1950, ce qui constitue le trésor de la cathédrale : pièces d’orfèvrerie, tapisseries flamandes, manuscrits, éléments du tombeau de Philippe le Hardi…

6 - chapelle de l’Annonciade : Elégant petit édifice gothique du tout début du XVe siècle, consacré en 1510 et dédié à Notre-Dame de l’Annonciade ;

Table d’autel taillée dans un marbre antique ; Abrite plusieurs tableaux : Tobie et l’archange Raphaël par Nicolas Tournier (début du XVIIe siècle) ;

 la Descente de croix par le peintre narbonnais Pierre Lavergne (XVIIe siècle) ;

Joseph reconnu par ses frères par Fournier (1655) ;

La mort de saint François-Xavier (XVIIe siècle) ;

La multiplication des pains, datée de 1556.

7 - chapelle du Sacré-Cœur ou Saint-Pierre : Ancienne chapelle fondamentale, conserve plusieurs sépultures, disposées à même le sol ; Deux tapisseries d’Aubusson : Saint Pierre et saint Paul et Le baptême du prince Djem, frère de Bajazet (XVIIe siècle) ;

Autel et retable du XVIIe siècle ;

En face, tombeau à baldaquin de l’archevêque Louis de Vervins (1600-1628).

8 - chapelle Notre-Dame de Bethléem (restaurée) :

NARBONNE CATHEDRALE VIERGE ENFANT B-018 copie

 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, la Vierge à l'Enfant (1400 env.) et son retable seconde moitié du 14ème S.  (Photo : Patrick Garcia)

NARBONNE CATHEDRALE VIERGE ENFANT B-019 copie

 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, la Vierge à l'Enfant (1400 env.)   (Photo : Patrick Garcia)

Chapelle axiale et chapelle de paroisse jusqu’à la Révolution ;

Vitraux du début du XIVe siècle avec scènes de l’enfance du Christ et les saints Just et Pasteur ;

Magnifique statue en albâtre de la Vierge à l’Enfant (aurait été offerte par François de Conzié, archevêque de 1391-1432) ;

Retable en pierre polychrome (seconde moitié du XIVe siècle), retrouvé en fragments, sous un décor de panneaux de marbre du XVIIIe siècle, et restauré pendant dix ans ; décor comportant trois registres avec plus de 200 personnages : en haut, huit statues placées dans un décor architectural de gâbles et de pinacles (anges musiciens, saints et prophètes) ; au milieu, six scènes évangéliques reprenant les fêtes de la chrétienté liées à la vie du Christ ; en bas et au centre, les quatre lieux où séjournent les âmes après la mort : Purgatoire, Limbes, Enfer et Paradis, ce dernier presque entièrement disparu et remplacé par la Vierge à l’Enfant.

9 - chapelle de la Sainte-Trinité :

- NARBONNE CATHEDRALE INT TOMBEAU BRICONNET -081 copie

 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, le tombeau de Briçonnet : (Photo : Patrick Garcia)

NARBONNE CATHEDRALE INT TOMBEAU BRICONNET 078-138 copie

 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, le tombeau de Briçonnet : (Photo : Patrick Garcia)

NARBONNE CATHEDRALE INT TOMBEAU BRICONNET -085 copie

 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, le tombeau de Briçonnet : (Photo : Patrick Garcia)

Vitraux du début du XIVe siècle avec allusion à l’archevêque Gilles Aycelin (lion issu de son blason et lys de France) ;

Deux tableaux de Jacques Gamelin : L’invention de la Sainte-Croix (1788) et le départ à la croisade de saint Louis.

En face, célèbre tombeau monumental de style Renaissance, de l’archevêque Guillaume Briçonnet (mort en 1514).

NARBONNE CATHEDRALE INT TOMBEAU JUGIE -090 copie

 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, autre très beau monument funéraire, celui du Cardinal de la Jugie. (Photo : Patrick Garcia)

NARBONNE CATHEDRALE INT TOMBEAU JUGIE--015 copie

 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, autre très beau monument funéraire, celui du Cardinal de la Jugie. (Photo : Patrick Garcia)

NARBONNE CATHEDRALE INT TOMBEAU JUGIE-092 copie

 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, autre très beau monument funéraire, celui du Cardinal de la Jugie. (Photo : Patrick Garcia)

 10 - chapelle Saint-Martin Saint-Lazare : Vitraux héraldiques de la première moitié du XIVe S. ; 

Tableau de La résurrection de Lazare, copie, par Carl Van Loo, d’une toile de Sebastiano del Piombo (1485-1547), commandé par Jules de Médicis, pour Narbonne, et emporté au début du XVIIIe siècle par Philippe d’Orléans, régent de France, se trouve aujourd’hui à la National Gallery de Londres ;

Restes du dernier archevêque de Narbonne, Arthur-Richard Dillon (mort en exil à Londres, en 1806), rapatriés à Narbonne en 2006, date de la restauration de la chapelle.

En face, tombeau à baldaquin de l’archevêque Bernard de Farges (1311-1341), dégradé à la Révolution (restes de peintures murales du XIVe siècle).

11 - chapelle Notre-Dame de la Salette : Autel en marbre, du XVIIe siècle, provenant de la chapelle des Pénitents Bleus (ouverte au public lors d’expositions temporaires).

NARBONNE MAUSOLEE DE J DE BORDE-034 copie

 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, Mausolée de J. de Borde. (Photo : Patrick Garcia)

NARBONNE MAUSOLEE DE J DE BORDE-039 copie

 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’intérieur, Mausolée de J. de Borde. (Photo : Patrick Garcia)

12 - chapelle Saint-Joseph : Tombeau d’inspiration baroque, en marbre clair, de Jean Seigneuret de Laborde, président et trésorier de France, bienfaiteur de la cathédrale, mort en 1607 ; unique tombeau monumental laïque dans le chœur de Saint-Just.

13 - chapelle Saint-Vincent de Paul : Eléments de décor du XIXe siècle.

14 - chapelle Sainte-Thérèse d’Avila : Eléments de décor du XIXe siècle.

15 - cloître de Saint-Just :

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’extérieur, le cloître : ses différentes galeries. (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’extérieur, le cloître : Une très belle pierre tombale, dans le cloître. (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’extérieur, le cloître : ses différentes galeries. (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’extérieur, le cloître : ses différentes galeries. (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’extérieur, le cloître : ses différentes galeries. (Photo : Patrick Garcia)

Construit au cours de la seconde moitié du XIVe siècle, quatre galeries voûtées d’ogives, contreforts à pinacles, pourvus de gargouilles expressives et démesurées ; monument inachevé, en restauration de 2015 à 2017. Bas-relief en marbre de l’Assomption, en face de l’accès à la cathédrale. Ancien clocher de la cathédrale de Théodard et ancienne salle capitulaire de l’Annonciade, contre la galerie Est ;

 16 - cour Saint-Eutrope (transept inachevé) :

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’extérieur, le cour St Eutrope : à l'extérieur de la cathédrale, cet espace devait compléter la nef, mais faute de permission et d'argent, la nef est restée en portion congrue par rapport à l'immense et imposant chevet!  (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’extérieur, le cour St Eutrope : à l'extérieur de la cathédrale, cet espace devait compléter la nef, mais faute de permission et d'argent, la nef est restée en portion congrue par rapport à l'immense et imposant chevet!  (Photo : Patrick Garcia)

 NARBONNE COUR ST EUTROPE--072 copie

 Narbonne (Aude) la cathédrale St Just, l’extérieur, le cour St Eutrope : à l'extérieur de la cathédrale, cet espace devait compléter la nef, mais faute de permission et d'argent, la nef est restée en portion congrue par rapport à l'immense et imposant chevet!  (Photo : Patrick Garcia)

Espace à ciel ouvert, résultant de tentatives d’achèvement du transept et d’amorce de la nef : sous l’archevêque Le Goux de la Berchère (début du XVIIIe siècle) ; sous la direction d’Eugène Viollet-le-Duc vers 1840, chantier interrompu par manques de crédits ; Sépulture de Monseigneur de la Berchère dans la chapelle sud de la nef.

   Je sors du cloître par une porte qui donne sur la rue et le « Passage de l’Ancre ». Son nom, matérialisé par une ancre en fer suspendue à l’entrée du passage, rappelle les droits féodaux octroyés aux archevêques : taxes d’entrée au port, dîme sur le poisson pêché depuis l’embouchure de l’Aude jusqu’au cap Leucate.

     Au passage, je visite rapidement le « Palais des Archevêques », belle construction renaissance occupée en partie par l’hôtel de ville.

LA PALAIS DES ARCHEVÊQUES ET SES COLLECTIONS

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Narbonne (Aude) le palais des Evêques, cour intérieure. (Photo : Patrick Garcia)

     Soucieux de s’éloigner du bruyant chantier de la cathédrale et de protéger son palais, l’archevêque Gilles Aycelin (1290-1311) fait d’abord construire le donjon qui porte son nom et le relie par une courtine à la première tour Saint Martial.

     Son successeur, Bernard de Fargues (1311-1341) ajoute le corps de bâtiment Sud et Est, appuyé sur le donjon.

    L’archevêque Pierre de Jugie (1347-1375) entreprend la construction du bâtiment  des Synodes (salle des Consuls et salle des Synodes).

    Son successeur et neveu Jean Roger (1375-1391) parachève les travaux en faisant édifier l’aile Nord dominée par la tour St Martial réaménagée.

    Au 17ème et 18ème siècle, d’importants remaniements vont atténuer l’aspect fortifié du noyau gothique : placage de façades classiques délimitant la cour du « Palais Neuf », remaniements à son angle Nord-ouest, création en 1628 du « Grand Escalier ».

    Le Palais des Archevêques affiche plus de 8 siècles d’histoire. Ancienne résidence archiépiscopale, le bâtiment a été construit, agrandi et remanié au fil des siècles, comme en témoignent les ouvertures romanes, gothiques, Renaissance, modernes et néo-gothiques de ses nombreuses façades. Hormis certaines parties toujours occupées par l’Hôtel de Ville depuis sa réhabilitation au XIXe siècle, le Palais est ouvert à la visite.

 MUSEE LAPIDAIRE DE NARBONNE 

 - NARBONNE MUSEE LAPIDAIRE-202 copie

Narbonne (Aude) le Musée Lapidaire : « ND de Lamourguier », une vieille église désaffectée, devenue « LE » « Musée Lapidaire de Narbonne », en attendant de trouver un écrin à sa stature. (Photo : Patrick Garcia)

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Narbonne (Aude) le Musée Lapidaire : Frise à guirlandes et faunes (rangée 27, n°1234 à 1241)  Ce bas-relief ornait probablement une « maceria ou mur d’enclos funéraire ». Les festons, chargés de fruits, de fleurs et de petits animaux, sont soutenus par des amours ailés ou des faunes inscrits dans des merlons à sommet arrondi, un régal…. (Photo : Patrick Garcia)

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 Narbonne (Aude) le Musée Lapidaire : Frise à guirlandes et faunes (rangée 27, n°1234 à 1241)  Ce bas-relief ornait probablement une « maceria ou mur d’enclos funéraire ». Les festons, chargés de fruits, de fleurs et de petits animaux, sont soutenus par des amours ailés ou des faunes inscrits dans des merlons à sommet arrondi, un régal…. (Photo : Patrick Garcia)

     Je traverse les « Halles » pour arriver à la « place Emile Digeon » où je longe « ND de Lamourguier », une vieille église désaffectée, devenue « LE » « Musée Lapidaire de Narbonne », en attendant de trouver un écrin à sa stature.

    Pour 4 euros, je me trouve face à un amoncellement de pièces antiques : stèles funéraires, sarcophages, frises, dolias, frontons, colonnades, bornes milliaires… Tous ces joyaux de l’antiquité romaine ont été récupérés lors des démolissions de remparts ou de bâtiments où ils étaient utilisés en réemploi…

    Ici s’entassent 22 siècles de romanité de la « Narbo Martius », capitale de la Gaule romaine que nous connaissons sous la forme de « la Narbonnaise ».

  NARBONNE MUSEE LAPIDAIRE-220 copie

 Narbonne (Aude) le Musée Lapidaire : je me trouve face à un amoncellement de pièces antiques : stèles funéraires, sarcophages, frises, dolias, frontons, colonnades, bornes milliaires… Tous ces joyaux de l’antiquité romaine ont été récupérés lors des démolitions de remparts ou de bâtiments où ils étaient utilisés en réemploi… (Photo : Patrick Garcia)

NARBONNE MUSEE LAPIDAIRE-234 copie

 Narbonne (Aude) le Musée Lapidaire : Frise à guirlandes et faunes (rangée 27, n°1234 à 1241)  Ce bas-relief ornait probablement une « maceria ou mur d’enclos funéraire ». Les festons, chargés de fruits, de fleurs et de petits animaux, sont soutenus par des amours ailés ou des faunes inscrits dans des merlons à sommet arrondi, un régal…. (Photo : Patrick Garcia)

 NARBONNE MUSEE LAPIDAIRE-240 copie

  Narbonne (Aude) le Musée Lapidaire : Frise à guirlandes et faunes (rangée 27, n°1234 à 1241)  Ce bas-relief ornait probablement une « maceria ou mur d’enclos funéraire ». Les festons, chargés de fruits, de fleurs et de petits animaux, sont soutenus par des amours ailés ou des faunes inscrits dans des merlons à sommet arrondi, un régal…. (Photo : Patrick Garcia)

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NARBONNE MUSEE LAPIDAIRE-264 copie

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  Que d’émotions face à ces blocs, « morceaux de vies », ces visages de couples ou même de familles, « photos » immortelles, tranches d’amour et de spiritualité, dédicaces « aux dieux Mânes », bornes milliaires indiquant les directions à prendre aux différents carrefours, épitaphes aux calligraphies minutieuses, ou le « V » n’est que le « U » et ou les mots sont souvent réduits au minimum, en ne gardant que la première lettre. De véritables rébus pour les archéologues spécialistes… Plus de 2 000 pièces, souvent exceptionnelles sont entreposées en longues rangées monotones… Heureusement, les verrières de l’ancienne église du 13ème siècle sont claires, et permettent de les contempler  dans une belle lumière.

    Des sarcophages avec des cotés magnifiquement décorés cohabitent avec des cercueils en plomb tristounets….

NARBONNE MUSEE LAPIDAIRE-270 copie

  Narbonne (Aude) le Musée Lapidaire : je me trouve face à un amoncellement de pièces antiques : stèles funéraires, sarcophages, frises, dolias, frontons, colonnades, bornes milliaires… Tous ces joyaux de l’antiquité romaine ont été récupérés lors des démolitions de remparts ou de bâtiments où ils étaient utilisés en réemploi… (Photo : Patrick Garcia)

NARBONNE MUSEE LAPIDAIRE-283 copie

  Narbonne (Aude) le Musée Lapidaire : je me trouve face à un amoncellement de pièces antiques : stèles funéraires, sarcophages, frises, dolias, frontons, colonnades, bornes milliaires… Tous ces joyaux de l’antiquité romaine ont été récupérés lors des démolitions de remparts ou de bâtiments où ils étaient utilisés en réemploi… (Photo : Patrick Garcia)

NARBONNE MUSEE LAPIDAIRE-290 copie

  Narbonne (Aude) le Musée Lapidaire : je me trouve face à un amoncellement de pièces antiques : stèles funéraires, sarcophages, frises, dolias, frontons, colonnades, bornes milliaires… Tous ces joyaux de l’antiquité romaine ont été récupérés lors des démolitions de remparts ou de bâtiments où ils étaient utilisés en réemploi… (Photo : Patrick Garcia)

NARBONNE MUSEE LAPIDAIRE-318 copie

 Narbonne (Aude) le Musée Lapidaire : Frise à guirlandes et faunes (rangée 27, n°1234 à 1241)  Ce bas-relief ornait probablement une « maceria ou mur d’enclos funéraire ». Les festons, chargés de fruits, de fleurs et de petits animaux, sont soutenus par des amours ailés ou des faunes inscrits dans des merlons à sommet arrondi, un régal…. (Photo : Patrick Garcia)

Je me décide enfin à repartir ; dans l’allée centrale, un bel alignement me saisit. Frise à guirlandes et faunes (rangée 27, n°1234 à 1241)  Ce bas-relief ornait probablement une « maceria ou mur d’enclos funéraire ». Les festons, chargés de fruits, de fleurs et de petits animaux, sont soutenus par des amours ailés ou des faunes inscrits dans des merlons à sommet arrondi, un régal….

    Je sors de là ému et tourneboulé par les richesses lapidaires de Narbonne.

En 4 jours, je n’ai pas pu tout visiter, j’ai du faire un choix…

NARBONNE MUSEE LAPIDAIRE-320 copie

 Narbonne (Aude) le Musée Lapidaire : Frise à guirlandes et faunes (rangée 27, n°1234 à 1241)  Ce bas-relief ornait probablement une « maceria ou mur d’enclos funéraire ». Les festons, chargés de fruits, de fleurs et de petits animaux, sont soutenus par des amours ailés ou des faunes inscrits dans des merlons à sommet arrondi, un régal…. (Photo : Patrick Garcia)

NARBONNE MUSEE LAPIDAIRE-324 copie

 Narbonne (Aude) le Musée Lapidaire : Frise à guirlandes et faunes (rangée 27, n°1234 à 1241)  Ce bas-relief ornait probablement une « maceria ou mur d’enclos funéraire ». Les festons, chargés de fruits, de fleurs et de petits animaux, sont soutenus par des amours ailés ou des faunes inscrits dans des merlons à sommet arrondi, un régal…. (Photo : Patrick Garcia)

  LA VIA DOMITIA

    Les architectes de la place, ont sauvegardé un émouvant morceau de la « Via Domitia », la célèbre voie romaine qui reliait Rome au sud de l’Espagne. Les énormes galets ont vu passer les armées et le commerce qui transitait sur cette « autoroute ». Ils sont usés et brillent comme du verre et glissent comme du savon, pour ceux qui sont en claquettes comme moi.

 NARBONNE VIA DOMITIA -171 copie

Narbonne (Aude) la Via Domitia (voie romaine) : ce tronçon de la célèbre voie romaine qui reliait Rome à l'Espagne a été conservé.  on remarque les traces des roues des chars qui ont usé la voie, il y a 2000 ans. (Photo : Patrick Garcia)

NARBONNE VIA DOMITIA -176 copie

Narbonne (Aude) la Via Domitia (voie romaine) : on remarque les traces des roues des chars qui ont usé la voie, il y a 2000 ans. (Photo : Patrick Garcia)

      Les traces d’usures, les ornières des chariots, sont bien visibles et  permettent de déterminer l’empattement des chars. Un plateau vertical de calcaire, permet de lire la carte du tracé français de la « Via Domitia », depuis Briançon, dans les Alpes, puis Sisteron, Cavaillon, Nîmes, Ambrussum, Béziers, Narbonne, Banyuls. Autre panneau explicatif, il précise que la chaussée, plus basse, ce que nous voyons ici, était bordée de trottoirs surélevés afin que les piétons soient à l’abri de l’eau et des roues des véhicules.

   23 siècles de notre histoire sont visibles sous nos yeux !

QUELQUES IMAGES DE LA VILLE

NARBONNE VILLE- 120 copie

   Narbonne (Aude) : De l’autre côté de cette place, un beau et grand bâtiment 19ème abrite l’inévitable « Monoprix ». 4 étages de fenêtres vitrées avec une tour ronde coiffée d’un dôme à campanile à chaque extrémité. (Photo : Patrick Garcia)

NARBONNE VILLE -121 copie

     Narbonne (Aude) : De l’autre côté de cette place, un beau et grand bâtiment 19ème abrite l’inévitable « Monoprix ». 4 étages de fenêtres vitrées avec une tour ronde coiffée d’un dôme à campanile à chaque extrémité. (Photo : Patrick Garcia)

LE CANAL DE LA "ROBINE" ET LE "PONT DES MARCHANDS"

Je le longe, par le cours de la République, lui-même bordé, à sa droite, par le « Canal de la Robine » où circulent péniches et petits bateaux de loisirs ou de pêche.

  NARBONNE CANAL DE LA ROBINE-166 copie

Narbonne (Aude) : D’ailleurs, dans le prolongement de la « Via Domitia », le « Pont des Marchands » enjambe ce « Canal de la Robine ». Classé par l’UNESCO au « Patrimoine Mondial de l’Humanité », ce pont, bâti, surmonté de vieilles maisons, était constitué de 7 arches et accueillait le passage de la précitée voie romaine…. Comme pour le viaduc romain habité d’Uzeste, cet ouvrage d’art est dissimulé sous les maisons qui se sont emparées de cette place si parcimonieuse à l’intérieur des remparts.  (Photo : Patrick Garcia)

NARBONNE COURS MIRABEAU-329 copie

Narbonne (Aude) : D’ailleurs, dans le prolongement de la « Via Domitia », le « Pont des Marchands » enjambe ce « Canal de la Robine ». Classé par l’UNESCO au « Patrimoine Mondial de l’Humanité », ce pont, bâti, surmonté de vieilles maisons, était constitué de 7 arches et accueillait le passage de la précitée voie romaine…. Comme pour le viaduc romain habité d’Uzeste, cet ouvrage d’art est dissimulé sous les maisons qui se sont emparées de cette place si parcimonieuse à l’intérieur des remparts.  (Photo : Patrick Garcia)

NARBONNE COURS MIRABEAU-332 copie

Narbonne (Aude) : D’ailleurs, dans le prolongement de la « Via Domitia », le « Pont des Marchands » enjambe ce « Canal de la Robine ». Classé par l’UNESCO au « Patrimoine Mondial de l’Humanité », ce pont, bâti, surmonté de vieilles maisons, était constitué de 7 arches et accueillait le passage de la précitée voie romaine…. Comme pour le viaduc romain habité d’Uzeste, cet ouvrage d’art est dissimulé sous les maisons qui se sont emparées de cette place si parcimonieuse à l’intérieur des remparts.  (Photo : Patrick Garcia)

NARBONNE PONT DES MARCHANDS-178 copie

Narbonne (Aude) : D’ailleurs, dans le prolongement de la « Via Domitia », le « Pont des Marchands » enjambe ce « Canal de la Robine ». Classé par l’UNESCO au « Patrimoine Mondial de l’Humanité », ce pont, bâti, surmonté de vieilles maisons, était constitué de 7 arches et accueillait le passage de la précitée voie romaine…. Comme pour le viaduc romain habité d’Uzeste, cet ouvrage d’art est dissimulé sous les maisons qui se sont emparées de cette place si parcimonieuse à l’intérieur des remparts.  (Photo : Patrick Garcia)

D’ailleurs, dans le prolongement de la « Via Domitia », le « Pont des Marchands » enjambe ce « Canal de la Robine ». Classé par l’UNESCO au « Patrimoine Mondial de l’Humanité », ce pont, bâti, surmonté de vieilles maisons, était constitué de 7 arches et accueillait le passage de la précitée voie romaine…. Comme pour le viaduc romain habité d’Uzeste, cet ouvrage d’art est dissimulé sous les maisons qui se sont emparées de cette place si parcimonieuse à l’intérieur des remparts. Une fois que la « Voie Domitia » eut cessé d’être ce grand axe de l’antiquité, il fut vampirisé.

    Tout le secteur est nickel, des placages de marbres clairs tapissent les promenades arborées le long des quais, des promenades sympas, des immeubles anciens aux couleurs vives, c’est l’image classique de l’habitat méditerranéen.

    Par une passerelle fleurie, je traverse le canal et je me dirige vers les « Halles » par le « Cours Mirabeau ».

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 Narbonne (Aude), les Halles :   Ce grand bâtiment centenaire, à l’architecture métallique-verre, de style « Baltard », accueille tous les matins, les amateurs de bons produits régionaux… (Photo: Patrick Garcia)

NARBONNE HALLES-327 copie

 Narbonne (Aude), les Halles :   Ce grand bâtiment centenaire, à l’architecture métallique-verre, de style « Baltard », accueille tous les matins, les amateurs de bons produits régionaux… (Photo: Patrick Garcia)

NARBONNE HALLES-338 copie

 Narbonne (Aude), les Halles :   Ce grand bâtiment centenaire, à l’architecture métallique-verre, de style « Baltard », accueille tous les matins, les amateurs de bons produits régionaux… (Photo: Patrick Garcia)

NARBONNE HALLES-342 copie

 Narbonne (Aude), les Halles :   Ce grand bâtiment centenaire, à l’architecture métallique-verre, de style « Baltard », accueille tous les matins, les amateurs de bons produits régionaux… (Photo: Patrick Garcia)

   Ce grand bâtiment centenaire, à l’architecture métallique-verre, de style « Baltard », accueille tous les matins, les amateurs de bons produits régionaux… J’y entre, c’est beau ! Les alignements sur les différents étals sont un régal pour les yeux, et un peu partout, les papilles sont excitées par des effluves de produits de la mer ou de plats typiques méditerranéens. Poissons, coquillages, fromages, viandes et bancs de légumes sont une sympathique provocation à la bonne chère…

 LISTE DES MONUMENTS DE NARBONNE

- Amphithéâtre gallo-romain à La Rouquette ;

-  Cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur ;

- Chapelle de la Madeleine ;

- Chapelle des Pénitents blancs ;

- Chapelle des Pénitents bleus ;

- Cimetière de Saint-Loup ;

- Cimetière de Saint-Loup ;

- Couvent des Carmélites ;

- Couvent des Frères du Saint-Esprit ;

- Église des Carmes de Narbonne ;

- Église et couvent des Cordeliers ;

- Église des Jacobins ;

- Église de la Major ;

- Horreum ;

- Hôtel de l'Archidiacre ;

- Maison des Trois Nourrices ;

- Notre-Dame de Lamourguier (le musée lapidaire) ;

- Oppidum de Montlaurès ;

- Palais des archevêques ;

- Remparts ;

- Vestiges gallo-romains ;

- Vestiges du vivier antique du lac des Capelles ;

  PATRICK GARCIA

 

 

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