PAGE 117: CONDOM, BALADE AU PAYS DES MOUSQUETAIRES (GERS)

16 juillet 2014

Condom, petite cité gersoise, nous offre une palette de monuments, en majorité religieux, qui mérite notre attention. En fait, ma visite a été provoquée par le biais d’une recherche internet sur les églises du Gers. Dans le lot d’images proposées par le web, Condom et sa belle cathédrale Saint-Pierre me sautait aux yeux. L’envie d’y aller voir si son « ramage valait son plumage » me taraudait, aujourd’hui, je suis à pied d’œuvre, et… Il fait beau !

Condom: La flamboyante cathédrale St Pierre. (Photo: Patrick Garcia)

Ce gros bourg est perché sur un piton enserré entre la « Baïse » très bien aménagée, avec son port, sa capitainerie et ses quais, et un ruisseau plus modeste, le « Gêle ». La place y est rare en son centre et donc la circulation y est rythmée par les feux tricolores et les sens uniques… Pas facile de flâner dans ce trépidant trafic ralenti par le fait de ponts en plein centre-ville encadré par des feux… Mais si on fait abstraction de tout ça et que l’on arrive, à force de patience à approcher du centre historique, le roulage un peu plus fluide nous permet de « vagabonder » plus à l’aise à la recherche des curiosités historiques.

Condom: Sur les bords du canal, les canards viennent jusque dans vos mains chercher des bouts de pain. (Photo: Patrick Garcia)

Condom: Les verrières de la cathédrale St Pierre entre entre les contre-forts. (Photo: Patrick Garcia)

Condom: l'abside de la cathédrale a visiblement été remaniée au cours des siècles. (Photo: Patrick Garcia)

Auparavant, je vais à l’Office du Tourisme, qui est juste en face du portail de la cathédrale afin de me procurer un topoguide sur la ville. Muni de mon sésame, je m’approche de ce qui reste quand même le but de mon voyage.

C’est un vaste vaisseau muni de grandes verrières flamboyantes entre des contreforts très simples mais nombreux qui viennent contrebuter la poussée de la nef. Extérieurement, rien de spécial n’attire l’œil sur cet ouvrage si ce n’est une curieuse tourelle isolée à l’arrière, qui monte fort haut et qui dépasse de loin toutes les autres structures… Si c’est (certainement) une tour d’escalier, elle est fort haute, étroite et ne débouche sur rien !

Condom: Le superbe portail de la cathédrale st Pierre. (Photo: Patrick Garcia)

Condom: les magnifiques sculptures sur les voussures du portail. (Photo: Patrick Garcia)

Condom: dais abritant une sculpture, notez les détails. (Photo: Patrick Garcia)

Après quelques clichés du chevet afin de situer l’édifice, je m’approche de l’entrée qui est le joyau de cette église ! Le portail Sud se compose d’une porte à linteau droit du XVIème siècle encadré par trois voussures sculptées de 24 personnages disposés en couronne autour du personnage principal du trumeau. Le regard de ces anges et personnages de l’Ancien Testament, converge vers la statue, aujourd’hui disparue.

Je suis scotché par la précision et la beauté de ces statues si réalistes. Chacun de ces personnages, chaque statue est une œuvre d’art d’un réalisme et d’une finesse exquise… Dommage que le personnage central qui était abrité sous un magnifique dais ai disparut, peut être était-ce Saint Pierre a qui est dédié cette cathédrale ?

Condom: dentelles de pierre à St Pierre. (Photo: Patrick Garcia)

Condom: des verrières qui illuminent la cathédrale. (Photo: Patrick Garcia)

Condom: notez le nombre des clés de voûte qui parsèment les gerbes d'ogives. (Photo: Patrick Garcia)

J’entre, et, comme à La Romieu, je suis étonné par la luminosité qui règne dans l’édifice. Il faut se rappeler les très nombreuses et très hautes verrières qui coiffent le pourtour de ce vaisseau de pierres.

« On se sent tout petit dans ce grand coffre lumineux » me dis-je.

Dans le chevet, j’ai cru que mon appareil allait surchauffer ! Ici, la cloison qui encadre les stalles est une cloison à clairevoie, sorte de broderie de de terre cuite couleur pierre, rythmée de très nombreuses colonnettes fines comme des baguettes. Elles sont terminées par des entrelacs qui composent de superbes motifs géométriques. Le gothique flamboyant dans toute sa splendeur !!!

Condom: dentelles autour du choeur. (Photo: Patrick Garcia)

Condom: sculptures flamboyantes du jubé. (Photo: Patrick Garcia)

Condom: à couper le souffle! (Photo: Patrick Garcia)

Si mes pérégrinations me poussent vers le « Romain » et le « Roman », ici, je suis devant ce qui se fait de mieux en matière de gothique tardif, l’édifice ne fut commencé qu’en 1504 ! En suivant le déambulatoire qui longe le chevet, de belles vues sur les vitraux et les colonnades s’offrent à moi. J’inventorie les cinq absidioles, avec au centre, la « Chapelle de la Vierge ».

Condom: Je sais, encore des photos, mais c'est trop beau... (Photo: Patrick Garcia)

Condom: le jubé flamboyant dans toute sa splendeur. (Photo: Patrick Garcia)

Condom: magnifique! (Photo: Patrick Garcia)

Face au chœur, sur la tribune, un orgue, dont j’ai eu la chance d’écouter la prestation, fait vibrer les entrailles de la vieille dame et mon cœur, car c’est mon instrument préféré…

Condom: "Tous pour un, un pour tous..." Ce groupe de Mousquetaires est devenu la marque de fabrique de Condom.(Photo: Patrick Garcia)

Je sors et longe à gauche la nef, vers l’abside. Face au chevet, trônent depuis 2010, les statues des « 4 Mousquetaires », nos « Cadets de Gascogne » immortalisés par Dumas… L’œuvre est du sculpteur Géorgien Tsereteli Zourab, pèse près de 6 tonnes et les quatre personnes (Porthos, D’Artagnan, Aramis et Athos de droite à gauche) hauts de 2,30 mètres nous impressionnent par leur prestance. Le croisement de leurs quatre épées est le rendez-vous de tous les touristes qui posent pour la postérité devant ces symboles d’amitié, de bravoure, de générosité et de la Gascogne aussi, même si dans le lot, il n’y avait que le sire d’Artagnan de réellement « Gascoun ».

Condom: Les belles gerbes du cloître . (Photo: Patrick Garcia)

Condom: une foultitude de blasons en guise de clés de voûte. (Photo: Patrick Garcia)

Condom: les beaux alignements du cloître. (Photo: Patrick Garcia)

Condom: parmi les galeries, ce foisonnement de gerbes. (Photo: Patrick Garcia)

Condom: jeu d'ombre dans le cloître. (Photo: Patrick Garcia)

Je poursuis et contourne l’abside en direction du cloitre. Il a été élevé en même temps que la cathédrale. Mais ici, le résultat est moins aérien, plus « massif » que le gothique flamboyant de l’intérieur. De belles gerbes se ramifient en croisées d’ogives dont la répétition fait le charme de ces couloirs aux multiples entrelacements.

Condom: le cloître éclabousséde soleil. (Photo: Patrick Garcia)

Condom: cloître, une porte gothique. (Photo: Patrick Garcia)

Comme toujours, de nombreuses destructions furent subies par la cathédrale et son cloitre, lors des guerres de religions, mais aussi à la Révolution. Ce cloitre fut vendu et servit de local commercial. Racheté et remis en état, il n’a plus de jardins gazonnés, mais ses restes sont impressionnants. Ils servent de promenade et de passage.

Tout au long de la ville, sont disséminés de nombreuses curiosités qu’il vous est possible de retrouver facilement dans le topoguide qui est assez complet.

Pour ma part, j’en ai retenu quelques-unes :

Condom l’église-musée du Pradau : belles et anciennes peintures sous plafond. (Photo: Patrick Garcia)

Condom l’église-musée du Pradau: une énorme collection d'objets et de vêtements religieux (Photo: Patrick Garcia)

Condom l’église-musée du Pradau: la statue de la vierge au chevet de l'église. (Photo: Patrick Garcia)

Condom: porte de l'ancien Hôpital. (Photo: Patrick Garcia)

Condom: porte de l'ancien Hôpital, explicatif. (Photo: Patrick Garcia)

- L’Eglise-Musée du Pradau, rue Dutoya, face à l’ancien hôpital (Voir l’association « Les Amis du Pradau 0562684120 en saison ouvert les mardis et samedis de 15 à 18h ou sur RDVS). Certainement la plus vieille église de Condom, construite à partir de 1175 et achevée un siècle plus tard. Elle fut démolie en grande partie par les soldats de Montgomery qui emportèrent la totalité des objets de culte. Mais ce qui reste est fort intéressant à visiter. Des plafonds en caissons conservés sont peints de motifs tant géométriques que de portraits de saints dans des cartouches ronds pleins d’imagination… L’église contient plusieurs tableaux du 18^ème siècle et une très belle crucifixion de 1625, ainsi qu’une Sainte Famille de 1742 ! Lors de votre visite vous pourrez aussi profiter d’une superbe collection d’art sacré, comme de très nombreuses tenues religieuses richement brodées…

Condom: la" fontaîne des 3 grâces". (Photo: Patrick Garcia)

- « Les 3 Grâces » au square « Salvandy » : Cette élégante sculpture en fonte ou en bronze vert, aménagée en fontaine est une copie d’une œuvre en marbre réalisée en 1561 par Germain Pilon. L’original est un monument funéraire contenant le cœur d’Henri 2. Il se trouve au Louvre de Paris.

Condom: à l'arrière de la cathédrale, à droite, le départ du magnifique cloître. (Photo: Patrick Garcia)

D’autres sites sont à voir, mais la liste est trop nombreuse, je n’ai retenu que ceux-ci.

Pour finir, aller plus bas, dans la cité, replongez dans la vie trépidante de cette folle circulation et allez jusqu’aux quais. Celui de la « Capitainerie » est très agréable, on y a la fraicheur et la vue très intéressante sur la cité qui nous domine. Là, de nombreux canards viendront manger des miettes de pain jusque dans vos mains. Ces quais où l’on peut se garer sont malgré tout un « havre de paix » si on ne craint pas les rugissements des moteurs….

PATRICK GARCIA

LE COIN DU SPECIALISTE par wikipedia

CONDOM

Histoire

La légende veut qu'un noble revenant de Palestine ait été envoyé par un pape, avec des reliques de la croix, dans une région boisée, pour y fonder une ville sur une colline. Des fouilles ont cependant démontré que des populations habitaient la ville bien avant l'invasion romaine.

L'origine de la ville est sujette à discussions. Certains la font remonter à la prise de pouvoir du duc d'Aquitaine, Eudes d'Aquitaine, sur la Gascogne, à la fin du VII^e siècle. Il aurait alors distribué des terres aux Gascons qui l'auraient aidé. Plus tard un duc d'Aquitaine, sa mère et sa femme, que la tradition nomme Egalsius ou Algasius, dont l'existence est parfaitement inconnue, Ysemburge et Agnès, auraient édifié une chapelle sur le site. Quelques religieux seraient venus s'y établir pour fonder un monastère. Ce monastère aurait ensuite été détruit par les Vikings.

C'est vers 930, que la femme du duc de Gascogne Garcia Sanche le Courbé ou le Tors, Honorette (ou Honorée), entreprit de reconstruire l'église de Condom et la dota de terres. Elle fit aussi bâtir des demeures pour les nouveaux habitants du village. Elle mourut en voulant voir une urne miraculeuse qui se trouvait dans l'église et donna naissance à Arnaud ou Nonné, premier comte d'Astarac.

Hugues de Gascogne (mort vers 1013), petit-fils de Garcia Sanche le Courbé, évêque d'Agen, hérita des terres de Condom à la mort de son père, Gombaud (frère de Guillaume Sanche de Gascogne) qui porta le titre de duc et d'évêque de Gascogne ^. Hugues de Gascogne fit un voyage à Rome où il rencontra le pape Benoît VIII pour se faire absoudre de la faute qu'il avait commise de cumuler les titres d'évêques d'Agen et de Bazas. Le pape accepta de lui pardonner à condition qu'il fasse une donation à une abbaye.

Il le fit à son retour au profit de l'abbaye de Condom. Il décida de reconstruire l'église d'Honorette détruite par un incendie. Il remplaça les prêtres qui y étaient par des moines de l'ordre bénédictin et nomma son filleul Pierre de Saint-Puelles, prieur claustral de l'abbaye. Il en fut le premier abbé. Le jour de la consécration de la nouvelle église Saint-Pierre, il réunit le duc de Gascogne, Sanche-Guillaume, l'évêque de Bazas, Arsius Raca (Arnaud), et les vicomtes de Lomagne, d'autres seigneurs et leurs épouses, tous ses parents et héritiers possibles, pour accepter devant l'autel la donation qu'il faisait à l'abbaye des terres qu'il possédait à Condom et autour, dont Larressingle, plaçant l'abbaye sous l'autorité du Saint-Siège. L'acte porte la date du 4 des ides d'août de l'année 1011. Certains ont mis en doute cette donation car Benoît VIII est devenu pape en mai 1012, mais cette erreur est probablement due au copiste. Pierre de Saint-Puelles lui a succédé mais ne survécut pas longtemps à Hugues de Gascogne. Il est remplacé par un certain Verecundus de Lana. L'abbé suivant est Seguin de Casalda qui a augmenté considérablement les biens de l'abbaye, dont l'église et le lieu de Cassaigne donné par le comte de Fezensac, Guillaume-Astanove I^er. Il est remplacé avant 1068 par Raymond d'Olbion puisque ce dernier signe comme abbé de Condom au concile de Toulouse qui rétablit l'évêché de Lectoure⁵.

Le 20 juin 1285, Auger d'Anduran, abbé de Condom entre 1285 et 1305, conclut un acte de paréage avec le roi d'Angleterre, Edouard I^er. Dans cet acte de paréage, l'abbé fait participer le roi d'Angleterre pour rendre la justice dans la ville de Condom, le château de Larressingle et leurs dépendances. Le roi fait de même avec l'abbé pour le château de Goalard et ses dépendances. Deux baillis, l'un nommé par le roi, l'autre par l'abbé, sont chargés de rendre la justice dans l'ensemble de ce bailliage. L'abbé partage avec le roi le droit de créer des consuls, jurats et notaires, et de recevoir de nouveaux habitants à Condom. Le roi s'engage à protéger l'abbé de toute rébellion des habitants de Condom. Cet acte de paréage n'a pas mis fin aux oppositions entre les abbés, puis les évêques qui leur succèdent, avec les consuls de la ville.

Par deux fois envahie par les Anglais, la ville s'est libérée seule.

Condom a de tout temps été développée par le clergé, qui y a fondé de nombreuses abbayes et couvents. C'est le 13 août 1317 que l'abbaye de Condom devient un évêché et se détache ainsi du diocèse d'Agen. Raymond de Gallard est nommé évêque, et l'église abbatiale devient aussitôt cathédrale.

Après son sacre, le roi Louis XI (1423-1461-1483) attacha la ville à la couronne et autorisa et confirma en novembre 1461 plusieurs droits de la ville, afin qu'elle accroisse.

Le cours de la Baïse fut autrefois canalisé pour permettre l'exportation de l'armagnac vers Bordeaux. Cette activité assura dans le passé la prospérité de la cité.

L'armagnac ne doit pas sa célébrité au port de Condom ? qui ne fut créé qu'en 1839 , mais aux pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Comme les marins, les pèlerins réchauffaient leur corps, soignaient leurs plaies et sublimaient leur foi grâce à quelques gorgées d'« aygo ardente ».

En quittant la ville, ils emportaient avec eux, aussi bien à l'aller, en descendant vers l'Espagne, qu'au retour, quelques fioles réparatrices. Ce sont donc eux qui portèrent partout en Europe la bonne parole de l'armagnac salvateur (« eau de vie ») et médicinal.

Le pèlerinage de Compostelle

Sur la Via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
On vient de La Romieu, la prochaine commune est Larressingle, et son château.

Les hospices

En 1314, grâce au cardinal de Teste, de souche condomoise, est fondé un premier hôpital Saint-Jacques en un lieu où des « femmes de mauvaise vie » avaient établi leur repaire. Les travaux de construction de cet établissement, situé « près de la ville de Condom, sur le chemin », expressément destiné à recevoir « les pèlerins, les infirmes, les pauvres et ceux qui vont en pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle », furent achevés en 1319.

Cet hôpital privé appartenait aux successeurs du fondateur. Toutefois, sa gestion était contrôlée par deux consuls de Condom et deux membres de la confrérie Saint-Jacques. On peut supposer que cet hôpital fut très fréquenté dès les premiers temps de son existence : « Cependant à cause de la multitude des pèlerins et des pauvres qui abondent continuellement audit hôpital… », lit-on dans un acte du31 août 1323. Ceci peut d'autant mieux se comprendre que la vieille hôtellerie abbatiale avait disparu au moment de la construction de l'évêché. Malgré tout, un inventaire de la fin du xv^e siècle ne fait mention que de six lits garnis desquels ils pouvaient, s'ils étaient malades, assister à l'office divin. Le XV^e siècle marque un indiscutable déclin des hôpitaux, délaissés pour les auberges, et n'est pas significatif pour les époques antérieures. Et la coutume était de coucher plusieurs personnes dans le même lit.

Peu de temps après 1319, une seconde construction intervient, à l'autre extrémité de la ville, hors les murs, au quartier dit de « la Bouquerie ». Ses fondateurs, les confrères de Saint-Jacques, se proposaient d'y recevoir les pèlerins en marche vers la Galice. Les textes précisent que cet hôpital est aussi édifié en bordure du chemin des pèlerins, près de l'église Saint-Jacques de la Bouquerie.

Ces deux fondations consacrent Condom comme étape jacquaire de toute première importance au XIV^e siècle.

Lieux et monuments

Cathédrale Saint-Pierre de Condom

Le cloître de la cathédrale.
Église Saint-Jacques
Église-musée du Pradau (art sacré)
Église romane Saint-Antoine de Lialores (contenant les reliques du saint éponyme, ermite local martyrisé vers 540)
Église romane Saint-Christophe de Scieurac
Église romane Sainte-Germaine
La place Bossuet, ex-place d'Armes
la tour d'Andiran du xiii^e siècle et qui abritait le syndicat d'initiative
De nombreux hôtels particuliers du xviii^e siècle rivalisent d'élégance, avec leurs nobles escaliers, leurs balustrades de pierre et les ferronneries de leurs balcons, avenue de Gaulle, précédemment cours Scipion Dupleix.
Musée de l'Armagnac : dans les anciennes écuries de l'évêché, avec des charpentes du xvii^e siècle, le musée est consacré à l'eau-de-vie, il possède un pressoir en poutre de 18 tonnes.
l'hôtel de Cugnac : l'une des belles demeures des xvii^e et xviii^e siècles de la vieille ville ; ses ailes entourent une cour carrée pavée, fermée d'une grille en fer forgé ; on peut visiter les chais d'armagnac.
Le château de Puypardin : sur une crête dominant la vallée de l'Osse, cette belle construction des xiii^e au xvi^e siècles, comprend une enceinte polygonale avec un donjon rectangulaire accolé à une salle de la même époque.
L'ancien couvent du Carmel reconverti en établissement communautaire d'accueil tout public et pèlerins
Port fluvial avec capitainerie (croisières)
Canal relié au canal du Midi et à la mer
Complexe nautique (ouvert en 2005)
La statue de d'Artagnan et des trois mousquetaires, du sculpteur géorgien Zurab Tsereteli.