PAGE 243: QUIMPERLÉ (29), SON "ÉGLISE-CHÂTEAU" EN FORME DE CROIX A ROTONDE ET SES INCONTOURNABLES…
Cette petite cité, pleine charmes, entre Quimper et Lorient, dans le Finistère, mérite une visite…. Autour de quelques très vielles maisons, se dresse l’énorme abbatiale Saint Croix fondée en 1029 par le comte de Cornouaille, Main Cainart, très vite elle va devenir une des cité les plus riches de Bretagne.
Cette énorme abbatiale, fut surnommée « la Rotonde » de par son plan en forme croix dont 3 des 4 bras de forme arrondie surgissent d’un énorme tambour surmonté d’un dôme. Nous allons détailler et visiter cette construction dont le genre est peu courant, mais il faut savoir que Quimperlé possède bien d’autres atouts. Ses quartiers anciens, ses Halles, un pont en partie médiéval à dos d’âne, des hôtels particuliers de belle facture, une seconde église, celle-ci gothique, il s’agit de ND de l’Assomption, le dernier hôpital breton de l’époque médiévale…..Et bien d’autres curiosités.
Blasonnement : D'argent semé de mouchetures d'hermine de sable, au coq de gueules, membré et crêté d'or. (Wikipédia)
Trajet pour Quimperlé, dans le Finistère, à partir de Ste Livrade sur Lot en Lot et Garonne
L’ABBATIALE SAINTE CROIX
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Plan de l'abbaye daté de 1664, on voit l'importance des bâtiments et la forme de l'église, à gauche, en forme de croix sur le modèle des églises paléo-chrétiennes reproduisant "l'Anastasis", l'église centrée-ronde élevée par l'empereur Constantin sur le sépulcre du Christ. (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : L'abbatiale, rotonde en forme de croix dont un des bras a été tardivement modifié à droite, alors que l'originelle est au centre de la photo. (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : massive.... Impressionnante... La Rotonde et une des 4 chapelles qui représetent les bras de la croix. (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Architecture romane pleine de charme pour les arcatures, modillons et chapiteaux de l'abside principale. (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Toujours cette abside, un des bras de la rotonde consacré au chevet et à l'autel. Ici réside les plus belles sculptures romanes de l'édifice. (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Plus de détails sur cette photo dont la légende est la même que la précèdente. (Photo : Patrick Garcia)
Le Gallois Gurthiern crée vers 550 un premier monastère que les Vikings détruisent en 878. Selon son cartulaire, l’abbaye bénédictine de Sainte-Croix, fille de Redon, est fondée en 1029 par le Comte de Cornouaille Main Cainart en remerciement d’une guérison miraculeuse. L’église actuelle est édifiée à partir de la fin du 11eme siècle. Pendant le Moyen-âge, l’abbaye quimperloise est l’une des plus riches de Bretagne, dont les domaines jalonnent le territoire compris entre Locronan et Nantes. Au 12ème siècle, la possession contestée de Belle-Île entraîne un long conflit entre les abbayes de Quimperlé et de Redon. Seigneur temporel de Quimperlé, l’abbé voit ses prérogatives attaquées par les ducs de Bretagne et leurs successeurs, les rois de France.
En 1553, après beaucoup d’autres, l’abbaye de Quimperlé tombe dans le système de la commende. Elle tombe également en décadence mais en 1665, l’introduction de la réforme de Saint-Maur rétablit la discipline. De 1668 à 1717, l’abbé Guillaume Charrier tente de redonner du lustre à une institution devenue impopulaire dans la ville. En 1790, la disparition de l’abbaye ne laisse aucun regret et les cinq moines qui y demeurent déclarent se retirer dans leur famille. En 1792, l’ancienne église abbatiale remplace Saint-Colomban comme église paroissiale de la Basse-Ville.
Un clocher malencontreux
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Le nouveau clocher ne manque pas d'intérêt... (Photo : Patrick Garcia)
Nous ne savons rien du clocher médiéval, ni des circonstances de sa disparition. De 1679 à 1681, à son emplacement, est élevée, au dessus des quatre piliers, une tour dans le goût du temps, à la lourdeur excessive. Elle compromet la solidité de l’édifice roman et, à l’issue d’ultimes réparations, s’effondre le 21 mars 1862, entraînant la ruine de la rotonde. La restauration est conduite de 1864 à 1868 par le grand architecte Joseph Bigot. Elle est radicale et restitue l’absidiole nord qui avait été remplacée au 15eme siècle par une façade ogivale. Après de multiples discussions, un nouveau clocher est édifié en 1903 suivant les plans de Jean-Marie Abgrall, dans l’axe mais à l’extérieur du chevet.
Le chœur des moines
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Ce choeur est impressionnant et semble s'élever jusqu'au firmament, il est au centre de l'édifice... qui est de plan centré, voir la carte au début. (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Ce choeur est impressionnant et semble s'élever jusqu'au firmament, il est au centre de l'édifice... qui est de plan centré, voir la carte au début. (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Ce choeur est impressionnant et semble s'élever jusqu'au firmament, il est au centre de l'édifice... qui est de plan centré, voir la carte au début. Sur ce cliché on voit les différents niveaux : la crypte et sa "Mise au Tombeau", la plateforme en élévation qui est le choeur des moines, sous la coupole de la rotonde. (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Ce choeur est impressionnant et semble s'élever jusqu'au firmament, il est au centre de l'édifice... qui est de plan centré, voir la carte au début. L'autel du Choeur des Moines. (Photo : Patrick Garcia)
Partie haute d’un précieux reliquaire élevé au-dessus du tombeau du fondateur, centre isolé de l’abbaye médiévale, ce chef- d’œuvre surprend tant par la qualité de son élaboration que par son état de conservation. La largeur des vingt-deux arcades du registre inférieur de son mur extérieur se réduit vers l’abside pour donner l’impression d’une plus grande profondeur. Ses quarante-neuf chapiteaux sont authentiques et présentent une majorité de motifs végétaux et ornementaux, à l’exception de quelques figures humaines.
La crypte
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Ici le tombeau de Saint-Gurloës. (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Vue de la crypte et de ses voûtes. (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : La belle colonnade de la crypte. (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Crypte sous un angle différent. (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Au premier plan le tombeau de l'abbé Henri de Lespervez qui dirigea l'abbaye de 1409 et 1434. (Photo : Patrick Garcia)
Admirable construction du 11ème siècle, elle est sans conteste la plus belle d’une Bretagne qui, il est vrai, n’en compte guère. Ses trois nefs et ses trois travées, suivies d’un rond-point, sont séparées par quatre piliers circulaires et deux carrés cantonnés de colonnettes. Le tombeau de Saint-Gurloës réunit un massif roman à un gisant mutilé du 15eme siècle.
Devenu le saint guérisseur Urlou, l’abbé soulage de la goutte et de la folie. L’autre tombeau est celui de son lointain successeur Henri de Lespervez, mort en 1453.
La rotonde vue du cloître
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : La Rotonde vu du cloître contigüe à la gendarmerie. (Photo : du Net)
L’abbatiale quimperloise surprend toujours par son plan : une croix dont trois des quatre bras sont arrondis et qui surgissent d’une énorme rotonde. Ce plan élaboré dès la fin du 11ème siècle - et qui ne doit rien aux croisades - emprunte ses composantes à Bethléem comme à Jérusalem… A la nativité, comme au Saint-Sépulcre, dans la commémoration de la Croix.
Plan de synthèse qui n’est pas seulement centré. S’y ajoute le probable désir d’affirmer dans la pierre et à la façon d’un donjon, une puissance temporelle à ceux du dehors comme aux résidents. Hélas, les constructions monastiques médiévales qui avaient survécu jusqu’alors ont été reconstruites en utilisant trop le tuffeau entre 1686 et 1705.
Le chevet
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Architecture romane pleine de charme pour les arcatures, modillons et chapiteaux de l'abside principale. (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Toujours cette abside, un des bras de la rotonde consacré au chevet et à l'autel. Ici réside les plus belles sculptures romanes de l'édifice. (Photo : Patrick Garcia)
Enfoui sous un grenier, ses murs cachés par un enduit, il est réapparu dans sa splendeur lors des travaux de restauration de l’église. D’inspiration fondamentalement poitevine, il est de beaucoup la partie la plus raffinée de l’extérieur de l’abbatiale avec ses colonnettes engagées, ses pseudo-mâchicoulis et sa fenêtre axiale privilégiée.
Les piliers et les voûtes
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Les piliers magestueux et puissants impressionnants. (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : sur ce colossal pilier multicolonnes un rare "Christ en robe". (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Draperies de nervures . (Photo : Patrick Garcia)
Ils trahissent également l’influence poitevine. Les premiers se décomposent chacun en un faisceau de quinze colonnes. Les secondes s’élèvent presqu’à la même hauteur, au dessus des collatéraux annulaires, qu’au sommet de la coupole centrale aveugle et portée par des doubleaux perpendiculaires.
Le retable :
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : l'extraordinaire retable de 1541. (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : l'extraordinaire retable de 1541. Détail. Notez le soucis , presque chirurgical de cette dentelle de pierre. (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : l'extraordinaire retable de 1541. Détail. Notez le soucis , presque chirurgical de cette dentelle de pierre. (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : l'extraordinaire retable de 1541. Détail. Notez le soucis , presque chirurgical de cette dentelle de pierre. (Photo : Patrick Garcia)
Portant la date de 1541 et alors dressé face à la grande porte de l’abbatiale, il a été transféré à son emplacement actuel en 1732. Il constitue une des œuvres majeures de la renaissance en Bretagne. Marqué par l’influence italienne et consacré à l’enseignement de l’Église, il réunit dans son iconographie autour de Jésus, personnages de l’Ancien Testament, évangélistes, apôtres, vertus, docteurs de l’Antiquité et d’Occident. Il a été entièrement restauré en 2004/2005.
La mise au tombeau :
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : La "Mise au Tombeau" grandeur nature. (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : La "Mise au Tombeau" détail. (Photo : Patrick Garcia)
La plus ancienne de Bretagne - aux environs de 1500 - elle provient du monastère des Dominicains du Bourgneuf.
La présence parmi les disciples de Gamaliel et d’Abibon - ce dernier assimilé en Bretagne à Saint-Diboan - atteste l’influence des écrits de Jacques de Voragine sur la genèse du groupe.
Le Christ en robe :
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : L'assez rare "Christ en Robe. (Photo : Patrick Garcia)
Œuvre d’une grande qualité du début du 17ème siècle, il illustre la persistance en Bretagne d’une figuration d’origine syrienne, introduite en Occident au milieu du 8ème siècle par l’Italie.
L’Adoration desbergers :
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : (Photo : Patrick Garcia)
Le Breton Bizien l’a peinte en 1635 à la demande du notable quimperlois Jean Auffret, sans doute représenté. Toute en symétrie, cette toile s’inscrit dans la tradition de la Renaissance. Cortège des mages et fuite en Égypte se dessinent dans le lointain.
La chaire à prêcher :
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : La chaire à prêcher. (Photo : Patrick Garcia)
On la date des environs de 1700. Sa cuve est décorée des images des évangélistes et sa rampe, de rinceaux et d’objets liturgiques. Deux anges soutiennent d’une main l’abat voix à volutes, et de l’autre, déploient un verset de Saint-Luc.
La sacristie :
Le Sculpteur Pierre Le Dieu réalise en 1704 les élégantes boiseries voulues par l’abbé Guillaume Charrier pour la sacristie reconstruite. La frise témoigne du renouveau du culte du Sacré-Cœur après les récentes apparitions de Paray-le-Monial.
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Toute une série de statues du plus bel effet. Ici "l'éducation de la Vierge par Ste Anne" et "une Vierge à l'Enfant". (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : (Photo : Patrick Garcia)
LES STATUES
1 - Saint Roch 18ème siècle
2 - Père éternel 17ème siècle
3 - Notre Dame de Vérité 10e siècle
4 - Christ aux liens 17ème siècle
5 - Saint Joseph 16ème siècle
6 - Notre Dame des Grâces 17ème siècle
7 - Notre Dame de la Délivrance 16ème siècle
8 - Saint Jacques 16ème siècle
9 - Notre Dame des Fleurs 15ème siècle
10 - Sainte Marguerite 16ème siècle
11 - Vierge anonyme 15ème siècle
12 - Notre Dame de Bonne Nouvelle 17ème siècle
13 - La Trinité 16ème siècle
A VOIR
A - Retable 16ème siècle
B - Adoration des Bergers 17ème siècle et stèle de Claude Lancelot
C - Christ en robe 17ème siècle
D - Autel de l’Impératrice 19ème siècle
E - Chaire baroque autour de 1700
F - Mise au tombeau autour de 1500
G - Trésor d’orfèvrerie sacrée
H - Tombeau du l’abbé de Lespervez 15ème siècle
I - Tombeau de Saint Gurloës 11ème,15ème siècles
J - Pilier des fous-on y attacha des déments jusqu’au début du 19ème siècle
K - Sacristie - boiseries du début du 18ème siècle
L - Exposition
N - Sépulture du Duc de Bretagne : Jean de Montfort
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : dans le trésor de Ste Croix, de la merveilleuse argenterie, dont de nombreux calices datés de 1730 ou 1750. (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Autre argenterier magnifique, ce superbe ostensoir. (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Belle série d'arcades aveugles dans la sacristie. (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : parmi les beaux chapiteaux romans de la sacristie. (Photo : Patrick Garcia)
VISITE DES INCONTOURNABLES DE LA VILLE :
Comme dis plus haut, Quimperlé n’est pas simplement Sainte Croix ! Il y a tant à voir….
2- LES HALLES :
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Les halles. (Photo : Patrick Garcia)
Les halles de Quimperlé ont été réalisées en 1887 par les frères Moreau, constructeurs à Paris. Contemporaines de la Tour Eiffel, elles ont été construites au coeur même du quartier historique et restaurées en 2002. L’intérieur du marché est occupé par des poissonniers, bouchers, charcutiers et épiciers.
3- LE PONT FLEURI (M.H.) :
Anciennement « Pen-Pont-Ellé », il enjambe la rivière Ellé qui est la frontière traditionnelle avec l’évêché du Vannetais. Il donnait accès autrefois à l’une des trois portes de la ville fortifiée. De l’époque médiévale, il a conservé son aspect en dos d’âne, ses puissants éperons etdeux de ses six arches gothiques.
4- RUINES DE L’ÉGLISE ST COLOMBAN (M.H.):
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Ruines de St Colomban. (Photo : Patrick Garcia)
Le portail roman primitif peut remonter au Xe ou au début du XIe siècle. Il est surmonté des restes d’un fenestrage gothique flamboyant encadré de deux niches ouvragées. Dans la cour, à côté de l’entrée du cinéma, subsiste un fragment du mur du chœur comportant les bases de trois colonnes en cul-de-lampe sculptées du XIVème siècle. L’église gothique de type « halle » qui s’étendait jusqu’à la rivière, tomba en ruine au début du XIXème siècle.
5- LE PRÉSIDIAL (I. aux M.H.) :
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : le Présidial. (Photo : Patrick Garcia)
Le Présidial est un ancien tribunal de justice de 1683 dont il reste un superbe escalier à balustres. C’est aujourd’hui un lieu d’exposition, de résidence pour la création artistique et de médiation culturelle.
6- LES HÔTELS PARTICULIERS :
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Belle et vieille demeure. (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Face au "Présidial" de belles maisons à colombages et encorbellement.(Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Autre superbe demeure. (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : La belle ouvrage des maisons à colombages anciennes décorées de visages. (Photo : Patrick Garcia)
Du XVIème siècle au XIX° siècle.
Les notables, les officiers des armées et de la Marine Royale firent construire par des architectes réputés de Lorient, de belles demeures de part et d’autre de cette artère principale de la rue Brémond d’Ars. Ces hôtels particuliers possèdent un grand jardin descendant sur les rivières de l’Isole et de l’Ellé. L’implantation de ce quartier noble s’explique par la proximité du pouvoir politique, administratif et judiciaire.
7- LA MAISON DES ARCHERS (M.H.) :
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : la fameuse "Maison des Archers". (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : la fameuse "Maison des Archers". (Photo : Patrick Garcia)
Située dans la rue pavée Dom Morice qui présente un bel ensemble architectural du XVe au XVIIe siècle, la Maison des Archers date du milieu du XVIème siècle. À côté, se trouve sans doute la plus ancienne maison de Quimperlé, une échoppe ayant conservé son étal de pierre. La Maison des Archers accueille des expositions de la ville de Quimperlé.
8-L’ÉGLISE NOTRE DAME DE L’ASSOMPTION (M.H.)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : N.D. de l'Assomption en vue extérieure. (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : N.D. de l'Assomption en vue extérieure. Ici le clocher depuis les"Ursulines". (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : N.D. de l'Assomption, les voûtes splendides. (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : N.D. de l'Assomption, autre vue des voûtes . (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : N.D. de l'Assomption, un beau vitrail. (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : N.D. de l'Assomption, statue "ND de Bonne Nouvelle". (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : N.D. de l'Assomption, Statue de la Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame de Botscao . (Photo : Patrick Garcia)
Elle domine toute la ville de Quimperlé depuis la colline et la place Saint-Michel. Cette église gothique a été édifiée en deux phases. En 1373, une partie de l’église est ruinée par Du Guesclin. La nef date du XIIIesiècle et le chœur du XVe siècle, (notamment le magnifique porche nord) ont été reconstruits au début du XVe siècle dans le style gothique flamboyant. L’église conserve les plus anciennes sablières datées de Bretagne (1430) et une riche statuaire.
9 - LA CHAPELLE DES URSULINES (I. aux M.H.) :
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : La chapelle des Ursulines . (Photo : Patrick Garcia)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : (Photo : Patrick Garcia)
Chapelle d’un ancien couvent du XVII° siècle, de style jésuite à tendance baroque, elle possède un magnifique plafond doré à la feuille d’or. La chapelle accueille des expositions de la ville de Quimperlé. À ne pas manquer, le panorama sur Quimperlé, accès par le Parc du Bel-Air.
10 – L’HÔPITAL FRÉMEUR ET LA CHAPELLE SAINT-EUTROPE (M.H.) :
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Restes de l'ancien Hôpital Frémeur et à droite la chapelle St Eutrope. (Photo du Net)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Restes de l'ancien Hôpital Frémeur et ici la chapelle St Eutrope. (Photo du Net)
Quimperlé (29) Une cité pleine de charmes : Restes de l'ancien Hôpital Frémeur et ici intérieur de la chapelle St Eutrope. (Photo du Net)
Monument exceptionnel en Bretagne, l’Hôpital Frémeur est le dernier hôpital médiéval de l’Ouest, Il est constitué d’une longère et d’une chapelle du XIV° siècle. Le nom Frémeur vient du breton « frout-meur » qui signifie grand ruisseau. Visite extérieure uniquement.
Etc….. Pour ma part, j’ai garé mon « Pépère » sur un beau parking ombragé et gratuit, au pied de la ville, place « Winston Churchill ». Au bout de celui-ci, un petit chemin goudronné, permet un beau raccourci par la « rue Jacques Cambry », en quelques enjambée je suis place « Parmentier » avec à ma droite, le « couvent des Ursulines » (à visiter) et 150 mètres plus loin en face, « ND de l’Assomption » à la superbe statuaire.
De là, il n’y a plus qu’à contourner ND et descendre vers la ville basse par la « rue Savary », puis il faut traverser le pont sur « l’Isole ». C’est ici que j’ai pris en photo la retenue du vieux moulin et son échelle à saumons…
Au débouché de ce pont, c’est la place « Charles de Gaulle » où sont placés les O.T. de « Quimperlé » et du « Pays de Quimperlé ». C’est ici que commence la véritable visite de cette belle ville dont je vous recommande la visite !
Je remercie les O.T. cités plus haut voir, les liens en suivant, puis Gallica, la bibliothèque numérique en ligne où j’ai pu consulter les plans et les renseignements anciens sur Sainte Croix publiés dans le « Monasticon Gallicanum » et sa Collection de 168 planches de vues topographiques, représentant les monastères de l'ordre de Saint-Benoît, congrégation de Saint-Maur avec 2 cartes des établissements bénédictins en France publié au 17ème siècle. Autre source, bien sûr, inépuisable et simple d’accès, Wikipédia, l’encyclopédie virtuelle.
https://www.quimperle-terreoceane.com/preparez/office-de-tourisme/
https://www.quimperle-communaute.bzh/vos-demarches/tourisme/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Quimperl%C3%A9
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_Sainte-Croix_de_Quimperl%C3%A9
PATRICK GARCIA
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