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Mémoire des Hommes de Sainte Livrade sur Lot
30 novembre 2013

PAGE 89: LES CHAPELLES ET LES CURES LIVRADAISES INTRA-MUROS (fin du dossier)

 Je termine par cet article, la saga de l'Eglise dans le Livradais. Si vous regroupez tous les articles publiés dans ce blog sur cette institution, vous en saurez plus que la plupart des personnes qui s'y intéressent de près ou de loin. J'ai essayé d'être exhaustif, même si on n'est pas à l'abri d'un oubli ou d'une erreur... D'avance, veuillez m'en pardonner...

Patrick

 

ÉGLISE LIVRADE ABSIDE 2

Une vue de l'abside XIIème de l'église de Ste Livrade. (Photo: Patrick Garcia)

 

L'EGLISE D'AGEN SOUS L'ANCIEN REGIME

"POUILLE HISTORIQUE DU DIOCESE D'AGEN POUR L'ANNEE  1789"
            ====================

Par l'abbéDURENGUES, membre de la Société des Sciences, Lettres et Arts d'AGENfait en 1894.

« Je n'ai retenu que les églises directement ou indirectement rattachées à

STE LIVRADE »

==========

DERNIERE PARTIE  : LES EDIFICES INTRA MUROS

oooooooOOOoooooo

 

L'EGLISE ET LE CLERGE

ETAT DES LIEUX

Au point de vue paroissial, le Diocèse était divisé en :

12 Archiprêtrés.

Pour la rive droite de la Garonne, il y avait:

Le siège à AGEN et  FERRUSSAC, VILLENEUVE, TOURNON, FUMEL, VILLEREAL, MONCLAR, LAUZUN, STE FOY, MARMANDE, TONNEINS, MONTPEZAT comprenant:

. 384 cures, 181 annexes, en tous 565 clochers

. 2 chapitres, 5 abbayes, 74 prieurés, 2 commanderies de Chevaliers de St Jean de
Jérusalem, divisées en 8 préceptories (LE TEMPLE DE BREUIL et SAUVAGNAS).

Sur la rive gauche, il y avait:

135 cures et 101 annexes, soit 254 clochers,

3 chapitres, 44 commanderies et préceptories, et 41 prieurés…

 

oooooOOOooooo

 (En fin d'article, visitez les dernières nouvelles pour les amateurs d'histoire et les publications) 

SAINTE LIVRADE ET SES ANNEXES

P : 676

On lit dans le pouillé de Valéri :

« In archipresbyteratu de Opere : Prior sancte Liberate, rector ejusdem et sancti Martini de Montmerard. »

 L'origine du monastère de Sainte-Livrade est inconnue (1). On sait seulement qu'il fut occupé jusqu'en 1117 par des prêtres séculiers. A cette date ces prêtres qui menaient une vie trop mondaine (2), touchés de la grâce, firent don de leur église et de ses appartenances aux religieux bénédictins de l'abbaye de la Chaise-Dieu (3).

 Après avoir hésité quelque temps, l'Évêque Aldebert donna son consentement à cette donation qui fut confirmée par une bulle du Pape Calixte II en date du 16 juillet 1620 (4), et ratifiée par des lettres de Guillaume-le-Jeune, duc d'Aquitaine, datées du 2 des calendes d'avril 1122 (5).

 En avril 1104, le pape Lucius III donna une seconde bulle (6) confirmative dans laquelle sont énumérées les églises dépendantes du prieuré.

Ces églises, au nombre de onze, sont :

Sainte-Livrade, Saint-Cyprien, Saint-Martin de Coraille (Lamaurelle), Saint-Étienne de Fougères, Cailladelles, Caillac, Saint-Paul-le-Jeune, Saint-Paul-le-Vieux, Villebramar, Lentillac et Allez.

Malgré la bulle de Lucius, l'Évêque d'Agen ne tarda pas à contester aux religieux le patronage et les dîmes de ces paroisses. Pour régler ce différend, une sentence arbitrale fut rendue le 14 avril 1258, qui adjugeait définitivement le patronage aux religieux.

A l'égard des dîmes, il fut décidé que les religieux prendraient en entier celles de Sainte-Livrade, de Saint-Cyprien et de Saint-Martin, les trois quarts de celles des autres paroisses ; l'autre quart étant attribué à l'Évêque. De plus, pour bien marquer que ces églises ne sont point soustraites à l'autorité épiscopale, le prieur fut condamné à payer, tous les ans, en forme de redevance et de vasselage, à l'Évêque d'Agen une pièce « d'orunum mirabutinum aureum ». Ce tribut aujourd'hui réduit à 10 sols, se paie encore le jour de l'Invention de Saint-Étienne.

Grâce à l'éloignement et à l'inertie des prieurs commendataires, les évêques d'Agen ont maintes fois tenté de faire rentrer ces paroisses dans le droit commun. Il semblait même que c'était un fait accompli lorsque sous M. Hébert (6A), plusieurs sentences du Parlement rendirent, dès lors, inattaquable le droit séculaire des prieurs. Aujourd'hui encore, le prieur commendataire nomme et présente aux onze paroisses citées dans la bulle du Pape Lucius ; il a en outre la collation de trois ou quatre petites chapelles fondées dans l'église de Lamaurelle, dont la présentation est au seigneur du lieu.

 

 Prieuré monasticom

Le prieuré tel qu'il pouvait être en 1688, sur la gauche, les tombes, au fond, le cloitre... Notez sur le flan de l'église, à gauche, les nombreuses chapelles aujourd'hui disparues.... (Photo: Patrick Garcia)

 

 

LES REVENUS

Le prieur et les religieux prennent les trois quarts de la dîme dans les paroisses de Saint-Étienne de Fougères, de Sainte-Livrade, de Notre-Dame d'Allez, la moitié dans celles de Saint-Pierre de Cailladelles et de Saint-Sulpice de Caillac, son annexe, et les trois huitièmes dans celle de Saint-Cyprien. Le tout, avec certaines réserves, donne :

un revenu annuel de 15.950 livres.

 Ils jouissent, en paréage avec le duc d'Aiguillon, de la coseigneurie directe de Sainte-Livrade (7) et de Saint-Étienne de Fougères, consistant en censives (7A), lods (7B) et ventes, droits d'échange.

Leur part est affermée 2.400 livres dont il faut défalquer le seizième qui est affecté à l'office claustral de sacristain ; reste 2.250 livres.

Ils possèdent aussi, par indivis avec le même duc, le droit de bac sur le Lot et une maison pour loger le passeur, leur part est affermée 200 livres.

Comme coseigneurs, ils prélèvent la moitié du droit sur les boucheries qui leur vaut 50 livres. Ils partagent, de la même manière, avec le marquis de Fumel, de Villeneuve et d'Agen les revenus d'un fief appelé « des Limites » et situé dans les juridictions de Sainte-Livrade et de Tombebouc, consistant en censives, blé, avoine, argent, lods et ventes, droits d'échange, qui sont pour eux de 520 livres. Ils ont enfin une métairie noble d'un revenu net de 1.010 livres.

Le total de la recette est de 19.980 livres.

Le prieur commendataire prend les deux tiers de cette somme.

Sur quoi il donne 550 livres pour les charges claustrales, 200 livres au prédicateur de l’avent et du carême ;

1.400 livres en aumônes fixes;

59 livres 5 sols en pain et en argent aux pauvres dont il lave les pieds le jeudi saint ;

250 livres pour l'entretien des cinq églises qui dépendent de la mense du monastère ;

80 livres pour l'entretien de la métairie du « Pré » ;

2.291 livres 15 sols pour ses décimes.

Le total des charges étant de 4.811 livres,

son revenu est réduit à 8.509 livres.

Les religieux ont le tiers de la recette générale : 6.660 livres.

A quoi il faut ajouter quelques rentes et quelques terres dont ils jouissent seuls et qui portent leur revenu à 10.003 livres 11 sols.

 

D'où il faut déduire 1.500 livres pour l'entretien des bâtiments et les aumônes ;

500 livres pour frais d'hospitalité ;

525 livres 17 sols de décimes.

Total des charges : 4.012 livres 11 sols.

Revenu net : 5.901 livres.

Le prieur commendataire ou titulaire étant actuellement un membre de la congrégation de Saint-Maur, à laquelle appartient le monastère, les religieux jouissent de la totalité des revenus, c'est-à-dire de 14.500 livres (8).

 

 

2 PLAN D ENSEMBLE DU PRIEURE 1657 à 3800

 

 J'ai redessiné les plans de 1657 en français actuel et en couleur pour vous aider à comprendre comment fonctionnait le prieuré. Notez, à cette époque, le cloitre n'existe pas. (Plan et photo: Patrick Garcia)

 

PEU DE FAITS SAILLANTS :

 

Les annales du monastère renferment bien peu de faits saillants et dignes de mémoire, il fut visité par Bertrand de Got, archevêque de Bordeaux, qui fut élevé, quelques mois plus tard, au Souverain Pontificat sous le nom de Clément V (9). Ce pape y laissa un de ses neveux, Bernard del Garn, qu'il revêtit de la pourpre dans la suite et qui ne prit jamais d'autre titre que celui de cardinal de Sainte-Livrade « cardinalis Sanctæ Liberatæ (10) ». Un prieur nommé Grand, mérita qu'on dise de lui :

 « Nomine grandis erat, grandis honore fuit. »

Le prieuré, qui comprenait normalement douze religieux, tomba en pleine décadence dans le cours du XVe siècle, par suite de la mauvaise gestion d'un moine prévaricateur nommé Pierre de Brignols (11).

Il fut donné peu après en commende (11a).

 En 1519 il était devenu la proie des laïques et le Pape Léon X dut donner une bulle contre les détenteurs de ses biens (12).

A la fin du XVIe siècle, le Calvinisme pensa lui porter les derniers coups. « Les religieux de douze qu'ils voulaient être anciennement, écrit Nicolas de Villars à la date de 1592, je n'en ai trouvé que trois mal créés et mal vivants dont l'un habitait in tugurio sur la simple terre avec une femme publique, que je fis incontinent sortir par la justice hors la ville (13) ».

 Dans une plainte adressée à l'Évêque, quelque temps après, on lit :

 « Il n'y a que trois religieux qui sont surtout occupés aux affaires mondaines, voire scandaleuses, au lieu de dire l'office se querellent et se battent jusque dans l'église et préfèrent jouer que d'aller aux vêpres » (14).

 Heureusement on ne tarda pas à appeler les religieux de la congrégation de Saint-Maur, qui firent refleurir la discipline monastique et restaurèrent l'église et le couvent tels que nous les voyons aujourd'hui.

 

3 REZ DE CHAUSSEEE FINAL allégé à 4000

Cette même année 1657, on trace et on réalise les nouveaux plans du prieuré actuel. J'ai donc redessiné et mis en couleur, ces nouveaux plans pour vous mettre plus en détail, l'implantation des diverses administrations du prieuré. En bas à gauche, le château du prieur. Le cloitre actuel est en place ou sur le point de l'être, voici la partie rez de chaussée, suivront le premier et second étage. (Plans et photo: Patrick Garcia)

 

 

L’EGLISE LIVRADAISE EN 1789 :

 

Il y a actuellement cinq religieux qui sont : Dom Louis Dominique Bonnefoy, prieur claustral ; dom Jacques Papon, sous prieur ; dom Pierre Dupain ; dom Jean Quilhot et dom Romain Bayssac.

Le prieur commendataire est dom François Auge, religieux profès de la même congrégation (15).

 

4 ETAGES SUPERIEURS FINAL allégé à 4300

 

Comme indiqué précédemment, voici l'étage et en haut du plan, le second étage où dormaient les plus jeunes et les novices. Les communications par escaliers sont bien visible, tout comme les latrines; notez que pour plus d'efficacité, elles sont bien sûr décalées, puisqu'étant superposées... (Plan et photo: Patrick Garcia)

 

 

 Notre-Dame de la Rose.

 

A cinq cents pas de la ville, s'élèvent la chapelle et le couvent de Notre-Dame de la Rose. Dans son verbal de visite, à la date de 1668, Claude Joly décrit ainsi cet établissement religieux :

 

LA ROSE CHAUBARD 02 copie

Voici sur le Plan de Napoléon, l'emplacement de la Rose. (Photo et plan: Patrick Garcia)

 

BELLEYME LA ROSE

 

Voici sur le Plan de Belleyme, l'emplacement de la Rose. (Photo et plan: Patrick Garcia)

 

DESCRIPTION DE LA ROSE :

 

 « Il est occupé par les prêtres de la congrégation de la mission dont feu M. Vincent (Saint Vincent de Paul) est instituteur et premier supérieur général. Il y a un supérieur et six prêtres présents de la mission.

L'église a trente pas de long, douze pas de large, haute de vingt, lambrissée en voûte, ayant deux grandes chapelles aux deux côtés et un retranchement au bas de l'église par une balustrade à jour sur laquelle est une tribune avec treillis. Il y a deux fenêtres garnies de barreaux de fer sans vitres par où les passants peuvent voir l'autel et faire leurs prières. A l'autel un grand retable de bois doré, travaillé à jour, représentant un rosier au milieu duquel est le tableau du petit Jésus d'un pied et demi en rond sur le sein de la Sainte Vierge ; ce retable est garni de part et d'autre de quatre belles colonnes de bois avec corniches et architraves bien travaillés et au-dessus est une image de bois blanchi et doré de cinq pieds de haut de la Sainte-Vierge portant le petit Jésus sur pied d'estal de bois ouvragé, environné de deux colonnes de bois ondoyées de six pieds de haut avec bordure, architrave, festons et deux petites pyramides aux deux côtés. Le chœur est tapissé, il y a trois lampes pendantes dont deux d'argent, six confessionnaux… L'église est environnée de petits tableaux, cierges, mains et pieds de cire et petits cœurs d'argent qui sont les marques de la piété des peuples et du secours qu'ils reçoivent en ladite chapelle.

« Ces messieurs sont ordinairement six prêtres et deux frères, récitent en commun dans la tribune l'office du jour selon l'usage romain et donnent par leurs bons exemples grande édification et par leur piété grande assistance aux curés et peuples circonvoisins. Aussi leur église est fréquentée de toutes parts et les peuples y viennent avec grand concours et processionnellement aux principales fêtes de l'année. Ces messieurs sont entièrement soumis à la juridiction des Évêques, ne donnent la communion dans leur église durant la quinzaine de Pâques, que de leur consentement.

« Ladite chapelle fut donnée par M. d'Elbéne (16) , aux prêtres de la congrégation de la Mission pour être annexée à leur mense à perpétuité, en l'année 1640, à condition d'avoir cinq prêtres, deux desquels feraient l'office en ladite chapelle et les trois autres seraient appelés en mission dans les terres appartenantes à haute et puissante dame Marie de Vignerod, duchesse d'Aiguillon, qui pour cet effet les a dotés d'une pension de 2.000 livres, qu'ils ont reçue jusqu'à présent de leur maison de Paris, et aussi à condition que lesdits prêtres nous assisteront dans nos ordinations, exercices spirituels des ecclésiastiques et missions, lorsque nous en aurons besoin et qu'ils en seront requis.

« Ladite chapelle avait été donnée six ou sept ans auparavant par M. Dulude, alors évêque d'Agen, puis d'Alby, aux sieurs de La Cassine, Dième et de Born, prêtres associés à Notre-Dame de Garaison, qui volontairement remirent leurs droits sur ladite chapelle entre les mains de M. d'Elbène, qui en gratifia lesdits prêtres de la congrégation de la Mission qui en prirent possession par M. Gilbert Cuissot, prêtre de ladite congrégation et supérieur de la maison de la Rose, le 21 avril 1641, ladite chapelle ayant été depuis ce temps agrandie, lambrissée et les murailles haussées. »

Les biens de cette maison consistent en rentes et en terres situées en la présente paroisse et en celle de Lamaurelle.

Le tout produit annuellement : 1.436 livres.

 

la rose 05

Vue actuelle de la Rose qui se trouvait au niveau du pigeonnier. (Photo: Patrick Garcia)

 

 

On doit citer parmi les principaux bienfaiteurs: Dame Marie Vignerod, duchesse d'Aiguillon, par l'acte de fondation qu'elle établit en 1633, autre duchesse d'Aiguillon, par son testament en date du 3 juin 1674, et madame de Peinsiiers, par son testament du 30 janvier 1643. Une des richesses de ce couvent, c'est sa bibliothèque, composée de trois cent cinquante volumes bien choisis. La communauté ne compte aujourd'hui que trois prêtres : Jean-Pierre Pages, supérieur, Jean-Baptiste de Costas et Jean-Jacques-Joseph Combes. Il y a un frère coadjuteur : Antoine Pouget.

 

Villamade :

 

ROUTE ET CHAPELLE DE VILLAMADE

 

Sur cet assemblage réalisé à partir du plan Napoléon, j'ai dessiné l'emplacement de Notre Dame de Villamade, qui se trouvait sur le "col" de la côte Rouge qui enjamble le pech du Rogas. (Plan et photo: Patrick Garcia)

 

VILLAMADE 10

 

VILLAMADE 13

Sur ces photos, j'ai représenté l'emplacement de Notre Dame de Villamade. (Plans et photos: Patrick Garcia)

 

A un bon quart de lieue de Sainte-Livrade, près des rives de l'Automne, s'élevait une antique chapelle,dite de Villamade et dédiée à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs et de Grand Pouvoir.

Ruinée pendant les troubles du XVIe siècle, elle fut relevée par la piété des habitants en 1652.

Elle avait alors douze pas de long sur huit de large et était entourée de huit ou neuf feux.

Les religieux de Sainte-Livrade y venaient chanter la grand'messe le mercredi des Rogations. Cette dévotion, qui semble avoir joui, dans le temps, de beaucoup de vogue, a été complètement éclipsée par celle plus récente de Notre-Dame de la Rose (16a).

 

Le couvent des Ursulines 

 

URSULINES 8

 

Sur la maquette de Sainte Livrade, nous avons représenté le couvent des Ursulines, le grand bâtiment en haut.(Photo: Patrick Garcia)

 

 

URSULINES FACADE

 

Une des façades qui reste de ce couvent. (Photo: Patrick Garcia)

 

URSULINES

 

Et si vous n'arrivez pas à le situer, voici ce plan... (Plan et photo: Patrick Garcia)

Le couvent des Ursulines de Sainte-Livrade a été fondé par M. de Bourran, président en la Cour des Aides de Bordeaux, et par sa femme. Le contrat de fondation est du 1er septembre 1653. Par cet acte, les fondateurs s'engagent à bâtir le couvent et la chapelle, à les meubler convenablement, à fournir une dotation, en biens-fonds, d'un revenu de 1.000 livres, se réservant avec tous les droits et privilèges des fondateurs, la faculté de mettre trois de leurs filles à ce couvent, sans autre dot, de désigner une sœur converse et une tourière, de présenter l'aumônier, etc.

Les trois premières religieuses furent prises au couvent de Saint-Sever et vinrent s'établir à Sainte-Livrade, le 20 janvier 1654.

L'Évêque est le supérieur de la maison et pour remplir les fonctions de cette charge, il délègue ordinairement, soit le supérieur de la Rose, soit l'archiprêtre de Montpezat, soit le curé de la paroisse. C'est lui qui approuve le choix des dignitaires, c'est devant lui ou son délégué que les postulantes passent l'examen canonique avant d'être admises à la profession (17).

L'église lambrissée et flanquée d'une chapelle est dédiée à Notre-Dame.

Au couvent sont annexés un pensionnat et une école primaire gratuite de filles.

Les Ursulines possèdent deux métairies dans la paroisse de Saint-Étienne de Fougères, de la contenance totale de cinq cent vingt cartonnats, dont l'une est appelée de « Bornes » et l'autre de « Bardet », une autre métairie, dite de « Sainte-Ursule » dans la présente paroisse, une quatrième dite de « Saint-Augustin », de la contenance décent dix-huit cartonnats et plusieurs rentes constituées.

L'ensemble des revenus monte à 5.171 livres, dont il faut distraire 5.164 livres pour les charges.

Le revenu net est donc de 2.007 livres.

La communauté se compose actuellement de vingt-et-une dames de chœur et de six sœurs converses.

 

Pénitents blancs 

 

PENITENTS ET URSULINES

 Sur cette photo communiquée par Jacques Pons, j'ai colorié en jaune la chapelle des Pénitents, et en vert les reste du couvent des Ursulines. (Repro: Patrick Garcia)

Il y a, à Sainte-Livrade, une confrérie de Pénitents-Blancs. Leur chapelle, sous le vocable de saint Jean, a été bâtie à leurs dépens en 1626.

Elle est longue de trente pas, large de douze et lambrissée.

Les confrères s'y rassemblent pour réciter l'office de la Sainte-Vierge les principales fêtes de l'année, les fêtes de Notre-Dame, de saint Jean, des deux saintes Croix, de sainte Livrade et de la Translation de ses reliques (18), de sainte Marie l'Égyptienne, de saint Jérôme, de sainte Madeleine, de saint Louis, de saint Joseph, de la Transfiguration, de Noël, les troisièmes dimanches et vendredis du mois, les dimanches de l'Avent et du Carême.

Il y a prédication les vendredis de l'Avent et du Carême, procession le Jeudi-Saint, le dimanche dans l'Octave du Saint Sacrement et à Notre-Dame de la Rose, le dimanche dans l'Octave de l'Assomption et communion générale ces mêmes jours et le jour de l'Assomption.

Tous les membres de l'Association font dire une messe au décès de chaque confrère. Il y a, à côté de la chapelle, un petit jardin qui en dépend.

 

Hôpital 

 

HOPITAL

Sur notre maquette ici, j'ai dessiné l'emplacement de l'Hôpital des religieux qui accueillait pauvres et pélerins...(Photo et plan: Patrick Garcia)

 

Il y a aussi une chapelle à l'hôpital. Cet établissement comprend deux grandes salles, l'une au rez-de-chaussée, l'autre au premier, renfermant chacune six lits. Une troisième salle plus petite est appelée la chambre du bureau. Les revenus de 500 livres environ proviennent, en majeure partie, de rentes constituées. Ils sont administrés par deux syndics qui sont nommés par les consuls pour un an et qui prêtent serment devant le juge. Les syndics distribuent les deniers de l'hôpital aux pauvres de la ville et aux étrangers sur des billets expédiés par les consuls et rendent compte deux mois après l'expiration de leur mandat (19).

 

ST MARTIN DE MAUMIART 

 

ST MARTIN PLANNAPOLEON copie

 

Sur le plan de Napoléon, j'ai représenté St Martin. (Photo et plan: Patrick Garcia)

 

 

BELLEYME ST MARTIN copie

 

Sur le plan de Belleyme, j'ai aussi représenté St Martin. (Photo et plan: Patrick Garcia)

 

 

CASSAS PAR PHOTOSHOP

 

Sur ce plan de Cassas, du 17ème, soumis par Jacques Pons, St Martin de Maumiart est représeté aussi. (Repro: Patrick Garcia)

A cinq cents pas de la ville, sur les bords du Lot, on peut encore voir les restes de l'ancienne église matrice Saint-Martin de Talhape ou de Momyart. Elle était longue de trente pas et large de dix.

Comment a-t-elle été abandonnée ?

L'historien du prieuré, dom Dumas, écrit à ce sujet :

 « Nous lisons dans un vieux registre, écrit depuis plusieurs années, que les vicaires perpétuels de la paroisse de Sainte-Livrade faisaient  leurs fonctions curiales dans l'église de Saint-Martin de Maumiar, joignant le château de Madaillan. Les messieurs de la ville et paroisse de Saint-Martin ayant très humblement supplié messieurs les anciens religieux de vouloir permettre à leur vicaire perpétuel de faire les fonctions curiales dans l'église de Sainte-Livrade ; ce qu'ils firent tant à cause des incommodités des saisons que de l'éloignement de la dite église de Saint-Martin du Port de Sainte-Livrade, ce qui leur était très incommode et très pénible pour aller entendre la messe de paroisse (20) ».

Depuis la translation du service paroissial dans l'église du prieuré, les religieux se rendent, tous les ans en procession avec les consuls et les paroissiens, dans cette ancienne église, le jour de saint Martin et le jour de Pâques. Le jour de saint Martin on y chante la grand'messe à l'issue de laquelle il y a prédication.

Quelques-uns ont prétendu que l'église prieurale, et depuis longtemps paroissiale, de Sainte-Livrade, doit son origine à Charlemagne. « Livrade, vierge et martyre, écrit Chastelain, souffrit dans l'Agenais. Charlemagne fit bâtir en son honneur, une église près du lieu où elle avait souffert, et il s'est formé dans le voisinage une ville qui porte son nom (21). » Quoi qu'il en soit, cette église existait en 1117, époque où elle fut donnée, par les chanoines séculiers qui la desservaient, à l'abbaye de la Chaise-Dieu.

Les bénédictins la reconstruisirent presque aussitôt. « Ce qui nous reste du temple élevé par ces religieux suffit encore pour nous en faire apprécier la valeur. La nef absidale était terminée par une seconde abside percée dans la première. Le chœur descendait loin dans la nef, comme on peut le comprendre par la position de la chapelle qui lui est parallèle, ou plutôt adossée, du côté du nord… Cette église devait avoir trois nefs à l'origine. Une seule reste encore, ou plutôt a été reconstruite sur le plan de la nef médiane, sans voûte, sans colonne, sans le moindre ornement (22) ».

 

 

 

 

RUINE DE L’ABBAYE

 

 Car si les Albigeois et les Anglais ne l'avaient pas épargnée, il était réservé aux huguenots de la ruiner de fond en comble.

« Elle est toute découverte et ruinée, écrivait en 1592 Nicolas de Villars, sauf une chapelle où se fait le service… Je célébrai, le 12 juillet, pontificalement la messe et assistai à la procession générale qui était ce jour-là de vœu de ville, pendant la sainte messe Dieu permit le ciel étant autrement serein qu'il y eut pluie pour par cette incommodité porter les habitants qui étaient au découvert à la réparation de sa maison. Ce qui dura la moitié de la messe, car l'après dîner je baillai la confirmation à près de mille cinq cents personnes avec un grand chaud et ardeur du soleil sans apparence de pluie(23) ».

Description :

Telle qu'elle a été réparée, l'église est longue de trente toises, large de cinq. Le chœur est voûté, la nef lambrissée. Le service du prieuré se fait dans le chœur au maître-autel, celui de la paroisse à l'autel qui est le premier dans la nef du côté de l'Épître. Tout près de l'autel paroissial s'ouvre la chapelle de saint Sébastien, bâtie vers 1655, par la piété des paroissiens.

Puis vient la chapelle de sainte Luce et de sainte Marguerite qui est voûtée.

La famille de Roquai, qui l'a bâtie, y a sa sépulture.

Du côté de l'Évangile, en face de la chapelle de saint Sébastien, il y a une chapelle voûtée dédiée à saint Jean, puis une autre également voûtée, dite de la Purification.

Du même côté, se trouve la grande chapelle de l'Assomption qui a douze pas de long sur dix de large et dont la voûte est soutenue par quatre piliers.

La porte de la sacristie est près de la chapelle de saint Sébastien, celle du cloître est en face.

Le clocher est une tour terminée en pointe.

 

 

LES CONFRERIES

 

De tout temps, de nombreuses confréries ont été attachées à cette église.

 Un moment interrompues, pendant les guerres de religion, on en comptait huit en 1592 et seize en 1666, qui sont :

du Saint-Sacrement,

de Sainte-Livrade,

de Saint-Antoine,

de Saint-Eutrope,

des cinq plaies,

de Saint-Éloy,

de Saint-Joseph,

du Rosaire,

de Saint-Louis,

de Sainte-Anne,

de Saint-Yves,

de Saint-Jean,

de Notre-Dame de la Chandeleur,

de Sainte-Marguerite,

de Saint-Sébastien et du Purgatoire.

Ces confréries faisaient dire un grand nombre de messes à date fixe, celle de Saint-Louis, par exemple, en faisait dire jusqu'à quatre-vingts le jour de ce saint.

Aujourd'hui plusieurs ont disparu et celles qui ont survécu n'ont qu'une apparence de vie : « Nomen habes quod vivas et mortuus es(24) ».

 

Il y a deux chapellenies (24B) desservies dans l'église de Sainte-Livrade. L'une fondée par un ancien seigneur du lieu, s'appelle Du Car. Le duc d'Aiguillon en est patron et Jean Veyret de Lafage, prêtre du diocèse d'Angoulême, titulaire.

Son revenu dépasse 100 livres et son service est d'une messe tous les mercredis et samedis.

L'autre, sous le vocable de saint Michel, est du patronage de la famille de Rocal. Le titulaire actuel est Pierre Louis Brossard, curé de Saint-Paul le Jeune. Son revenu, fort minime, consiste en quelques livres de rentes.

Parmi les obits (24C) les plus importants, il faut citer celui de la maison de Roche, qui consiste en trente livres de rente et dont le service, dans le principe, était une messe tous les mercredis et vendredis.

La dîme des grains se paie au douzième, du vin au trentième. Le prieur et les religieux prennent les trois quarts des fruits, le curé l'autre quart.

La part de ce dernier est estimée : 2.150 livres.

Le prieur de Sainte-Livrade nomme à la cure et l'abbé de la Chaise-Dieu, en Auvergne, nomme au prieuré.

On compte environ trois mille communiants.

Comme curés primitifs, le prieur et les religieux ont tous les honorifiques, mais ils ne doivent pas s'immiscer dans le service paroissial sans le consentement du vicaire perpétuel et de l'Évêque. De même, le vicaire perpétuel a un rôle, dans l'église, tout à fait secondaire, il dit la messe de paroisse à un autel latéral et c'est à peine s'il a le droit de faire le pain bénit sans aspersion. On prêche tous les jours de l'Avent et du Carême. C'est le prieur qui paie les honoraires du prédicateur et c'est l'Évêque qui le nomme.

Le titulaire actuel est François Cabanes, ancien professeur au Collège Royal d'Agen, futur assermenté et abdicataire. Il restera fidèle au parti des constitutionnels jusqu'à la fin et sera maintenu à son poste après le Concordat.

 

Notes :

 

ÉGLISE LIVRADE ABSIDE

Chevet de l'église livradaise, à droite, les restes des bâtiments conventuels. (Photo: Patrick Garcia)

 

1Dans son Étude sur Sainte-Livrade, M. l’abbé Castex n’a pas craint d'écrire : « Il nous paraîtrait difficile de ne pas admettre l’opinion qui fixe cette fondation aux temps carolingiens au moins ». (V. p. 120).

2. « Qui quondam sæculari nimium conversatione vivebant ». (Bulle du pape Calixte II).

3. L'acte se trouve aux Archives de l'Évêché, H. 307, il est signé par vingt-huit prêtres ou clercs et il est daté du 5 des calendes de mars 1116 (1117, n. st).

4. Cette bulle est rapportée in extenso dans le Gallia Christiana, t. II, aux Instrumenta Col. 428.

5. Ces lettres se trouvent également dans le Gallia Christiana, t. II, Instrumenta, Col. 419.

6. Voir cette bulle aux archives de l'Évêché. H. 17. – M. l'abbé Barrère en a donné la traduction dans son Histoire Religieuse et Monumentale, t. I. p. 338 et suiv.

7. Autrefois le prieur avait le quart de la justice et même toute la justice. Ce privilège lui avait été octroyé par Richard, roi d'Angleterre en 1200. (Notice sur le prieuré de Sainte-Livrade, par M. Tamizey de Larroque). Parmi les bienfaiteurs du prieuré, il faut encore citer Raymond, comte de Toulouse, Philippe II, roi de France, etc. (Voir : Relation précise du prieuré et monastère de Sainte-Livrade d’Agenais. Ms cité par M. l’abbé Castex dans son Étude sur Sainte-Livrade).

8. Voir Archives de la Préfecture. – Biens Nationaux.

9. Archives Départementales de la Gironde et Gallia Christiana, tome II, col. 830.

10. Dom Dumas (Notice sur Sainte-Livrade de M. Tamizey de Larroque) et Hist. ms. de Labénazie.

11. Voir dans l'Histoire relig. et mon. de M. l’abbé Barrère, tome II, p. 139 et suiv., les dérèglements de ce religieux.

 11a. Dans le régime de la commende, un abbé (ou un prieur) commendataire est un    ecclésiastique, ou quelquefois un laïc, qui tient une abbaye (ou un prieuré) in commendam, c'est-à-dire qui en perçoit personnellement les revenus, et qui, s'il s'agit d'un ecclésiastique, peut aussi exercer une certaine juridiction sans toutefois exercer la moindre autorité sur la discipline intérieure des moines.)

12. Ibid. p. 180.

13. Mémoires de Nicolas de Villars. (Arch. Év. C. 2).

14. Arch. Évêché, H. 117.

15. Arch. de la Préf. Biens Nationaux.

16a. Voir : Notice sur l'ancien pèlerinage de Notre-Dame de Villamade, par M. l'abbé Castex.

16 :Mgr d'Elbèneévêque d'Agen en 1640  

17. Voici, à titre de document, le procès-verbal d'un de ces examens : « L'an 1777, le 11 du mois d'octobre nous soussigné, curé de Sainte-Livrade, nous sommes transporté chés les dames religieuses de sainte Ursule de la même ville pour examiner en qualité de supérieur nommé par Mgr l'Évêque, la vocation de demoiselle Claire Lacoste âgée de 20 ans, fille légitime de sieur Guillaume Lacoste et de demoiselle Marthe Lacombe habitants de cette paroisse et pour examiner aussi demoiselle Magdeleine Laffon âgée de 50 ans, fille légitime de sieur Élie Laffon et de Marie Anne Caillou, diozèse de Sarlat, postulante chez les dittes dames pour prendre le voile blanc en qualité de sœurs converses et après les avoir menées en lieu de liberté, nous leur avons demandé si leur vocation ne serait pas l'effet de quelque ferveur passagère, elles ont répondu qu’elles avaient cette vocation depuis longtemps. Nous leur avons demandé si leur vocation ne venait pas de quelque mécompte domestique, elles ont répondu que non. Nous leur avons demandé si leur vocation ne serait pas l’effet de quelque inspiration étrangère, elles ont répondu que personne ni du monastère ni du dehors ne leur avait jamais suggéré d'entrer en religion et que leur religion semblait leur venir du Ciel. Nous leur avons enfin demandé si elles avaient étudié la règle et si elles l'avaient pratiquée pendant leur postulat, elles ont répondu qu'elles en avaient compris tout le sens et qu'elles l'avaient observée exactement sans en avoir été incommodées. Sur quoy nous leur avons donné le voile blanc le 21 du mois et de l'an ci-dessus après avoir fait notre procès-verbal que laditte Lacoste a signé avec nous et non l'autre pour ne sçavoir. Fait par double au monastère des dames religieuses même jour que dessus. Cabanes curé et supérieur de la Communauté. Claire Lacoste, novyce. »

18. Cette fête se célébrait le dernier dimanche d'Août par décision de Claude Joly. Sainte Livrade a-t-elle été martyrisée à Sainte-Livrade ? M. l'abbé Castex a dépensé beaucoup de talent pour le démontrer sans y réussir. Toujours est-il que les reliques de cette sainte reposaient de temps immémorial dans l'abbaye cistercienne de Grand Selve au diocèse de Toulouse, lorsque les bénédictins et le curé de Sainte-Livrade demandèrent aux religieux de cette abbaye quelques fragments de leur précieux dépôt. Ceux-ci envoyèrent une côte qui fut transférée de l'abbaye d'Eysses à Sainte-Livrade le 29 août 1666. Il y eut, à cette occasion, une fête magnifique, présidée par Claude Joly, à laquelle prirent part 30.000 personnes accourues de tout le diocèse. On avait déjà des reliques de saint Eutrope et un doigt de saint Antoine, abbé.

19. Les pauvres de Sainte-Livrade, Saint-Étienne, Allez et Saint-Cyprien prélevaient annuellement sur les fruits décimaux, de temps immémorial, cent-vingt sacs de grains, dont quarante de blé et quatre-vingts de seigle.

20. Notice sur le prieuré de Sainte-Livrade, d'après un manuscrit inédit de la Bibliothèque impériale, par M. Tamizey de Larroque.

21. Martyrologe universel, Paris 1705, à la date du 23 février. Voir du même : Traduction du martyrologe romain avec des notes. (Ces deux ouvrages sont cités dans l’Étude sur Sainte-Livrade, de M. l'abbé Castex, p. 129 et 139).

22. Hist. relig. et mon., de M. l'abbé Barrère, tome I. p. 314 et suiv. – Voir ibidem la description du monument au point de vue archéologique.

23. Mémoires. – Arch. de l’Év. C. II.

24. Apocalypse. – Cap. II V. I.

L'Eglise d'Agen sous l'ancien régime. Pouillé historique du diocèse d'Agen pour l'année 1789 par le chanoine DURENGUES.

 

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Le cloitre du prieuré. (Photo: Patrick Garcia)

 

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et son clocher.... (Photo: Patrick Garcia)

RECHERCHES ET MISE EN PAGE:

PATRICK GARCIA

 

PUBLICATIONS

 

Pierre LEMAN, « A la recherche des voies romaines dans le Nord et le Pas de Calais. » 25€ + 4,50€ de port, à Les Editions Nord Avril, 388, rue de la Lombarderie  59870  BOUVIGNIES

 

TOULOUSE,  Musée Saint Raymond, avec l’INRAP : vendredi 15 novembre 2013, inauguration d’une exposition : « Permis de construire des Romains chez les Gaulois. » . Ouvert tous les jours de 10h à 18h

 

AGEN, Michel Couderc, Président de La Mirande, a présenté l’état des actions de l’association pour la défense du site de l’Ermitage contre l’implantation d’un lotissement. Il est envisagé un recours devant le Tribunal Administratif compte-tenu des avis négatifs du Préfet et du Commissaire enquêteur. Un diagnostic est envisagé par le Service Régional de l’Archéologie, soit sur 10% du terrain qui fait 6 hectares.

 

MEROVINGIENS

 

MAZERES, Ariège,  Hôtel d’Ardouin, rue Castellane : remarquable exposition : « Barbares en Gaule du Sud », résultat des fouilles d’un vaste cimetière wisigoth sur le site de Bénazet: petite bijouterie, importante collection de plaques boucles dont des productions très régionales.

 

Salle consacrée également à l’histoire du pastel dont Mazères fut l’un des principaux centres de production. Contact : 05 61 60 24 62  ou musee.mazeres@wanadoo.fr

 

ITINERAIRE A L’AUBE DE L’EUROPE  FRANCS et WISIGOTHS

 

Un groupe de travail s’est constitué pour la création d’un itinéraire menant de Tournai à Tolède en passant par Toulouse, regroupant tous les sites présentant des vestiges liés au circuit suivi par ces migrations VI – VIIème siècles. 

 

Contact :  www.francs-wisigoths.eu  ou www.507vouillelabatille.com

 

Céramologie médiévale en Aquitaine.

 

Un groupe d’étude et de regroupement de la documentation est né le 9 avril 2013 à Bordeaux. Le groupe est animé par Sylvie Faravel Maître de conférence en histoire et archéologie médiévales et Ayed Ben Amara Maître de conférence en physique appliquée à l’histoire de l’art et à l’archéologie. Une récente réunion a confirmé et précisé ce projet de Programme Commun de Recherche pour 2014.

 

Céramologie du XVIIème au XXème siècle en Midi-Pyrénées.

 

Un Programme Commun de Recherche est créé en partenariat avec l’Université de Québec, un territoire où ont été découvertes des céramiques originaires du Pays Toulousain

 

 

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  • Blog de PATRICK GARCIA pour les amoureux de notre belle région : la GUYENNE, nommée quelques fois, MOYENNE GARONNE en particulier, mais aussi le récit de mes balades en France dans des lieux typiques et historiques. Me joindre? autostar47@outlook.fr
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